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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 16:38

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Manuel E. Yepe Granma


LE triomphe de la Révolution cubaine en 1959 a été le premier acte de désobéissance à l’Empire, qui ait su résister avec succès aux représailles de celui-ci. Ceci explique– en dehors de toute autre explication ou théorie rationnelle – les raisons de l’agressivité, de l’intensité et de la persistance dans le temps de la politique des États-Unis contre ce petit archipel de la Caraïbe.



Cuba a su faire face à toute sorte d’agressions du gouvernement des États-Unis : invasions mercenaires, comme celle de Playa Giron, actions terroristes contre des avions de passagers, des navires marchands, des hôpitaux, des écoles, des hôtels, et autres zones civiles, ainsi qu’à plus de 600 attentats contre Fidel Castro, et d’autres dirigeants de la Révolution. Sans parler du blocus économique, financier et commercial le plus long qu’un pays ait supporté dans l’Histoire. Tout ceci ajouté à une longue campagne diffamatoire dans les médias nord-américains et internationaux.

La victoire des Cubains sur la tyrannie de Batista par la lutte armée populaire encouragea des patriotes de nombreux pays du continent à suivre cette voie pour libérer leur pays du joug étranger.

Dans le même temps, sous la férule des États-Unis et l’assistance d’experts militaires de la superpuissance, les tyrannies militaires latino-américaines réprimaient cruellement ces actions inspirées par la victoire des Cubains. Ces dictatures ont torturé, assassiné et fait disparaître, dans les années 60 et 70 du siècle dernier, des dizaines de milliers de jeunes révolutionnaires, ou soupçonnés de l’être, sans jugement préalable.

L’Opération Condor, le plus vaste projet de répression mené par les dictatures latino-américaines au cours de ces années, fut conçu et impulsé par la CIA qui, de façon clandestine, pratiqua le terrorisme d’État contre les mouvements populaires latino-américains. Ce plan fut préparé en coordination avec les services secrets des régimes militaires en Argentine, au Chili, au Brésil, au Paraguay, en Uruguay et en Bolivie, mais leurs effets criminels se firent sentir dans tous les pays de la région.

Paradoxalement, les forces armées furent appelées à jouer un rôle dans la répression populaire pour satisfaire les intérêts oligarchiques, qui ne manqua pas d’entraîner des réactions de dignité dans les casernes de la part d’officiers et de soldats. Des idées patriotiques révolutionnaires virent le jour dans les rangs militaires afin de renverser cette situation indigne.

Ce fut ensuite une période où ces dictatures militaires au service de l’Empire, discréditées pour leur mauvaise gestion gouvernementale, durent céder des espaces à la dénommée « démocratie représentative ». Dans ce cadre, les partis oligarchiques traditionnels auraient dû récupérer leurs anciennes positions de contrôle et de subordination à Washington, et poursuivre l’implantation du système de globalisation néolibérale qu’ils avaient démarrées sur le continent grâce aux dictatures.

Les batailles, aussi bien dans la rue qu’aux urnes, qui s’ensuivirent après le repli des militaires dans leurs casernes, permirent aux peuples de s’imposer par le nombre face aux fortunes des riches propriétaires.

La désobéissance aux diktats des États-Unis, que Cuba n’a pas cessé d’exercer depuis 1959, en tant qu’affirmation de son indépendance, fut soutenue par la Révolution sandiniste. Plus tard, ce fut le succès de la Révolution bolivarienne qui, à son tour, ouvrit la voie à la multiplication de processus démocratiques qui aujourd’hui concernent la plupart des pays latino-américains et caribéens.

Motivé par la nécessité de faire face à l’impérialisme et encouragé par l’exemple de la Révolution cubaine, une preuve sans équivoque qu’il était possible de briser le fatalisme géopolitique de subordination aux États-Unis, au Venezuela, le jeune commandant Hugo Chavez, inspiré par les idéaux de libération et d’intégration de Simon Bolivar – après l’échec de son soulèvement militaire en 1992 –, adopta la stratégie politique que les circonstances imposaient et, avec un programme de gouvernement au fort contenu social, enleva trois fois de suite les élections présidentielles.

L’arrivée au pouvoir au début du 21e siècle de plusieurs présidents, partisans de l’autodétermination de leur pays et de l’intégration régionale, comme moyen fondamental pour y parvenir, eut pour effet l’élaboration de projets d’intégration, comme la création de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), en tant que nouvelle organisation hémisphérique, sans les États-Unis ni le Canada, et une alternative à l’Organisation des États américains (OEA), dominée par les États-Unis.

La création de la CELAC fut le moment décisif d’un processus que l’on pourrait qualifier de : « révolution hémisphérique de la désobéissance ».

Pour ce faire, il aura fallu recourir à plusieurs types de lutte, mais l’objectif final est resté identique : Construire une Amérique latine véritablement démocratique, indépendante, avec une identité régionale propre et une justice sociale pleine.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:28

6castro

Chers compatriotes :


Permettez-moi de rappeler qu’il y a 50 ans, à l’occasion d’un rassemblement public avec les premiers étudiants de cette prestigieuse institution, de ceux d’autres disciplines universitaires et des élèves des écoles d’infirmerie, nous avons inauguré ce centre d’enseignement en réponse à la criminelle action de l’empire voisin qui, à travers des promesses de visa et d’emploi, nous priva de plus de la moitié des 6 000 médecins que comptait le pays.


L’Institut des sciences de base et précliniques « Victoria de Giron » a marqué le début de la formation massive de médecins. Quelques jours après la rentrée universitaire avaient lieu les journées difficiles de la Crise d’Octobre, et cette école et ses élèves, à la suite d’un entraînement bref et intense, se transforma en une puissante unité de défense antiaérienne.


C’est dans cet esprit qu’est née et que s’est développée la tradition de cette institution médicale qui, passés les jours les plus critiques, fut capable de former des dizaines de milliers de professionnels, et de porter notre pays aux plus hauts niveaux de prévention et de santé.


Beaucoup des diplômés de ce centre ont accompli d’honorables missions dans les régions les plus éloignées du monde dans des conditions très difficiles.


Dans la plupart de ces pays, Cuba a prêté ces services à titre entièrement gratuit. Cette conduite a donné un juste prestige à notre Patrie.


Je vous félicite toutes et tous à l’occasion de ce 50e anniversaire, et en particulier les fondateurs de l’Institut des sciences de base et précliniques « Victoria de Giron », qui méritent des félicitations spéciales. Ils ont fait honneur à ceux qui, voici plus d’un demi-siècle et au prix de nombreuses vies, ont montré au puissant empire yankee la réponse qui sera donnée à ceux qui tenteraient de réduire notre peuple en esclavage. En moins de 72 heures, ils mirent en déroute l’invasion mercenaire organisée, entraînée, équipée et escortée par leur marine de guerre jusqu’à nos côtes ; seuls 6 ou 8 hommes sur plus d’un millier réussirent à s’échapper.


Je vous souhaite de continuer à récolter des succès dans la tâche noble et humaine à laquelle vous avez consacré vos vies.


