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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 15:48
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El provocador Orlando Gutiérrez Boronat
Percy Francisco Alvarado Godoy
 

La nouvelle ne surprend personne. Des représentants du Conseil National Syrien (CNS), le principal regroupement antigouvernemental en Syrie, et des membres de l’anti-cubaine Assemblée de la Résistance Cubaine (ARC), basée à Miami, souscrirent un "accord de collaboration", le 8 mai dernier, à l’hôtel Biltmore, à Coral Gables, Miami, dont l’intention est de "coordonner des actions" pour tenter le renversement inconstitutionnel des gouvernements syriens et cubains.

 

"Nous luttons pour un même idéal qui n’est autre que le respect des droits fondamentaux des peuples de Syrie et de Cuba", souligna la provocatrice Sylvia Iriondo, dont le père fut un remarquable agent de la CIA et membre de la défaite invasion mercenaire de Playa Giron. Cette dame, à la tête du groupuscule Mères et Femmes Antirépression pour Cuba (MAR), s’est mise en valeur en promouvant des activités subversives à l’intérieur de l’île, finançant la contre-révolution interne et envoyant des émissaires pour financer ses activités déstabilisatrices.

 

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"Opposants" syriens

Le CNS et l’ARC se rencontrèrent ils par hasard ? La vérité est que non. Cet accord est le résultat de la création d’un groupe de travail (Task Force) inter-agences et intergouvernemental, dans lequel participent conjointement la CIA, le Mossad, le M16, les sections ou Bureaux Cuba et Syrie du Département d’Etat, le renseignement militaire du Pentagone, des groupes d’influence juifs et anticubains au sein du Congrès et divers représentants de l’extrême droite, particulièrement Ileana Ros-Lehtinen. Il a été constitué avec la permission de divers gouvernements, qui ont pleinement connaissance de l’activité de ce groupe et de ses plans futurs, et parmi eux se distinguent les Etats-Unis, Israël, l’Arabie Saoudite, le Royaume Uni et d’autres pays de l’Union Européenne et de la Ligue Arabe. Trois gouvernements latino-américains ont été, vraisemblablement, consultés à ce sujet.

 

Ce groupe de travail fonctionne depuis quelques mois et s’est posé les objectifs suivants :

 

1) Coordonner des actions d’appui commun sur le plan international, développant une guerre médiatique de haute intensité, comptant sur de vastes ressources mises à sa disposition. En ce sens, ils envisagent l’emploi des réseaux sociaux pour les inonder par une attaque continue de distorsion de la réalité interne de Cuba et de la Syrie, s’appuyant sur des groupuscules contre-révolutionnaires internes, auxquels on a clairement défini leur rôle en vendant une image distorsionnée de leurs réalités nationales.

 

Dans le cas de Cuba, la SINA joue un rôle déterminant dans la coordination des actions provocatrices et déstabilisatrices. Dans le cas de la Syrie, divers centres opérationnels situés à Paris, Istanbul, Bagdad, Londres, et d’autres capitales européennes et arabes, accomplissent cette tâche inscrite dans la guerre idéologique.

 

2) Création d’un front uni et l’échange de stratégies communes, ayant comme base les expériences atteintes par les groupes contre-révolutionnaires dans leurs nations respectives. Pour cela, la force de travail étudie les possibilités, ambitionnées inutilement depuis des décennies, de promouvoir une fracture entre les FAR [1] et le MININT [2] de Cuba au sujet de la direction du pays, prenant comme base l’expérience obtenue en Syrie.

 

Devant l’impossibilité de promouvoir l’inclusion de mercenaires étrangers à l’intérieur de Cuba, comme ce fut le cas en Syrie, le groupe de travail tient bien clairement la création de conditions pour réactiver les actions terroristes développées contre Cuba dans les dernières décennies, réalisant des études de profils de la masse contre-révolutionnaire interne pour déterminer qui on pourra employer potentiellement à cette fin.

 

Dans ce sens, on étudie l’envoi de quelques instructeurs provenant d’Europe et de nations latino-américaines pour préparer, subrepticement, quelques contre-révolutionnaires dans le maniement d’explosifs, les techniques de subversion, et d’autres méthodes de guerre sale. La force de travail a évalué l’incorporation de quelques citoyens latino-américains, certains d’entre eux ayant servi en Irak et en Afghanistan, pour préparer des groupes d’infiltration afin de réaliser des sabotages à Cuba. On a aussi contacté des terroristes d’origine cubaine et des groupes comme Alpha 66, Comandos F4, entre autres, pour recruter des personnes qui s’entraîneraient dans des camps situés aux Etats-Unis ou dans l’un des pays latino-américains contactés.

