Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Cuba Si Lorraine
  • : blog des amis de Cuba en Lorraine
  • Contact

19610419-CubaVictoryPlayaGiron-crop.jpg
-
cooltext517277295.png
MILCIA---copie-1.jpg
cooltext517276476.png
cooltext517276264.pngcooltext517275991.png
cooltext517276810.png
             -
colonne-gauche-copie-1.jpg
.

logo-gauche.jpg
-
Capture-freeforfive.JPG
cuba-debate.jpg 1er-mai-cuba
Pour en savoir plus
Cliquez sur l'image !

Recherche

nos amis + liens utiles

  .

titre_891504.jpg
.
.
.
RHC-1.JPG
Cubavision-TV.jpg
.
.
cuba_linda.jpg
. 

Archives

cooltext518801341.png
cooltext518803453.gif

Catégories

 

Sans-titre-1-copie-3.jpg

neruda-fidel.jpg

  logo-bas-ok.jpg

 

4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 22:48
Ernest Hemingway
Ernest Hemingway au Floridita

En 1932, l'écrivain américain peche l'espadon à bord du "Anita" au large de la côte nord de Cuba. La même année, il s'installe à l'hôtel Ambos Mundo au numéro 153 de la rue Obispo. Il y profitait de la plus belle vue sur la ville et sur la baie

Cet endroit, baigné par la brise de la mer, était idéal pour écrire. Il commença la version finale de son ouvrage, "Pour qui sonne le glas", à 200 mètres de ce bar qui allait devenir l'un des plus célèbres du monde, surtout grâce à la présence quasi quotidienne à son bar, du futur Prix Nobel. Durant toute cette période, et jusqu'à la fin de sa vie, Hemingway réside à La Havane. C'est à cette époque qu'il découvre le Floridita et son Daiquiri.

Un matin, Hemingway marchait dans la rue Obispo, une des rues les plus fréquentées de La Havane, où se trouve le Floridita et l'hôtel Ambos Mundos. Arrivant au coin des rue Obispo et Monserrate, il ne pu résister au charme du Floridita qui l'appelait avec son magnifique bar de bois précieux. Les portes ouvertes l'invitaient à rentrer.

Antonio Meilán (cousin de l'épouse de Constante, le créateur du daïquiri Floridita) raconte qu'Hemingway entra dans le bar pour aller aux toilettes. Les boissons que tous le monde buvait l'attirèrent. II en goûta un et dit : "C'est bon, mais je le préfère sans sucre et avec un doublé rhum".

Constante le lui prépara à son goût, et le lui servit en disant "Voilà Papa!". C'est ainsi que naquit le cocktail qui porte son nom : "Papa Hemingway". Plus tard, on y ajoutera du jus de pamplemousse, ce qui donna le Hemingway Special. Certaines personnes le préférait même au cocktails comme le Daiquiri ou le Mojito.

Depuis ce jour, il ne voulut ou ne put se séparer du Floridita et de son Daiquiri. Il arrivait chaque matin aux environs de 10 heures. Il s'installait sur son tabouret, le numéro un au coins du bar. Il demandait à son chauffeur de lui acheter le journal au Plaza Hôtel à cent mètres du Floridita.

Le Floridita devint aussi un cadeau qu'il offrait à ses amis des passage dans l'île. Il y amena, parmis d'autres, le Duc de Windsor, Gene Tunney, Jean-Paul Sartre, Gary Cooper, Luis Miguel Dominguin, Ava Gardner, Tennessee Williams, Spencer Tracy, ...

Aujourd'hui, au Floridita, sur le mur, au-dessus de son coin préféré, il y a le buste de bronze, inauguré en 1954, pour son prix Nobel de littérature. Son tabouret, protégée par une chaîne, reste pour toujours inoccupé.