Fraternellement,

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Fidel Castro Ruz
Le 17 octobre 2012
13h20

 

- RÉFLEXIONS DE FIDEL

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 20:28
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Jilata Marka

Nature du processus électoral dans un pays où il n’y a qu’un seul parti politique, et cependant, où l’on vote régulièrement.


Ricardo Alarcón est le président de l’institution législative la plus importante de l’île. Avec l’expérience inhérente à sa charge et une longue militance révolutionnaire, il nous livre l’analyse de l’actuelle période électorale dans ce pays. Il est engagé également dans la lutte entreprise par Cuba et la solidarité internationale pour la liberté des cinq antiterroristes cubains, incarcérés depuis plus de 14 ans dans les prisons US.


Carlos Aznárez : À l’extérieur de Cuba il ya cette idée que dans ce pays l’élection est toute relative puisqu’il n’y a qu’un parti unique. Comment expliquez-vous le système électoral cubain et comment peut-on l’évaluer en termes de démocratie ?


Ricardo Alarcón : En ce moment, nous sommes dans un processus électoral. C’est une des différences fondamentales avec le modèle en vogue, le supposé paradigme. L’essence du système électoral dans le monde contemporain implique les électeurs -en fait, une partie des citoyens seulement- à élire un candidat qui a été sélectionné par les machineries électorales ou l’appareil des partis politiques. Les citoyens n’ont alors qu’une faible participation dans la sélection des candidats. À Cuba, nous sommes, depuis déjà plusieurs semaines, dans un processus qui permet, aux gens de porter à la candidature, grâce à leur vote, la personne de son choix. Je ne pense pas que cela ressemble à ce qui prédomine ailleurs dans le monde. À ce stade, nous pouvons dire que des millions de cubains ont déjà voté, car ils ont pu participer à ce que l’on appelle les assemblées de nomination ou de postulation des candidats. Le 21 octobre, les citoyens sont convoqués aux urnes pour opter entre les différents candidats qu’ils ont eux-mêmes choisi. Les candidats sont élus et non pas désignés. Ils ne sont pas sur les listes sur décision d’un appareil.


Sur quelles caractéristiques ou qualités, les cubains se basent-ils pour élire leur candidat ?


Évidemment la propagande dans les journaux et la télévision soutient ceux qui sont censés être les meilleurs, les plus aptes. Mais en réalité, le choix se fait durant les assemblées organisées dans tous les quartiers, par exemple, par un voisin qui lève la main pour proposer quelqu’un qu’il considère le plus représentatif, ou bien pour postuler lui-même, une désignation qui peut aussi se faire et qui s’est déjà fait. S’il y a une chose qui abonde à Cuba, c’est bien les élections. Le premier tour a donc lieu le 21 de ce mois et le second tour se déroulera le 28 dans les circonscriptions où les candidats n’auront pas obtenus plus de 50% des voix au premier tour.


Pourquoi ne pas ouvrir les élections à plus de partis politiques ?


L’idée qui associe la démocratie avec la partidocratie est historiquement récente. Ça n’a pas toujours été ainsi. Le concept et la pratique de la démocratie dans le monde, existaient bien avant l’institution des partis politiques. L’idée du gouvernement, basé sur la souveraineté populaire, est bien antérieure à ces partis. De plus, nous ne sommes pas les seuls à penser que la démocratie ne doit pas être basée sur l’existence de partis : parmi les critiques de ce système il y a, entre-autres, George Washington lui-même. Lorsqu’il s’est retiré de la scène politique, il a laissé un message qui s’est transformé en testament politique, dans lequel il exhorte à ne pas tomber dans le système de partis, ce que précisément les nord-américains exhibent aujourd’hui en tant que dogme. À ce propos, Washington a été président sans jamais avoir milité dans quelque structure de parti. Le concept de la société qui doit s’organiser et se diviser en factions, et que ces structures ou appareils doivent assumer la souveraineté populaire, est arbitraire. Nombreux sont ceux qui l’ont condamné, y compris Washington ou Jean-Jacques Rousseau lui-même, qui s’est attaqué, dès son origine, à ladite démocratie représentative, comme une chose fictive et irréelle. Pour lui, la seule forme de démocratie était la démocratie directe, dans laquelle l’élu dépend des électeurs et non celle où il confisque leur représentation. Rendez-vous compte de ce qui s’est déroulé dernièrement à Madrid, quand le Parlement espagnol a été encerclé par des milliers de citoyens, où la police s’est déchainée en tabassant à tort et à travers. Qui se trouvait, à ce moment, à l’intérieur de l’Assemblée Nationale ? Seulement des représentants qui ont été sélectionnés par des partis politiques. Au dehors, il y avait ceux qui ne se considèrent représentés par aucune personne siégeant à l’intérieur. C’est une démonstration claire de l’inutilité de ces partis politiques.


Dans la majorité des pays, le système électoral permet aux électeurs de sanctionner un élu qui manque à sa tâche, lorsque celui-ci postule pour un nouveau mandat. Quelles sont les alternatives pour les électeurs cubains dans ce cas-là ?


C’est très simple : toute personne élue peut être révoqué de son mandat, à tout moment, par ses électeurs. J’ai assisté à cela, pour la première fois en 1993, durant les derniers temps lorsque j’étais député dans la municipalité de la Plaza de la Revolución [La Havane]. J’avais été invité comme les autres députés de la zone, à participer à l’assemblée municipale, avec pour ordre du jour principal, la révocation de son président. J’étais assis sur les bancs avec les autres participants autour d’une vive discussion : certains n’étaient pas d’accord de démettre le camarade et parlaient de son travail remarquable. D’autres le critiquaient sévèrement. Soudain un camarade, habitué par son ancienneté à travailler dans ce district, intervient : « Messieurs, inutile de dramatiser, puisque ici à Plaza, aucun président n’a pu terminer son mandat. Nous les avons tous révoqués. » Il n’y a ni délai, ni restriction aucune pour révoquer les élus de leur charge. Cela peut se faire à n’importe quel moment, évidemment sans que cela ne se transforme en chambardement, où il faille voter tous les mois.


À l’extérieur de Cuba, les images qui sont véhiculées traitent de ridiculiser les élections cubaines par le taux de participation qui dépasse souvent 90% dans de nombreux endroits.


J’ai une explication à cela. À Cuba, lorsque tu vas élire quelqu’un parmi plusieurs personnes, on sait que l’une d’entre-elles a été proposée au sein de ton assemblée de nomination, tu la connais, tu la sais proche de toi, elle t’inspire confiance. C’est très différent des élections dans d’autres pays, où le portrait souriant du candidat inonde les murs en tout te promettant. Et puis, s’il y a une chose de facile à Cuba, c’est bien celle de voter. Les bureaux de votes sont très proches du lieu de résidence des gens, à un ou deux pâtés de maison maximum. Cela facilite la participation d’un nombre beaucoup plus important de gens, qui serait plus faible si les bureaux étaient plus éloignés. La liste des électeurs est encore une autre chose de très particulier. Actuellement, si l’on parcourt l’île, on pourra voir affiché sur la porte des édifices institutionnels, des magasins, des boutiques, la liste des électeurs inscrits au scrutin et à la vue de tous. Il me suffit d’aller contrôler mon nom inscrit, et s’il n’y est pas je porte une réclamation pour que ce soit fait. En même temps, je peux m’apercevoir, par exemple, que toi aussi tu es inscrit, je signale que tu es argentin, tu ne vis pas à la Havane et que tu ne peux donc pas voter ici. De cette sorte, lorsque je vais voter, je connais déjà et le nombre de personnes affiché sur la porte et leur identité patronymique. Enfin, arrive l’heure du dépouillement, la commission responsable invite les voisins, à proximité du bureau, à se joindre à elle pour l’aider au comptage. Comparons ce processus avec les situations où les gens ne savent ni le nombre d’électeurs inscrits dans leur bureau, ni le nombre de votants, ils ignorent même le résultat du scrutin.