 

3) Le groupe de travail s’est engagé à utiliser tous les canaux diplomatiques possibles pour sataniser internationalement les gouvernements de Bashar AlAssad et de Raul Castro, fondamentalement au sein des Nations Unies, de l’OEA, de la Ligue Arabe, employant pour cela un vaste réseau d’ONG, dans l’intention de déformer délibérément la situation des droits humains dans ces nations.

 

4) Le groupe de travail dispose de sources de financement à travers de comptes secrets déjà engagés pour les gouvernements impliqués, fondamentalement au moyen de comptes fantômes de la CIA, du Mossad, et d’autres agences, déguisés en contribution à des ONG.

 

5) On réalise des études pour pouvoir habiliter les canaux logistiques nécessaires pour faire venir les impliqués à Cuba et en Syrie, et toutes les ressources logistiques nécessaires pour remplir leurs missions.

 

En résumé, l’accord signé par la partie cubaine (Berta Antunez, Orlando Gutierrez, Silvia Iriondo, Laida Carro, Horacio Garcia, Raul Garcia et Luis Gonzalez Infante) et par la partie syrienne (l’Unité pour une Syrie Libre, la Commission Générale de la Révolution, le Groupe de Travail de l’Urgence Syrienne, l’American Syrian PAC, le Conseil Syrio-Americain et l’Organisation des Syriens Expatriés, parmi eux se trouvant Niman Shukairy et Mohamed Kawam) est seulement une couverture de quelque chose de plus grand.

 

Beaucoup pourraient taxer ce travail de spéculatif et sans fondement, mais ceux qui connaissent comment fonctionnent les services ennemis, savent que l’ont ne fait pas un pas public sans avoir avant créé l’infrastructure secrète pour l’articuler ou, au moins, le Groupe de Travail chargé de l’exécuter. L’important est de rester vigilants et d’avoir à l’esprit que l’ennemi se déplace dans l’ombre. Cela il faut le faire, bien qu’on sache, d’avance, qu’un "printemps arabe" à Cuba est une simple masturbation d’un ennemi entêté, rêveur, mais dangereux.

 

Percy Francisco Alvarado Godoy

 

http://www.rougemidi.org/spip.php?article6859#nh1

Traduit de l’espagnol par Gérard Jugant

Source

[1] Forces Armées Révolutionnaires de Cuba

[2] Ministère de l’Intérieur de Cuba

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 10:01

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Livia Rodriguez Delis Granma


LE gouvernement des États-Unis se trouve de plus en plus seul dans sa tentative d’isoler Cuba afin de détruire la Révolution et éliminer toute trace d’exemple de démocratie et de solidarité que représente l’île pour le monde.

 

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Le rejet de la politique étasunienne de blocus économique, commercial et financier à l’encontre de Cuba s’accroît de jour en jour, y compris aux États-Unis.

Il faut dire que Washington n’a plus d’arguments pour accuser injustement la nation caribéenne et maintenir des mesures criminelles comme le blocus imposé depuis plus de 50 ans, dont les dommages économiques directs infligés au peuple cubain dépassent aujourd’hui les 975 milliards de dollars, calculés sur la valeur en baisse du dollar par rapport à l’or.


Le rejet de la politique étasunienne à l’encontre de Cuba s’accroît de jour en jour, y compris aux États-Unis. Récemment, la Conférence des Évêques catholiques de ce pays a adressé une lettre à la Secrétaire d’État, Hillary Clinton, pour demander le rétablissement des relations diplomatiques avec Cuba et la levée des restrictions de voyage vers l’île.


Dans un courrier, l’évêque Richard E. Pates, de Des Moines (Iowa), président du Comité de justice internationale et paix de la Conférence, a souligné l’intérêt d’avoir Cuba comme partenaire pour le commerce étasunien.


Des opinions semblables à celles de l’évêque se sont fait entendre au sein même du Sénat étasunien. Dans des déclarations à la presse, le démocrate Jeff Bingaman a qualifié la politique extérieure nord-américaine envers Cuba de dépassée, en comparaison avec celle des pays de l’Amérique latine envers Cuba.


Selon le président du Comité de l’Énergie et des ressources naturelles du Sénat, les règlementations concernant Cuba sont décidées sans tenir compte des intérêts nationaux, insistant sur le fait que cette politique devait changer.


Jeff Bingaman, qui dirige également un sous-comité sur le commerce international a fait ces déclarations après avoir constaté l’échec du récent 6e Sommet des Amériques en Colombie, qui a mis en évidence l’isolement des États-Unis.


Par ailleurs, il a exhorté le président Barack Obama, ou son éventuel adversaire républicain aux prochaines élections présidentielles du 6 novembre, à adopter une position en faveur de la normalisation des relations avec Cuba et, par conséquent, contraire à celle dictée par les secteurs les plus réactionnaires de la communauté cubano-étasunienne.