 

 

L'histoire du Daiquiri

Le Canchánchara

La combinaison de deux tiers de rhum et d'un tiers de jus de citron était efficace contre la soif des combattants cubains luttant contre l'armée coloniale espagnole durant la seconde partie du l9e siècle. C'était aussi un très bon calmant pour les blessés. C'est pourquoi une bouteille de Canchánchara était souvent vue accrochée à la selle des montures des soldats. Depuis ce temps là, elle est un synonyme de la lutte des cubains pour leur indépendance.

Le Daiquiri naturel

Version No. 1

Au début du 20e siècle, l'ingénieur Pagliuchi visita une mine de fer à l'est de Cuba appellée Daiquiri. Il interrogea l'ingénieur américain, Jennings S. Cox, sur le fonctionnement de la mine parce qu'il voulait réexploiter des mines abandonnées dans la région de Cobre (près de Santiago de Cuba).

A la fin de la journée de travail, Pagliuchi proposa de boire un verre. La légende dit que dans le cellier de Cox il n'y avait que du rhum, des citrons et du sucre. Ils mélangèrent ces éléments dans un shaker avec de la glace. "Comment s'appelle ce cocktail ?", demanda Pagliuchi. "Il n'a pas de nom, donc ça doit être un Rhum Sour", répondit Cox. Pagliuchi lui rétorqua que "ce nom n'est pas digne d'un cocktail aussi fin et délicieux que le nôtre. Nous l'appellerons Daiquiri".

Version No. 2

En 1898, les troupes américaines, sous le commandement du général Shafter, débarquèrent au sud-est de la région de Daïquirí (il a toujours une plage qui porte ce nom près de Santiago de Cuba) pour intervenir dans la guerre entre Cuba, l'Espagne et les Etats-Unis. Le général était gros. Il lui était impossible de monter à cheval et devait se faire transporter dans une charrette tirée par un attelage de chevaux. En plus, il fit un grand nombre erreurs pendant les campagnes cubaines. Malgré ses défauts, Shafter était un gourmet. Il ne lui fallut que peu de temps pour découvrir la boisson préférée des patriotes cubains, un mélange de rhum, de jus de citron et de sucre. En le goûtant, il déclara : "un seul ingrédient manque : la glace!"

La véritable origine du Daiquiri peut être attribuée à l'une ou à l'autre de ces légendes. Il est possible que chacune porte une part de vérité. Aujourd'hui, ce cocktail est connu sous le nom de Daiquiri naturel.

Le Daiquiri Floridita

Ce fut probablement Emilio Gonzälez, un cantinero (barman), d'origine espagnole, qui introduisit la recette de ce cocktail dans la capitale (au Plaza Hotel). Ce qui est sûr, c'est que celui qui l'a immortalisée fut le cantinero Constantino Ribalaigua Vert - El Grande Constante - dans le bar où il travaillait, "El Floridita" qui fut plus tard surnomé "La Cuna del Daiquiri" (le Berceau du Daiquiri).

Constante essaya et modifia trois recettes différentes avant d'atteindre la perfection avec la quatrième version. Il l'appella Daiquiri Floridita. Pour préparer son cocktail, Constante importa des Etats-Unis une machine à broyer la glace de la marque "Flak Mak". Il construisit une boîte métallique dont le fond percé de trous conservait la glace broyée en bon état.

Il rajouta de la glace pulvérisée et cinq gouttes de Marasquin à la recette initiale. Il mélangea ces ingrédients dans un mixer électrique et servit ensuite le cocktail bien frappé dans un verre givré. Le respect du temps de mixage et des proportions donnent au Daiquiri Floridita toute sa densité caractéristique, sa texture unique et sa saveur inimitable.

Depuis l'époque de Constante et pendant plus d'un demi-siècle, la tradition se garda précieusement en se transmettant de cantinero à cantinero. Grâce à cettre tradition ou au savoir-faire des cantineros, ou à l'ambiance et à la personnalité de l'endroit, les Daiquiris préparés au Floridita ont un goût unique. Ils restent différents de ceux que l'on peut trouver partout ailleurs.


Partager cet article
Repost0

commentaires