Auteur : Carlos Aznárez est Journaliste, directeur du quotidien Resumen Latinoamericano.

Trad. Jilata

Source : "Si algo abunda en Cuba, son las elecciones"

Publié le 7 octobre 2012 par Tiempo argentino

URL de cet article 18020
http://www.legrandsoir.info/cuba-elections-entrevue-avec-ricardo-alarcon-president-de-l-assemblee-nationale-de-cuba.html
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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 19:27

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15 mai 2012 - La Brigade Médicale Cubaine en Haïti a réalisé ce mardi sa XI° journée scientifique dans le but d’apporter des solutions aux problèmes de santé de ce pays, y compris sur des questions comme celles sur la situation du cholera.
 
Inaugurée par l’ambassadeur de Cuba à Port-au-Prince, Ricardo García, l’évènement a compté avec la participation de 132 spécialistes de Cuba, d’Haïti et d’autres pays d’Amérique Latine. Il y a aussi été discuté de contributions de professionnels Cubains de la prise en charge maternelle et infantile et des perspectives de travail pour les médecins Haïtiens formés à Cuba.
 
Ils ont abordés en plus des questions telles que la campagne de vaccination menée actuellement, le contrôle des maladies transmissibles les plus courantes, les conditions d’hygiène et les conditions épidémiologiques et le r^le joué par Cuba dans les Hôpitaux Communautaires de Référence.
 
La journée était placée sous les auspices de l’amélioration continue de la qualité des services de santé et l’ambassadeur de la République Bolivarienne du Vénézuéla en Haïti, Pedro Canino, ainsi que le Dr Raúl González, qui représentait l’Organisation Panaméricaine de la Santé en Haïti, étaient présents..
 
Correo del Orinoco
http://redaccion.correodelorinoco.gob.ve/salud-publica/brigada-medica-cubana-analiza-situacion-colera-haiti/

Traduction : Alma

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 13:05

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28 avril 2012 à Matanzas.
 
Avec la ra paticipation de plus de 60 blogueurs représentant toutes les provinces du pays les 27 et 28 avril 2012 s’est tenue à l’Université de Matanzas “Camilo Cienfuegos” la Rencontre des Blogueurs Cubains en Révolution.
 
Ces deux intenses journées ont été consacrées aux buts prinipaux de la rencontre : partager son expérience sur l’utilisation des blogs à l’ère du Web 2.0 et créer des mécanismes horizontaux de coordination entre les différents projets des blogueurs du pays.
 
Dans un esprit d’intégration fondé toujours sur les respect des différences et des individus caractérisant chaque participant, nous sommes parvenus à être complémentaires sans tomber dans la facilité, les dogmes ou les schémas préconçus. Nous avons ainsi suivi un cadre social qui nous a permis de sortir de l’ambiguïté et de l’anonymat que favorisent Internet et de coordonner les stratégies de travail qui articulent nos projets face aux défis qu’affrontent les blogueurs Cubains. Notre plus grande force est notre diversité de points de vue et d’intérêts : nous sommes un pays.
 
C’est dans cet esprit que les participants réunis lors de la rencontre et caractérisés par leur diversité et leur jeunesse – moyenne de 34 ans – ont estimé nécessaire de déclarer que :
 
1. Les blogueurs Cubains se réfèrent à une tradition de pensée révolutionnaire, forgée dans la lutte de jeunes comme Mella, Villena, Guiteras et le Che, entre autres.
 
2. Les méthodes de participation auxquelles nous sommes parvenus serviront – à partir de nos individualités, intérêts particuliers et vision critique – à défendre et à perfectionner le socialisme Cubain.
 
3. Nous respectons et faisons la promotion de la pensée critique, nécessaire et utile pour préserver notre condition de révolutionnaires, avec les prémisses qu’il n’est pas possible d’être Révolutionnaire à l’écart de la Révolution.
 
4. Nous nous faisons les apôtres du respect des différence et du débat sincère, car la vérité est toujours révolutionnaire.
 
5. Nous exigeons la libération et le retour à la patrie, des Cinq Héros, injustement enfermés dans les prisons des Etats-Unis. Nous nous engageons à diffuser – avec la plus grande verdeur et la plus grande originalité possibles – les éléments concernant cette affaire, et à faire en sorte que déjà sa vérité arrive aux peuples du monde, et avec une plus grande emphase aux Nord-américains. Chacun de nous pourrait être l’un des Cinq. Le combat pour eux est le combat pour nous-mêmes.
 
6. Nous avons créé une liste de discussion (email) qui unit les participants de la rencontre avec les autres blogueurs Cubains en Révolution qui pour des raisons diverses n’ont pu y assister, afin de parvenir à un niveau d’intégration et de coordination meilleur que celui qui existe actuellement et qui devrait nous permettre de nous organiser sans créer des dépendances qui ne sont pas nécessaires. La liste des adhérents sera envoyée par courrier électronique  (blogazoxcuba@gmail.com).
 
7. Nous avons créé un blog qui doit servir « d’autoroute pour les blogueurs » où vont confluer ceux qui ont conduit les rencontres et d’autres qui souhaitent y accéder (par le canal RSS), afin, de cette manière, d’offrir un panorama en temps réel des contenus échangés par les blogueurs Cubains sur le Web. Il s’agit du blog blogazoxcuba.wordpress.com.
 
8. Nous encourageons la tenue systématique d’autres rencontres de blogueurs Cubains et le renforcement de contacts avec ceux qui adhèrent à Twitter et autres communautés du Web 2.0.
 
9. En tenant compte des possibilités technologiques réelles du pays nous partageons la lente incorporation des universitaires et des jeunes à la blogosphère Cubaine de façon naturelle et propre au pays.
 
10. Nous condamnons le blocus américain qui est la cause des difficultés de connexion et d’accès aux technologies de l’information et de la communication dans l’Île.
 
11. Nous demandons aux Organismes de l’Administration Centrale de l’Etat qu’ils revoient les dispositions en usage qui limitent la connectivité et l’accès au Web des Institutions du pays dans l’intérêt d’une plus grande présence des Cubains dans le cyberespace.
 
12. Nous ratifions le concept de l’insigne Cubain, disciple de Marti, Cintio Vitier : nous sommes et nous seront « un parlement et une tranchée ».