Une position reprise également par le Conseil pour les affaires hémisphériques (COHA), qui a critiqué la subordination de la politique extérieure des États-Unis aux secteurs de l’extrême droite anti-cubaine de la Floride. Cette organisation non gouvernementale, créée en 1975, a signalé dans un document les propositions du président cubain Raul Castro d’entamer un dialogue respectueux avec les États-Unis, dans des conditions d’égalité. « Cependant, Washington continue d’apporter son soutien irrationnel et imprudent à une politique qui a démontré qu’elle était une erreur manifeste », a-t-il affirmé.


Il a mentionné également le soutien que l’Assemblée générale de l’ONU apportait à Cuba lors du vote contre le blocus, et il a assuré que les États-Unis sont perdants, aussi bien sur le plan du prestige que sur celui des opportunités commerciales.


À ce sujet, la communauté internationale continue de se prononcer. Les voix qui dénoncent cette mesure unilatérale sont de plus en plus fortes. En effet, son caractère extraterritorial étend la mesure à tout pays, organisation ou entreprise qui tente d’établir des relations commerciales avec Cuba.


À propos de cette politique de génocide à l’encontre du peuple cubain, le candidat aux élections présidentielles françaises pour le Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, a signalé que le gouvernement nord-américain viole systématiquement la Résolution de l’ONU, tandis que l’avocat luxembourgeois Gaston Vogel a qualifié le blocus de crime, et il a exigé qu’il soit dénoncé comme tel devant la communauté internationale.


 

Quant au gouvernement nord-américain, il prétend persuader l’opinion publique internationale qu’il a mis en place une politique de changements positifs envers Cuba : des changements qui cependant se révèlent parfaitement insuffisants, car ils ne contredisent en rien l’essence criminelle du blocus, qui est de rendre « par la faim et le désespoir le peuple cubain ».

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 00:13

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Par Reynaldo Henquen RHC

Par María Josefina Arce.

La société chilienne redoute une aggravation des violences policières suite à l’installation d’une base d’entraînement militaire financée par les forces armées nord-américaines. De nombreux Chiliens ont vu la construction de cette base militaire comme un nouvel exemple de la politique interventionniste des Etats-Unis en Amérique Latine.


Le député du Parti Communiste Chilien Hugo Gutiérrez s’est dit inquiet de l’entraînement militaire auquel seront soumis les policiers chiliens. Il a estimé que cet entraînement pourrait conduire à une répression accrue contre les nombreux mouvements sociaux qui agitent le Chili.


Ce n’est pas par hasard si l’installation de cette base militaire est intervenue quelques jours avant la tenue du Sixième Sommet des Amériques à Carthagène des Indes, au cours duquel Washington a clairement montré quelles étaient ses positions en matière de politique régionale.


L’objectif des Etats-Unis n’est pas de favoriser l’inclusion sociale, la coopération et le développement durable, loin de là. La politique des gouvernements qui se sont succédés à la tête des Etats-Unis a toujours été de protéger les intérêts économiques nord-américains et de soutenir sur toute la planète les gouvernements qui leur sont favorables.


Beaucoup comparent déjà le nouveau centre de formation militaire à l’Ecole des Amériques, une institution tristement célèbre créée en 1946 au Panamá, pour soit disant promouvoir la stabilité en Amérique Latine : en réalité, cette « école » n’a produit que des tyrans et des dictateurs et les Latino-américains ont fini par l’appeler l’Ecole des Coups.


La CommissionEthiquecontre la Torture au Chili a dénoncé cette subordination des forces armées chiliennes aux ordres de l’Armée nord-américaine, une armée qui a semé la souffrance dans le monde depuis de longues années et dont le Chili connaît bien les méfaits, suite au coup d’Etat de septembre 1973, fomenté par les Etats-Unis.


L’Ecole des Amériques était étroitement liée au régime de Pinochet : un article publié dans les années 1990 révélait que le colonel José Feliciano, commandant de l’Ecole, conservait dans son bureau une lettre envoyée par Pinochet en 1991 et une épée également envoyée par le dictateur chilien.


Même si en 2001 l’Ecole a été rebaptisée Institut de l’hémisphère occidental pour la sécurité et la coopération, son essence reste identique : en avril 2002, ce sont des militaires formés dans ce centre qui ont dirigé le coup d’Etat manqué contre le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez.


Les Latino-américains n’ont pas oublié les centaines de milliers de personnes assassinées pour des raisons politiques, les centaines de milliers de personnes torturées, les exilés et les prisonniers politiques et la sinistre histoire des diplômés de l’Ecole des Amériques. 