 
Traduction : Alma


http://www.cubadebate.cu/noticias/2012/04/28/declaracion-del-encuentro-de-blogueros-cubanos-en-revolucion-fotos/

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 10:17

• Du 21 au 27 mai, Festival international de poésie de La Havane

Madeleine Sautié Rodriguez

« Nous invitons les festivals de poésie du monde à se joindre à cette puissante action poétique en hommage à ces poètes immortels, par des lectures le 22 mai prochain, afin de donner à cette performance de portée universelle, une dimension nouvelle et à caractère d’urgence . »

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Miguel Hernandez.

C’est par ces paroles que la Déclaration du Festival international de Poésie de La Havane – dont la 16e édition a été annoncée en conférence de presse – appelle les poètes et les intellectuels à dénoncer le gouvernement espagnol actuel qui prétend effacer les noms des poètes espagnols Rafael Alberti et Miguel Hernandez et du Chilien Pablo Neruda des institutions et des rues espagnoles qui portent leurs noms.

Signée par les poètes Aitana Alberti, fille de Rafael Alberti ; Pablo Armando Fernandez ; Nancy Morejon ; César Lopez ; Rogelio Martinez Furé ; Lina de Feria, Alex Pausides et Luis Garcia Montero, (Espagne), la déclaration condamne « cette tentative d’extirper, de soustraire de l’imaginaire populaire la trace de poètes dont certains sont considérés comme les plus importants du 20e siècle de langue espagnole. Et avec eux des acteurs, des hommes politiques, des militants qui ont combattu pour la libération de l’homme ».

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Reprenant les paroles – citées dans la Déclaration – du poète

espagnol Antonio Machado, selon lequel « les poètes, quel que soit le lieu et l’époque, ne sont que le frémissement humble ou dévastateur de leur peuple », le Festival de poésie de La Havane accueillera pour cette occasion plus de 200 poètes de 40 pays, parmi lesquel le Chilien Omar Lara.

Des intellectuels cubains participeront à plusieurs actions poétiques. On doit souligner la performance internationale Parole du monde, convoquée depuis Montréal, Medellin, Cagliari, et La Havane, dont le point de rencontre sera la Basilique mineure de Saint-François d’Assises, à laquelle viendront se joindre des centaines de participants venus du monde entier.

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Rafael Alberti.

Au programme du festival, la tenue du 5e Congrès du projet Culturel Sud, qui se propose de développer un circuit alternatif de création et de promotion d’un art engagé dans la lutte pour la justice et l’exercice de la liberté face à l’hégémonie mondiale actuelle.

Lectures de poèmes, expositions et concerts sont prévus dans toutes les communes de la capitale, ainsi que le lancement du Projet communautaire itinérant CubaPoesia qui étendra ses activités aux provinces de Pinar del Rio, de Mayabeque, d’Artemisa, de Villa Clara, de Cienfuegos, de Sancti Spiritus, de Ciego de Avila et d’Holguin.

D’autres moments importants à ne pas manquer: la Rencontre mondiale des Poètes pour la paix, l’hommage pour le centenaire de Virgilio Piñera, la remise des prix Wolsan-CubaPoesia, le prix Rafael Alberti et l’attribution la distinction Cuba Poesia.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 16:32

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Jorge Eduardo Elguezábal
 

 

26Avril 2012 - Jorge Eduardo Elguezábal, le dernirer survivant Cubain de Guernica est mort récemment à Cienfuegos, selon un reportage de la télévision cubaine qui commémorait le 75° anniversaire du massacre commis contre la ville Basque.
 
Né en 1926, Jorge Eduardo Elguezábal s’était rendu de Cienfuegos ai Pays Basque en 1932 en comagnie de sa mère et se son frère. Sa famille était de Guernica et habitait la rue Asilo Kalzada. C’est là qu’il a été à l’école et qu’il est resté plusieurs années jusqu’à ce que le bombardement rase la ville.
 
« C’était un petit garçon de 10 ans le 26 avril 1937, date du bombardement » dit la télévision cubaine.
 
Ce jour là ils avaient couru plusieurs fois vers un refuge, mais pas avant 4 h de l’après-midi quand l’alarme a sonné et  qu’ils eurent à se protéger du bombardement intense, commente Jorge Eduardo à propos du témoignage présenté par la télévision et enregistré peu avant sa mort. Elguezábal est mort récemment à 86 ans à Cienfuegos, dit l’information, sans préciser la date exacte de son décès.
 
« A Guernica, ils ont jeté des centaines de bombes, de la technologie la plus moderne possédée alors par l’Allemagne », a raconté le survivant.

 
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Le reportage finit sur ces paroles d’Elguezabal ; « Quand nous sommes sortis du refuge, ce fut un des moments les plus difficiles de ma vie. Les gens s’étreignaient et s’inquiétaient des survivants, de leurs enfants… De notre point de vue Guernica était en feu… C’est une sensation qu’on ne peut oublier. »
 
Le 26 avril 1937 des avions de la légion Condor allemande, sur l’ordre du colonel Wolfram von Richthofen, ont bombardé la ville basque pendant plus de trois heures, ce qui a fait 126 morts, selon les estimations les plus récentes des historiens.
 
Plus de 70 % des immeubles de la ville, alors peuplée de quelques 6 000 habitants, ont été détruits, principalement par le feu, à cause de la grande quantité de bombes incendiaires lancées sur la petite ville rurale.
 
http://www.cubadebate.cu/noticias/2012/04/26/murio-en-cienfuegos-el-ultimo-sobreviviente-cubano-del-bombardeo-a-guernica/

Traduction : Alma

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 09:42

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NATIONS UNIES.— Le représentant permanent de Cuba auprès de l’Organisation des Nations unies, Pedro Nuñez Mosquera, s’est prononcé contre les politiques d’ingérence et de déstabilisation en Syrie, a rapporté la chaîne TeleSur.


Le diplomate cubain a déclaré que le Conseil de sécurité « n’a pas été conçu ni ne doit servir d’instrument pour provoquer des changements de régimes dans aucun pays ».

Nuñez a exhorté l’ONU à ne pas céder aux pressions de pays qui souhaitent une intervention pour provoquer la chute du gouvernement du président Bachar el-Assad. « L’obligation de cet organe est de fomenter la paix, non la violence ; éviter la déstabilisation, protéger le peuple innocent et ne pas s’en servir ou le manipuler à des fins géopolitiques », a-t-il dit.


Il a rappelé que Cuba condamnera « toute tentative de porter atteinte à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie ». À cet égard, il a averti que la paix et la sécurité de tous les pays du Moyen-Orient sera menacée si l’on permet une intervention des forces étrangères dans ce pays arabe.

La Russie, la Chine, l’Iran, le Liban et les pays d’Amérique latine se sont opposés à une intervention militaire étrangère en Syrie, et ils ont dénoncé les manœuvres d’ingérences contre ce pays.


Par ailleurs, l’agence de presse syrienne SANA a indiqué que deux officiers de l’armée ont été tués près de Damas, la capitale.


L’Observatoire syrien des droits de l’Homme, qui a son siège à Londres, a révélé qu’un troisième officier avait été assassiné dans le quartier de Barzeh, à Damas.

 

SANA a précisé que des douaniers syriens ont saisi une grande quantité d’armes et de munitions dans une voiture à la frontière à la frontière libanaise, dont trois mitrailleuses et un lance-roquettes.

 

Source

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 13:43

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Retour sur la visite de Benoît XVI à Cuba

 

Article EDT pour http://vivelepcf.over-blog.fr/ et http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Dans l’avion qui l’y menait, le pape a glissé aux journalistes un message à destination du peuple cubain et du monde: « le marxisme, comme il a été conçu, ne correspond plus à la réalité », « il convient de trouver de nouveaux modèles ».

 

Ces propos sont conformes à son engagement réactionnaire personnel de toujours mais ils sont bien atténués.

 

Sinon, dans l’île, il a beaucoup prêché pour les intérêts de son église.

 

Le pape a aussi rencontré officiellement les plus hautes autorités de l’Etat socialiste ainsi que Fidel Castro, son antithèse politique.

 

Avant de prendre l’avion du retour, il a explicitement condamné le blocus économique par lequel les Etats-Unis essayent d’étouffer Cuba depuis 50 ans. Il a dénoncé « les mesures restrictives imposés par un pays tiers qui pèsent injustement sur le peuple cubain ».  

 

Une déclaration dans un sens, une autre dans l’autre ?

 

La caricature du dessinateur brésilien Quinho est vraiment bien vue !

 

Continuellement placé sous une pression injuste et insupportable, au bord de la rupture, le socialisme cubain a résisté et résiste.

 

Le contexte international a été bouleversé avec la défaite des pays socialistes d’abord puis dans un autre sens avec l’avènement de nouvelles expériences se réclamant du socialisme en Amérique latine malgré leurs différences, leurs limites et leurs contradictions.

 

L’influence mondiale de la Chine transformée ne cesse aussi de grandir.

 

Vingt temps de « période spéciale », nécessaire pour tenir, ont profondément marqué la société cubaine, entre les restrictions de tous les jours et l’intrusion d’un tourisme occidental de masse.

 

En 2011, le pouvoir cubain a décidé d’engager une nouvelle vague de réformes structurelles avec comme priorité le développement économique, comprenant un retour à une certaine mixité de la propriété des moyens de production.

 

Certains anticommunistes et anticastristes, par exemple dans les milieux les plus réactionnaires de Floride, y voient un signal de faiblesse et la possibilité d’en finir avec le socialisme à Cuba en renforçant l’agression internationale menée par les Etats-Unis.

 

D’autres y voient la possibilité d’une restauration capitaliste progressive, larvée. Le pape serait-il à ranger maintenant dans ceux-là, aux côtés de certains milieux de la gauche européenne ?

 

Communistes, nous nous plaçons au contraire derrière tous ceux qui s’engagent à Cuba dans la voie de la consolidation, à terme, et de l’approfondissement de l’expérience socialiste.

 

Cette solidarité politique s’exprime dans le cadre de la lutte idéologique mondiale qui traverse également le mouvement de "gauche".

 

Mais solidaires immédiatement avec le peuple cubain, nous faisons une priorité de relayer les campagnes contre le blocus, violation insupportable du droit des peuples. Sa levée est une condition du développement du socialisme.  

 

Donc rien de ce qui ira dans ce sens, même des positions papales, quelles que soient leurs arrière-pensées, n’est à rejeter…

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 14:25
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• Discours prononcé par le général d’armée Raul Casto Ruz, Premier secrétaire du Comité central et président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, à la 1ère Conférence nationale du Parti, au Palais des Conventions, le 29 janvier 2012, « Année 54 de la Révolution ».
(Traduction de la version sténographique du Conseil d’État)
 