 

C’est pourquoi la société chilienne est sur ses gardes, elle ne veut pas revenir aux pages les plus sombres de son histoire.   La Commission Ethique contre la Torture au Chili a indiqué, à juste titre, que la sécurité et la paix ne peuvent être apportées par la répression et les dictatures militaires, mais par la reconnaissance et le respect absolu des droits de l’Homme.

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 22:54

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Jean-Guy Allard Granma

La dénommée Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) dénoncée comme une façade de l’appareil de renseignement des États-Unis, vient d’interdire à un chercheur de renom l’accès aux documents relatifs à ses opérations à Cuba, qu’elle considère comme « secrets ».

L’USAID a refusé de divulguer des informations importantes concernant les activités de la Freedom House à Cuba de janvier 2000 à décembre 2007, comme le demandait le journaliste Tracey Eaton, rédacteur en chef du site Along the Malecon. Les documents ont été demandés en vertu de la Loi fédérale d’accès à l’information, le Freedom of Information Act (FOIA).

Dans sa réponse à Tracey Eaton, cette agence controversée cite une exemption de la FOIA qui lui permet de ne pas révéler « les secrets commerciaux, les informations commerciales ou financières » qui sont considérés comme « privés ou confidentiels », mais aussi les secrets liés à des opérations de renseignement, clandestines et évidemment illégales. L’exemption est assez vague pour cacher la plupart des informations aux yeux du public », explique Eaton sur son site Internet.

ENVOI Clandestin DE MATÉRIEL ÉLECTRONIQUE DANS L’ÎLE

L’USAID a signé en 1999 un contrat avec la Freedom House, accompagné de 11 accords supplémentaires, qui mentionne les programmes de travail de l’organisation à Cuba.

Le document fait état « de partenaires étrangers » et « de partenaires vivant à l’étranger», sans les identifier.

L’agence connue pour se livrer à la déstabilisation, sous le couvert de l’aide au développement, a implicitement reconnu en 2008 le caractère secret et illégal de ses activités d’espionnage à Cuba.

Le 14 mai de cette année, Jose « Pepe » Cardenas, chef de file cubano-américain, et aussi à la tête de l’USAID pour l’Amérique latine, a présenté lors d’une réunion convoquée à Washington, la façon de distribuer les 45 millions de dollars affectés à la subversion à Cuba par l’intermédiaire de ce qu’il a appelé « des institutions expérimentées ».

Il a dit qu’il favoriserait l’envoi clandestin de matériel électronique dans l’île par le biais d’intermédiaires européens et latino-américains afin d’effectuer des opérations qui ne peuvent être menées légalement ; de permettre l’entrée d’agents à Cuba, en utilisant ce qu’on appelle les licences humanitaires pour mener des « évaluations sur le terrain ».

ACTIVITÉS EN DEHORS DE LA LOI

En plus de ces propositions pour lesquelles il a sollicité des offres, Cardenas a déclaré que l’agence promettait le secret absolu à ses collaborateurs : leurs activités ne seraient jamais divulguées, « y compris en passant outre la Loi FOIA de demande d’accès à l’information ».

Les garanties données par Cardenas au nom de l’agence ont abouti, entre autres, à l’attribution d’un contrat lucratif à la firme Development Alternatives Inc » (DAI), dont le sous-traitant, Alan Gross, a été arrêté plus tard à Cuba et condamné pour ses activités illégales. L’USAID a refusé à Tracey Eaton des copies des propositions faites par José Cardenas dans cette affaire.

Dans des textes de l’USAID précédemment publiés, il est fait référence à l’installation à Cuba d’une « capacité de développement qui devrait inclure la possibilité d’établir un espace de bureaux, de télécommunications, de moyens de transport, l’identification et le recrutement du personnel qui effectuerait des achats locaux, et « d’autres actions. »

Parallèlement aux sales activités de l’USAID, un autre organisme fédéral, le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion (Broadcasting Board of Governors) a récemment embauché la firme israélienne RRSat Global Communications avec pour mission la transmission par satellite de programmes de propagande étatsuniens directement dans les téléviseurs cubains.

Par ailleurs, un contrat a été attribué à Washington Software, une entreprise « de propriété asiatique », pour envoyer des messages de propagande à des milliers de téléphones portables cubains – sélectionnés à partir d’une source inconnue par le BBG – Les États-Unis investissent un milliard de dollars chaque année dans les opérations soi-disant « humanitaires » en Amérique latine et dans les Caraïbes, menées par son de l’Agence pour le développement international (USAID).

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 22:45

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Par Reynaldo Henquen

Carthagène, 14 avril, (RHC)- Les Etats-Unis et le Canada ont fait échouer une initiative de dernière minute d’inviter Cuba au VIe Sommet des Amériques dans la ville colombienne de Carthagène des Indes .