Camarades :
La 1ère Conférence nationale du Parti qui achève aujourd’hui ses travaux avait pour objectif, conformément à la convocation lancée par le 6e Congrès, d’évaluer avec objectivité et sens critique le travail du Parti, et déterminer avec une volonté rénovatrice les transformations nécessaires pour le placer à la hauteur des circonstances actuelles.
N’oublions pas que seul le Parti, en tant qu’organisation regroupant l’avant-garde révolutionnaire et garantie sûre de l’unité des Cubains, à toutes époques, peut être le digne héritier de la confiance que le peuple a déposée dans le seul commandant en chef de la Révolution, le camarade Fidel Castro (Applaudissements).
Je ne m’arrêterai pas sur les participants au processus de discussion du projet de Document de base, ni sur les nombreuses modifications qui en ont découlé, compte tenu du rapport présenté par le Deuxième secrétaire du Comité central, le camarade José Ramon Machado Ventura, à l’inauguration de cette réunion qui, comme chacun sait, n’a pas commencé hier mais presque immédiatement après la clôture du Congrès du Parti.
Après la rédaction du premier brouillon du Document, et son ultérieure analyse dans de nombreuses réunions du Bureau politique et du Secrétariat avant sa discussion au sein des organisations de base du Parti et de l’Union des jeunesses communistes (UJC) durant les mois d’octobre et novembre de l’année dernière, ses résultats ont été analysés par le 3e Plénum du Comité central qui s’est déroulé le 21 décembre 2011.
Pendant les premières semaines du mois en cours, au niveau provincial, les délégués à la Conférence, au niveau provincial, et d’autres cadres ont procédé à son étude et à sa discussion. Au total, il y a eu neuf versions de ce document.
À la différence du projet d’Orientations de la politique économique et sociale du Parti et la Révolution, dont le débat a été ouvert, d’une manière ou d’une autre, à toute la population, le Document de base de la Conférence, du fait de sa portée et parce qu’il était surtout axé sur le fonctionnement interne du Parti, a été analysé par tous les militants, même si notre peuple a pu en connaître intégralement le contenu à travers les médias.
Par ailleurs, lors des travaux préparatoires de la Conférence nous avons débattu sur le travail des militants dans le perfectionnement des relations du Parti avec l’UJC, la Centrale des travailleurs de Cuba et les autres organisations de masse, afin qu’elles puissent renforcer, dans les conditions actuelles, leur rôle et leur influence dans la société.
Comme il fallait s’y attendre, depuis la publication du Document, les critiques et les remarques n’ont pas manqué de la part de certains qui, enclins à confondre leurs aspirations personnelles avec la réalité, pensaient que la Conférence allait marquer le début d’un démontage du système politique et social de la Révolution construit pendant plus d’un demi-siècle avec le soutien de la majorité des Cubains.
À cet égard, ce n’est pas un hasard si l’objectif de ce Document stipule : « Le Parti communiste de Cuba, en tant que force dirigeante supérieure de la société et de l’État, est le résultat légitime de la Révolution et son avant-garde organisée, et est chargé, avec le peuple, d’assurer sa continuité historique ». Ce concept, auquel nous ne renoncerons jamais, s’accorde pleinement avec l’article Nº 5 de la Constitution de la République, adopté en référendum par 97,7% des électeurs, par vote libre, direct et secret.
Nos adversaires, et même certains qui sympathisent avec nous, faisant abstraction de la longue histoire d’agressions, de blocus économique, d’ingérences, et de l’état de siège médiatique qui se traduit par des campagnes incessantes orchestrées par une presse soi-disant libre, subordonnée pour la plupart aux intérêts impériaux prédominants – la Révolution a dû faire face à tous ces défis –, exigent de nous, comme s’il s’agissait d’un pays vivant dans les conditions normales et non d’une place assiégée, de réinstaurer le modèle pluripartite qui régnait à l’époque où Cuba était sous la domination néocoloniale des États-Unis.
Renoncer au principe du parti unique reviendrait tout simplement à légaliser le parti ou les partis de l’impérialisme dans notre patrie, et à sacrifier l’arme stratégique de l’unité des Cubains qui a transformé en réalité les rêves d’indépendance et de justice sociale pour lesquels tant de générations de patriotes, depuis l’Indien Hatuey, Carlos Manuel de Céspedes, José Marti et Fidel, ont combattu.
Dans le but d’organiser la lutte pour l’indépendance de Cuba et de Porto Rico, Marti avait conçu la création d’un seul parti politique, le Parti révolutionnaire cubain, chargé, selon ses propres paroles : « De fomenter la révolution pour que puissent y entrer tous les Cubains de bonne volonté… Tous aiment Cuba, et la respectent ».
Lorsque la victoire sur l’Espagne était imminente, après trente ans de guerre, se produisit l’intervention nord-américaine, et l’une des premières mesures adoptées fut la dissolution de ce parti, ainsi que la glorieuse Armée de libération, pour avancer vers ce qui viendrait ensuite : le pluripartisme de la république bourgeoise et la création d’une nouvelle armée – gardes ruraux répressifs inclus –, garante de la domination absolue sur toutes les richesses de la nation, dont ils s’approprièrent pendant les quatre premières années de la première occupation militaire.
Telle fut la triste fin des deux piliers de la révolution pour l’indépendance, le Parti et son Armée de libération, qui devaient renaître 60 ans plus tard sous direction de Fidel, qui s’était inspiré des enseignements de Marti. Nous ne permettrons jamais que cette histoire se répète.
Il n’est pas dans mon intention dans cette intervention de m’arrêter sur l’évolution historique du terme Démocratie, depuis sa conceptualisation dans la Grèce antique comme le
« pouvoir du peuple », même si la majorité esclave ne comptait pour rien. Je ne veux pas non plus philosopher sur l’actualité et l’utilité de ladite démocratie représentative. Il est de notoriété publique qu’elle a débouché invariablement sur une concentration du pouvoir politique entre les mains de la classe détentrice de l’hégémonie économique et financière de chaque pays, où les majorités ne sont pas prises en considération non plus, et, lorsqu’elles manifestent, comme elles le font aujourd’hui même dans de nombreux endroits, elles sont brutalement réprimées et passées sous silence avec la complicité de la grande presse à son service, elle aussi transnationalisée.
Le meilleur argument nous est fourni par la démocratie étasunienne, qui prétend s'imposer au monde comme modèle, où le pouvoir alterne entre le Parti républicain et le Parti démocrate, à quelques différences près, pour défendre les intérêts du même grand capital auquel ils sont subordonnés.
Prenez, pour ne citer que quelques exemples, la Base navale de Guantanamo, un territoire que les États-Unis occupent contre la volonté du peuple cubain depuis plus de 100 ans. Indépendamment du parti au pouvoir dans ce pays qui ne cesse de prôner la défense des droits de l’Homme – et malgré les promesses de son actuel président – une prison est maintenue depuis dix ans, où à l’heure actuelle, dans un limbe juridique, plus de 170 ressortissants étrangers sont soumis à des tortures et à des vexations.
Le deuxième exemple est l’invasion de Playa Giron, qui avait été conçue et planifiée par un président républicain,
Eisenhower, et mise en exécution par John Kennedy, un président démocrate, trois mois à peine après sa prise de fonction ; et finalement, le blocus économique qui dure depuis plus d’un demi-siècle, peu importe s’il y a un républicain ou un démocrate à la Maison-Blanche.
Ceci dit, sans le moindre mépris pour les pays ayant des systèmes pluripartistes, et dans le strict respect du principe de libre autodétermination et de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres États, consacré par la Charte des Nations unies, à Cuba, partant de ses expériences dans la longue histoire des luttes pour l’indépendance et la souveraineté nationale, nous défendons le système du parti unique face au jeu de la démagogie et du mercantilisme de la politique.
Si nous avons choisi, souverainement et avec la participation et le soutien du peuple, de poursuivre l’option du parti unique de José Marti, nous devons promouvoir la plus grande démocratie dans notre société en commençant par donner l'exemple dans les rangs du Parti, pour instaurer un climat de totale confiance et créer les conditions nécessaires à tous les niveaux pour un vaste et franc échange d’opinions, aussi bien au sein de l’organisation qu’en ce qui concerne ses liens avec les travailleurs et la population, en faisant en sorte que les divergences soient accueillies avec normalité et respect, y compris par les médias, dont il est question à plusieurs reprises dans les Objectifs de cette conférence, et qui devront s’impliquer avec responsabilité et faisant preuve de leur devoir de stricte véracité devant les faits, et non pas dans le style bourgeois plein de sensationnalismes et de mensonges, mais en abordant les questions en toute objectivité et sans secrétisme inutile.