 Le ministre argentin des Affaires étrangères, Héctor Timerman, a révélé que plusieurs pays avaient même demandé que la chef de la diplomatie colombienne, María Angela Holguín, appelle par téléphone le Président de Cuba, Raúl Castro pour qu’il prenne part à la session de ce samedi, mais la position de Washington et d’Ottawa ont fait échouer cette initiative.  

Pour sa part, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Nicolás Maduro a fustigé la position de ces deux pays. Il a critiqué le manque de démocratie à l’intérieur de ce type de rencontres car sur 34 pays 32 sont d’accord sur le thème de Cuba et de la souveraineté de l’Argentine sur les Iles Malouines.

“Soit, les États-Unis et le gouvernement de droite du Canada écoutent les autres et rectifient à temps ou il n’y aura plus de Sommet de ce type » a indiqué le chef de la diplomatie vénézuélienne.  

Nicolás Maduro a ajouté qu’au cours de la première session des ministres des Affaires étrangères il y eu aussi un grand appui à l’idée d’une révision de la politique anti-drogue et même de la dépénalisation et la régulation des drogues en vertu d’une proposition du Président du Guatemala, Otto Pérez Molina.

Pour sa part, le Président vénézuélien Hugo Chávez a signalé à Caracas au cours d’une manifestation gigantesque.

« Je parle du Sommet des Amériques, avec tout mon respect pour tous les gouvernements qui y sont convoqués et qui y assistent ou qui n’y assistent pas comme cela est le cas du Président équatorien Rafael Correa. Nous exprimons depuis ici, notre solidarité avec la position digne et ferme du gouvernement de l’Équateur sur le thème Cuba.

Rafael Correa a dit que si Cuba n’était pas invitée, il n’irait pas au Sommet. Je crois vraiment que si les gouvernements des Etats-Unis et du Canada refusent de discuter des thèmes tellement chers à l’Amérique Latine et aux Caraïbes comme le thème de la Cuba sœur et solidaire ou le thème de la souveraineté de l’Argentine sur Iles Malouines, à quoi bon  continuer à tenir ce type se sommet ? »

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 18:56

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Eva Lacoste


Washington poursuit sa politique de déstabilisation en Amérique du Sud à coups de millions de dollars, et s’apprête à financer en 2012 la campagne présidentielle d’opposition au président Chavez. Avec l’objectif de reprendre le contrôle des ressources pétrolières du Venezuela et de conforter son influence dans la région.


Le président Obama réclamait en février un acompte de 5 millions de dollars sur le budget national 2012 pour soutenir les groupes d’opposition à Hugo Chavez. Au moment où la faillite d’un système comptabilise 43,6 millions de citoyens étasuniens vivant sous le seuil de pauvreté. Et encore ne s’agit-il que d’une toute petite partie du financement prévu en 2012, où se déroulera au Venezuela une double élection, présidentielle et régionale.

 

Lire la suite de cet article sur Tlaxcala


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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 00:36

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Par Iroel Sánchez. Tiré de “La Pupila Insomne

Le 20 décembre dernier la Congolaise Samba Martine est morte de méningite. Non seulement elle n’a jamais reçu de l’attention médicale, mais qui plus est cette maladie ne lui a jamais été diagnostiquée parce qu’au CIE, le Centre d’internement pour Etrangers de Madrid, il n’y pas de service d’infirmerie.


Un individu qui y a été, a donné son témoignage à la chaîne de télévision La Sexta. Il a expliqué qu’on peut y trouver jusqu’à 8 êtres humains enfermés dans un local sans accès aux services sanitaires et dans des conditions d’hygiène déplorables. Les CIE ont reçu le qualificatif des “ mini Guantanamos d’Espagne”, à cause des atrocités qui y sont commises contre des personnes qui n’ont pas été soumises à aucun procès légal.


Cependant, des médias espagnols et des hommes politiques comme le député du Parti Populaire Teófilo de Luis font un grand tapage suite au décès à Cuba d’un prisonnier, qui selon la presse de Miami serait mort « à cause d’une pneumonie qu’il a attrapée lorsqu’il a refusé de mettre l’uniforme de prisonnier et qu’il s’est déclaré en grève de la faim ».


On dit que cette personne est morte à l’hôpital provincial de Santiago de Cuba, où elle a été transférée depuis le poste médical de la prison, dans une tentative pour sauver sa vie.


Le mort s’appelait Wilmar Villar. Le journal  El Nuevo Herald, de Miami, a dit qu’il avait été condamné à 4 ans de prison pour “coups et blessures, outrage et résistance”. Malgré cela il est considéré comme un  “dissident”, car, se laissant manipuler par des individus sans scrupules, il a laissé sa santé se détériorer jusqu’à un point de non retour, ce que ceux qui ont besoin de le présenter comme un trophée dans leur guerre médiatique contre notre île ce sont apprêtés à fêter à l’avance.