À cette fin, il nous faut encourager le professionnalisme parmi les travailleurs de la presse, une tâche dans laquelle nous pouvons compter sur le soutien de l’Union des journalistes de Cuba (UPEC), des médias et des organismes et institutions qui se doivent de leur fournir des informations dignes de foi et opportunes pour, entre tous, avec patience et une unité de critères, perfectionner et améliorer constamment l’efficacité des messages et des instructions à nos compatriotes.
Par ailleurs, la construction d’une société plus démocratique contribuera également à en finir avec les comportements opportunistes et la simulation, nés d’une fausse unanimité et du formalisme, au moment d’aborder certaines situations de la vie nationale.
Il est nécessaire de nous habituer à nous dire toutes les vérités en face, à nous regarder dans les yeux, à émettre des avis différents, y compris de contester ce que disent les chefs lorsque nous estimons avoir raison, comme il se doit, à l’endroit approprié, au moment opportun et d’une manière correcte, c’est-à-dire dans les réunions et pas dans les couloirs. Nous ne devons pas craindre de nous attirer des problèmes lorsque nous défendons nos idées, et nous devons combattre énergiquement le travail mal fait.
Nous avons souvent dit, et ceci a également été consigné dans le Rapport central du 6e Congrès, que la seule chose qui pourrait entraîner la chute de la Révolution et du Socialisme à Cuba est que nous soyons incapables de corriger les erreurs commises pendant les plus de 50 ans écoulés depuis le 1er janvier 1959, ainsi que les nouvelles erreurs que nous pourrions commettre à l’avenir.
Il n’a jamais existé et il n’existera pas de révolution sans erreurs, parce qu’elles sont l’œuvre des hommes et des peuples, qui ne sont pas parfaits, et qui sont confrontés, pour la première fois, à des défis nouveaux et énormes. C’est pourquoi je pense qu’il ne faut pas avoir honte des erreurs. Le plus grave et honteux serait de ne pas avoir le courage de les reconnaître et d’en tirer les leçons pour les corriger à temps.
À cet égard, en raison de leur permanente actualité, il est opportun de rappeler les paroles prononcées par le camarade Fidel, le 28 septembre 1986, lors de la clôture du 3e Congrès des Comités de défense de la Révolution (CDR), lorsqu’il signalait : « La lutte contre les tendances négatives et les erreurs commises continuera indéfectiblement, car il est de notre devoir sacré de perfectionner tout ce que nous faisons, de perfectionner la Révolution. Nous avons le devoir sacré de ne jamais être satisfaits, même lorsque nous croyons bien faire, et de l’être encore moins quand nous savons que les choses ne sont pas faites comme elles le devraient ».
La génération qui a fait la Révolution a eu le privilège historique, rarement vu, de pouvoir conduire la rectification des erreurs commises par elle-même, ce qui est une preuve éloquente que ces erreurs n’ont pas eu de répercussions stratégiques, autrement nous ne serions pas ici aujourd’hui. Nous ne pouvons pas, même si nous ne sommes plus aussi jeunes, laisser passer cette dernière chance.
Je me vois donc dans le devoir d’adresser, une fois de plus, une mise en garde afin que nous évitions de tomber dans l’illusion de croire que les décisions adoptées par cette Conférence nationale, où même les accords de portée stratégique adoptés par le 6e Congrès constituent, la solution magique à tous nos problèmes.
Pour empêcher que les instructions du Parti et du Bureau politique ne tombent dans un sac troué, et comme nous l’avons souligné en ce qui concerne l’actualisation du modèle économique et l’exécution des plans annuels et du budget, les plénums du Comité central devront analyser deux fois par an l’application des Objectifs de travail du Parti fixés par cette Conférence. Les comités provinciaux et municipaux du Parti auront également ce genre de réunions, dont la forme et la fréquence seront établies par le Comité central.
L’expérience nous a appris que ce qui n'est pas contrôlé
efficacement, ne s'accomplit pas ou s'exécute superficiellement.
Il s’impose de travailler et de persévérer avec ordre, discipline et rigueur pour matérialiser les Orientations de la politique économique et sociale, de même que les Objectifs fixés par cette Conférence, de lâcher derrière nous le lest de la vieille mentalité et forger, avec une dynamique transformatrice et beaucoup de sensibilité politique, la vision pour le présent et l’avenir de la patrie, sans abandonner un seul instant le legs de José Marti et la doctrine du marxisme-léninisme, qui constituent le principal fondement idéologique de notre processus révolutionnaire.
Pour réussir dans cette voie, il est indispensable, comme le souligne l’objectif Nº 37, de « renforcer l’unité nationale autour du Parti et de la Révolution, resserrer le lien permanent avec les masses et consolider la conviction de préserver la nation cubaine et ses conquêtes économiques et sociales, sur la base selon laquelle la Patrie, la Révolution et le Socialisme sont indissolublement liés ».
Ceci dit, l’important de la question n’est pas d’avoir formulé correctement cet objectif ou tout autre, mais de savoir déterminer les voies et les manières de les mettre en pratique, avec la plus grande fermeté, de sorte que nous puissions évaluer intégralement combien et comment nous avançons, détecter à temps les tendances négatives et être capables de mobiliser les militants et le peuple dans la poursuite de notre objectif.
Cette règle est tout aussi applicable aux énoncés liés à la Politique des cadres, un domaine qui, comme il est précisé dans le Rapport central du 6e Congrès, a subi les effets de l’improvisation et du manque de prévision et de systématicité, qui a laissé comme séquelle le fait que nous ne disposons pas encore d’une réserve de remplaçants expérimentés et mûrs, suffisamment préparés pour occuper les postes de direction complexes au niveau du Parti, de l’État et du gouvernement, une tâche qui, pour des raisons évidentes, que tout le monde comprendra, revêt une importance stratégique pour la Révolution et à laquelle nous travaillons sans hâte mais sans pause, dans le cadre de la mise en exécution des accords du Congrès.
Je profite de l’occasion pour réitérer que dans la mesure où nous avançons dans la définition de tous les ajustements qu’il faudra apporter à la Constitution de la République et au cadre législatif complémentaire, entre autres questions, nous prendrons la décision de limiter les principales fonctions politiques et publiques à un maximum de deux mandats successifs de cinq ans. À cet égard, j’estime qu’une fois les politiques définies et adoptées par les instances pertinentes, nous pourrons commencer une application progressive, sans attendre la réforme constitutionnelle, car nous ne pouvons pas utiliser ce recours à tout moment ; autrement dit, aller modifier quelque chose dans la Constitution, que ce soit à travers le propre Parlement, sans qu’il faille en appeler au référendum. Les statuts et d’autres documents recteurs du Parti seront également sujets à modification.
En abordant ces questions, je ne puis m’empêcher de souligner l’importance d’assurer que l’autorité morale du Parti, de ses militants et en particulier des dirigeants, à tous les niveaux, soit basée sur l’exemple personnel à partir de valeurs éthiques, politiques et idéologiques prouvées et un contact permanent avec les masses.
La Révolution des humbles, par les humbles et pour les humbles qui a coûté tant de sang à notre peuple courageux cesserait d’exister sans que l’ennemi ait à tirer un seul coup de feu si sa direction tombait un jour aux mains d’individus corrompus et lâches.
Il faut toujours garder à l’esprit ces concepts, qui ne sont pas nouveaux, en raison du mal réel et potentiel que représente pour le présent et l’avenir de la nation le phénomène de la corruption.
Ces dernières semaines, les députés de l’Assemblée nationale et de nombreux cadres et fonctionnaires de tout le pays ont reçu une vaste information sur certaines des enquêtes menées par les organes pertinents du ministère de l’Intérieur, en étroite collaboration avec le ministère Public et la Cour des comptes de la République.
Une fois que les tribunaux auront rendu leurs décisions, toute notre population sera largement informée sur ces faits.