La mort d’un être humain est toujours douloureuse, mais tout semble indiquer que certaines sont plus douloureuses que d’autres, en fonction d’intérêts politiques obscurs. D’une part nous avons une personne qui sans avoir été jugée par aucun délit, meurt sans recevoir une attention médicale en conditions infrahumaines et d’autre part, le décès d’un individu qui avait été condamné par un  tribunal pour avoir commis des faits de violence, est brandit comme instrument contre la révolution cubaine, et cela malgré le fait qu’à Cuba, l’attention médicale est à la portée de tous, indépendamment de leur condition légale ou politique y compris la protection contre la méningite moyennant un vaccin mis à point par des scientifiques cubains et qui a sauvé de millions de vie dans le monde entier. Mais curieusement, le nom de Samba Martín, assassinée par la  “démocratie”, espagnole restera méconnu de beaucoup de personnes, alors que celui de Wilmar Villar est brandit en ce moment par la politique  médiatique qui l’a conduit à la mort pour présenter Cuba  comme étant «  une dictature.»

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 22:38

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Par Michele Claverie

New York, 21 janvier (RHC) –Lyvita Gomes, âgée de 52 ans, détenue dans une prison de la banlieue de Chicago est morte après une grève de la faim, le 3 janvier. D’origine indienne, elle vivait dans un hôtel de  Vernon Hills, quand elle a été arrêtée le 14 décembre dernier car elle ne s’était pas présentée à une citation à la cour. Une information publiée sur le site Internet du journal  The Huffington Post a rendu compte du fait, mais ni la Maison Blanche, ni le Département d’Etat  ne s’en sont préoccupés, pas plus que de ce qui est arrivé à trois grévistes de la faim en Californie.

En Californie il y a eu une grève  de la faim massive des prisonniers qui s’est terminée par la mort en novembre dernier de trois d’entre eux. Ils étaient en grève depuis le 22 septembre. Johnny Owens Vick et un autre prisonnier ont été confinés à l’Unité Spéciale de Sécurité de Pelican Bay. Hozel Alanzo Blanchard était reclus dans l’Unité de Ségrégation Administrative de Calipatria(ASU).

Les prisonniers des cellules voisines ont été témoins de la mort de  ces hommes. Les gardiens n’ont prêté aucune assistance ni aux prisonniers de Pelican  Bay ni à Blanchard. Les gardiens ont ignoré plusieurs heures  les cris qui demandaient du   secours, de celui qui n’est pas identifié de Pelican Bay et quand finalement ils se sont rendus dans sa cellule il était mort.

Leurs familles, ainsi que leurs avocats ont des difficultés pour obtenir une information sur les circonstances de leurs morts. Le Département de Correction et de Réhabilitation, CDCR, est obligé de faire une autopsie dans le cas de morts suspectes et de faire un rapport annuel sur tous les décès dans le système.

La grève de la faim de septembre, à laquelle ont participé au moins 12 000 prisonniers dans au moins 13 prisons de la Californie, à été organisée dans le cadre de cinq appels demandant de mettre fin aux pratiques de châtiment en groupe, aux longues périodes de confinement solitaire et aux abus pour la  validation des prisonniers et la demande d’information.

« Si le public et les congressistes ne continuent pas de faire pression sur le CDCR, le Département pourrait facilement tout cacher sous le tapis » a dit Emily Harris la Coordonnatrice de l’Etat en Californie de l’Organisation Union pour un Budget Responsable.

RHC

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 11:04

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Par Tania Hernández RHC

Par María Josefina Arce

Le territoire illégalement occupé par les Etats-Unis dans l’Est de Cuba est devenu, ces dernières années, le théâtre de la violation flagrante des droits humains de centaines de personnes, emprisonnées pour avoir eu, soit disant, des liens avec le terrorisme.

Dernièrement, de nombreuses voix se sont élevées de par le monde pour demander au président Barack Obama qu’il tienne sa promesse électorale d’il y a quatre ans et qu’il ferme la prison de la base navale de Guantanamo, où plus de 700 personnes ont été détenues en l’absence de tout cadre juridique.

À ce jour, plus de 600 personnes ont été libérées du camp de Guantanamo, 8 personnes y sont mortes et 171 autres y sont toujours emprisonnées sans aucune garantie juridique.

Mais la présence nord-américaine à Guantánamo viole également les droits des plus de onze millions de Cubains qui revendiquent sans relâche leur souveraineté sur cette portion de territoire, aux mains des Etats-Unis depuis le début du XXè siècle en vertu d’un traité imposé à la jeune République de Cuba par les Etats-Unis, qui menaçaient de ne pas retirer leurs troupes de Cuba.