Il n’y a pas longtemps, dans mon discours de clôture des sessions du Parlement en décembre dernier, j’ai exprimé ma conviction que la corruption, à l’étape actuelle, est l’un des principaux ennemis de la Révolution, qui fait bien plus de dégâts que le multimillionnaire programme subversif et d’ingérence du gouvernement des États-Unis et de leurs alliés à l’intérieur et à l’extérieur du pays. J’ai aussi souligné que, dorénavant, nous ne permettrons pas les actions que nous livrons contre le délit soient éphémères, comme il est arrivé autrefois.
Heureusement, et sans vouloir minimiser l’importance de ce mal généralisé sur la planète, j’estime que notre pays est à même de gagner la bataille contre la corruption, d’abord en la freinant et ensuite en la liquidant sans ménagements d’aucune sorte. Nous avons déjà averti que dans le cadre de la loi nous serons implacables avec le phénomène de la corruption.
Il est souvent arrivé que certaines des personnes impliquées dans des cas de corruption soient des militants du Parti, ce qui en dit long sur la duplicité de ces gens qui ont profité de leur condition pour se hisser à des positions dans les structures de direction, manquant de manière flagrante à leurs devoirs de militant communiste établis dans les Statuts.
C’est pourquoi, sans attendre la révision en cours dans le cadre de l’actualisation des documents recteurs du Parti, le 3e Plénum du Comité central qui s’est tenu en décembre, a précisé que la sanction ne peut être autre que l’expulsion des rangs du Parti, indépendamment de la responsabilité administrative ou pénale qui correspond, car jusqu’à présent cette mesure – l’expulsion – était exceptionnelle et était réservée aux cas le trahison à la Patrie et aux délits graves.
Nous n’avons aucun doute que l’immense majorité des citoyens et cadres de direction sont des gens honnêtes, mais nous savons que ce n’est pas suffisant. Il ne suffit pas d’être honnête, et de le paraître, il faut se battre et faire face, passer de la parole à l’action.
Il est vrai qu’il y a longtemps que le Parti livre un combat contre ce fléau ; mais le Parti allait d’un côté et le gouvernement de l’autre. Pour assurer le succès, il faut que le Parti assume définitivement la direction du processus, ce qui ne veut pas dire, loin s’en faut, qu’il pourra suppléer aux fonctions qui incombent à chaque institution.
En premier lieu, le Parti exigera à tous des responsabilités pour l’accomplissement de leurs obligations, sans intervenir dans l’administration ; mais il pourra attirer l’attention, mettre en garde et combattre, au niveau de la cellule, de la municipalité, et penser et repenser à la manière de mobiliser l’ensemble des forces à cette fin. Chaque fois que nous agirons de la sorte, nous pourrons confirmer que la corrélation des forces nous favorise à tous égards dans nos efforts pour vaincre la corruption. Une grande importance doit être accordée à l’organisation et à la constance de cette lutte.
Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une fonction exclusive des militants, c’est aussi le devoir de chaque citoyenne et de chaque citoyen, militant du Parti ou non, qui se préoccupe de son pays.
Il serait bon de reprendre, en raison de leur actualité, des concepts qui avaient été définis en 1973, il y a presque 40 ans, dans le cadre des travaux préparatoires du 1er Congrès.
Le Parti doit être capable de diriger l’État et le gouvernement, de contrôler leur fonctionnement et l’application des orientations fixées, d’encourager, d’impulser et de contribuer à un meilleur travail des organes de gouvernement, mais en aucun cas les remplacer. Il les dirige à travers le contrôle, et ce terme doit être entendu comme vérifier, examiner et réviser, et jamais comme intervenir ou commander.
Même si cela ne figure pas dans le texte, c’est dans la pensée de tous, de toute la masse des militants : cette fâcheuse manie de commander doit cesser définitivement dans le Parti. Sa force est morale et non juridique, c’est pourquoi il faut avoir de l’autorité morale pour diriger le Parti et éduquer les masses dans cet esprit. C’est la force morale !
Le Parti dirige en veillant à ce que ses directives, de même que celles de l’État et du gouvernement, soient exécutées correctement et par ceux qui en ont la responsabilité.
Le Parti contrôle à travers ses structures et tous ses militants, de haut en bas et vice-versa, ce qui ne remet pas en cause le contrôle que doit exercer le gouvernement sur l’activité administrative qui lui incombe.
Le contrôle est simultané mais ne suppose aucune interférence. Dans une entreprise de production ou de services, le contrôle est exercé par l’administration de l’entreprise, par ses échelons supérieurs et par les organismes d’État ou gouvernementaux selon le cas, que ce soit la Cour des comptes, le Ministère public, les banques, les bureaux de l’administration fiscale, etc.
Les organisations de base du Parti exercent leur contrôle à travers leurs militants, qu’il s’agisse de simples travailleurs ou des dirigeants, en prêchant par l’exemple, d’où émane leur autorité. L’administration doit se conformer strictement au respect des normes juridiques en vigueur, sans cesser de transmettre aux organismes politiques supérieurs l’information pertinente. Le Parti veille à ce que les plans économiques et le budget soient conçus correctement et, une fois approuvés par le gouvernement et le Parlement, ils soient exécutés rigoureusement.
Il y a longtemps que ces concepts sont bien clairs, ils datent du 1er Congrès ; mais depuis nous avons oublié ces résolutions, ces accords, ce magnifique congrès et ils dorment dans les tiroirs. C’est pourquoi, presque un demi-siècle plus tard, il nous faut dépoussiérer les papiers que nous avons rédigés il y a quarante ans, parce que nous nous sommes consacrés à d’autres choses, pour une raison ou l’autre. C’est pourquoi nous défendons tellement le rôle de nos institutions et le fait que chacun fasse ce qui lui revient, sans interférer avec les tâches des autres, mais plutôt en nous soutenant mutuellement. Ces concepts ont été mis à jour, si bien qu’il s’impose, depuis la base, c’est-à-dire au niveau de la cellule même du Parti ou du Comité de base des Jeunesses, d’éduquer les militants dans ces principes et sur la procédure à suivre : chacun dans le cadre où il exerce ses activités ; comment appliquer les orientations adoptées par les Congrès ou la Conférences, comme dans ce cas, autrement dit inculquer ces principes aux militantspour qu'ils les intègrent à leurs actions. Point n’est besoin d’être philosophe !
C’est ce que nous devons enseigner, tout simplement, et les éduquer petit à petit lors des réunions, des stages ou quoi que ce soit, afin qu’ils sachent quelle est leur fonction, leur rôle ; mais pour exercer ce rôle il faut une force morale dans tous les sens. Je vous disais que, selon ma modeste opinion – cette question a été largement débattue hier par les commissions –, voilà l’aspect essentiel de ce que nous appelons le travail idéologique, et non pas les slogans vides et les phrases toutes faites.
Avant de conclure, j’estime nécessaire de dénoncer une fois de plus les brutales campagnes anticubaines incitées par le gouvernement des États-Unis et certains autres gouvernements traditionnellement engagés dans la subversion contre notre pays, avec la complicité de la grande presse occidentale et la collaboration de leurs salariés dans l’île, dans le but de discréditer la Révolution, de justifier l’hostilité et le blocus exercé contre la population cubaine, et de créer une cinquième colonne qui travaille à faciliter les plans visant à nous priver de notre indépendance et de notre souveraineté nationale.
Comme le souligne l’éditorial du quotidien Granma du lundi 23, les faits valent plus que mille mots. Les campagnes anticubaines n’entameront ni la Révolution cubaine, ni son peuple, qui continuera de perfectionner son socialisme. L’histoire démontrera une nouvelle fois que le mensonge, même répété, ne deviendra jamais une vérité, car comme l’a dit notre héros national José Marti, « un principe juste du fond d’une grotte est plus puissant qu’une armée ».
Camarades :
En moins d’une année nous avons tenu deux événements du Parti. Cette 1ère Conférence, et surtout le 6e Congrès, avec des accords transcendants pour le présent et l’avenir de la Révolution et du Socialisme à Cuba. La voie a été tracée. Avançons avec la même décision, le même courage, et la sérénité, la même fermeté idéologique dont on fait preuve en plus de 13 ans d’injuste incarcération nos Cinq Héros, pour la liberté desquels nous ne cesserons jamais de lutter, et auxquels nous adressons les salutations fraternelles des communistes et de tout le peuple cubain.
Merci beaucou
p (Applaudissements).
 
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