Dans un article publié dans le New York Times, l’universitaire Jonathan Hamsen, estime que le temps est venu de rendre cette enclave impérialiste à Cuba.

Il faut dire que depuis sa création en décembre 1903 et pendant toute la période de la république néocoloniale, cette base navale a servi de point d’appui aux gouvernements corrompus et sanguinaires soutenus par les Etats-Unis. En pleine lutte insurrectionnelle dans la Sierra Maestra de nombreux avions de guerre de la dictature de Fulgencio Batista étaient venus s’y réapprovisionner en bombes et en combustible pour bombarder la population civile de la zone contrôlée par l’armée rebelle.

À partir du triomphe de la Révolution en 1959, cette enclave impérialiste a servi de  base arrière pour les opérations de provocation et les agressions des troupes de l’enclave et des contre-révolutionnaires qui y trouvaient refuge après avoir commis des crimes et d’autres méfaits. A l’inverse, Cuba est toujours restée sereine face à l’occupation illégale de cette portion de son territoire et les autorités cubaines ont dénoncé les tortures qui y étaient perpétrées.

Le maintien de la base navale nord-américaine de Guantanamo constitue une atteinte à la dignité et la souveraineté du peuple cubain, qui demande le retrait inconditionnel des troupes étrangères qui y sont cantonnées et attend patiemment que justice soit faite et que Cuba puisse enfin récupérer sa souveraineté sur cette partie de son territoire.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 22:54

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La «démocratie» que nous ont
léguée les yankees

Lazaro Barredo Medina

LE processus d’ « américanisation » de Cuba, qui s’est inscrit au 19e siècle dans la pensée politique nord-américaine, s’exprimait avec un mépris absolu des Cubains.

Un fois leurs buts atteints, avec l’intervention dans la guerre hispano-cubaine, alors que les mambises avaient pratiquement gagné la guerre contre l’Espagne, le général Leonardo Wood, gouverneur nord-américain à Cuba, écrivait au secrétaire de la Défense étasunien, E. Root : « Tous les Américains et tous les Cubains qui regardent vers l’avenir savent que l’île va faire partie des États-Unis, et que c’est aussi important pour nous que pour eux de consolider cette position. »


L’ambition des grandes puissances européennes de se partager le monde à la fin du 19e siècle, et la nécessité diplomatique nord-américaine d’éviter des frictions au milieu de ces contradictions, et par ailleurs la résistance de la majorité des Cubains à l’annexion, obligea les États-Unis à trouver une formule qui donnerait aux Cubains leur république, laquelle resterait « sous contrôle », s’ils parvenaient à faire élire des hommes qui acceptaient de se plier aux intérêts nord-américains.


C’est sur cette base que le 9 février 1901, le secrétaire à la Défense E. Root envoya une lettre au gouverneur Wood pour lui préciser les cinq conditions qui devaient servir de base aux relations entre Cuba et les États-Unis.


1. reconnaître le droit aux États-Unis d’intervenir dans les affaires internes de Cuba,

2. restreindre les droits de Cuba de signer des accords et des traités avec des puissances étrangères ou de leur concéder tout type de privilèges sans accord préalable des États-Unis,

3. restreindre les droits de Cuba d’obtenir des emprunts à l’étranger,

4. reconnaître le droit aux États-Unis d’acquérir des terres et de posséder des bases navales à Cuba.

5. reconnaissance et observation par Cuba de toutes les lois promulguées par les autorités militaires nord-américaines et les droits découlant de ces lois.

Le sénateur Orville H. Pratt, en présentant son amendement devant le Congrès nord-américain, accepta ces cinq points, auxquels il ajouta trois clauses supplémentaires :

6. le gouvernement de Cuba exécutera et, en cas de nécessité, accomplira les projets déjà en marche, ainsi que d’autres qui seront convenus mutuellement concernant l’assainissement de la population de l’île, afin d’éviter le développement d’épidémies et d’infections, et protéger ainsi la population et le commerce de Cuba, ainsi que le commerce et la population des ports du Sud des Etats-Unis.

7. l’île des Pins sera exclue des limites de Cuba prévues par la Constitution, la laissant de côté en vue d’un futur arrangement concernant sa propriété ;

8. le gouvernement de Cuba inscrira les précédentes dispositions dans un Traité permanent avec les États-Unis.


C’est ainsi que naquit, au Congrès des États-Unis, l’Amendement Platt, que les Cubains seraient contraints d’inscrire dans leur Constitution républicaine.


Quelques jours après l’approbation de l’Amendement Platt, le général Wood écrivit à Théodore Roosevelt, alors vice-président des États-Unis : « Il est évident qu’avec l’Amendement Platt, nous avons laissé peu ou pas du tout d’indépendance à Cuba… Ce qui convient maintenant c’est d’obtenir l’annexion. Cela demandera un peu de temps… Avec le contrôle que nous avons sur Cuba, et qui sans doute avant peu se transformera en possession, nous auront rapidement le contrôle de tout le commerce du sucre dans le monde. Je crois que Cuba est une acquisition des plus souhaitables pour les États-Unis. »

Quant à l’arrogant général Leonard Word, non seulement « il organisa » le scrutin, mais « il s’offrit » comme « observateur » des premières élections « démocratiques » qui devaient décider des postes les plus importants du gouvernement cubain.

Non seulement Wood exerça une très forte pression sur une grande partie des parlementaires cubains pour parvenir à ses fins, il manœuvra également pour limiter la participation du peuple à ces élections qui eurent lieu le 31 décembre 1901. Les conditions imposées par les scrutateurs nord-américains ne permirent l’accès au vote qu’à 7% de la population : sur les 1 572 797 habitants, seuls 150 648 électeurs purent s’inscrire sur les listes du fait des restrictions établies par la Loi électorale promulguée par le gouverneur Wood, et le nombre de votants s’éleva à 110 816. C’est ainsi que se déroulèrent les premières élections « démocratiques » cubaines organisées par les États-Unis.

LES RESTRICTIONS DU GOUVERNEUR MILITAIRE YANKEE

Telles étaient les conditions imposées par les yankees pour participer à cette bataille électorale de la « nouvelle » et « indépendante » nation cubaine : être un homme natif de Cuba ou fils de natif de Cuba, né pendant la résidence temporaire de ses parents à l’étranger ; ou espagnol, qui conformément à l’article 9 du Traité de Paris, n’aurait pas déclaré sa décision de conserver sa nationalité espagnole. Les femmes furent exclues du droit de voter ou d’être élues.

Avoir 21 ans au minimum; résider dans la commune choisie pour voter  au moins 30 jours consécutifs, et remplir en outre n’importe laquelle des conditions suivantes : savoir lire et écrire ou posséder des biens meubles ou des immeubles pour une valeur de 250 pesos en monnaie étasunienne (ce qui représentait une vraie petite fortune à cette époque), ou avoir servi dans l’Armée de libération cubaine avant le 18 juillet 1898, et avoir été démobilisé « sans avis défavorable ».

Comme on pouvait s’y attendre, dans un pays miné par l’analphabétisme et ruiné par la guerre, les conditions exigeant savoir lire et écrire et posséder des biens étaient des facteurs d’exclusion pour une grande partie de la population, notamment d’origine africaine, appartenant aux couches les plus pauvres et qui, depuis toujours, s’étaient vues refuser le droit à l’instruction. Les occupants ne souhaitaient pas se mettre à dos les membres de l’Armée de libération, mais nombre des habitants de l’ouest de l’île, la plus peuplée à cette époque, n’avaient pas pris part à la guerre.

Ce dernier jour de l’année 1901, le Cubano-américain Tomas Estrada Palma fut désigné candidat des États-Unis aux premières élections cubaines, et il eut comme adversaire Bartolomé Maso, major général de l’Armée de libération cubaine, et dernier président de la République en armes. Cependant, face à l’absence de garanties électorales, le général Maso décida de retirer sa candidature, si bien qu’Estrada Palma, devenu candidat unique, enleva les élections sans aucune opposition.

La revue Review of Reviews décrivit la conception républicaine envisagée pour Cuba à la fin de la dernière année du 19e siècle en ces termes : « La nouvelle Cuba sera une nation, mais non un pouvoir souverain. Sur le plan intérieur, elle possèdera l’indépendance que son peuple désirait et pour laquelle il s’est battu. Sur le plan extérieur, Cuba sera une dépendance et sera sous la protection du grand pouvoir américain ».

Cela lui garantissait la composition du premier gouvernement républicain cubain. Parmi les ministres ou secrétaires du gouvernement qui partagèrent la direction du pseudo État cubain avec Estrada Palma, neuf avaient appartenu au Parti autonomiste disparu, dont les principales figures avaient été au service de la métropole espagnole à la direction de l’État colonial cubain ; six étaient des membres d’importantes familles de l’oligarchie sucrière créole, et six autres – y compris des figures qui d’une façon ou d’une autre avaient participé à la Révolution de 1895 – avaient assumé de hautes charges sous le gouvernement d’occupation nord-américain.

Voilà donc le processus de « démocratie » que les yanquis prévoyaient et continuent de prévoir pour le peuple cubain. Quiconque pourrait en douter, devrait prendre le temps de lire les chapitres un et deux de la Loi Helms-Burton, approuvée par le Congrès des États-Unis en 1996.

Granma

 
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