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8 juin 2009
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20:01
par Daniel Richard
Les finissantes du Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption resteront marquées au fer rouge, de leur expérience à Cuba. (Photo : Courtoisie) Voir toutes les photos Six étudiantes gardent des souvenirs impérissables de leur séjour à Cuba Six étudiantes et une enseignante du Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption ont vécu une expérience dont ils souviendront pendant des années, alors qu'ils reviennent tout juste de Cuba. Ces étudiantes, du programme « Techniques d'éducation à l'enfance » y ont passé deux semaines durant le mois de mai, dans le cadre d'un stage de fin de programme. Elles ressortent de l'expérience tout à fait grandies. « Nous avons fait tellement d'apprentissages et nous gardons tant de souvenirs qu'il est difficile de faire le point », commentent-elles. Valérie Cossette, Rachel Lépine, Roxane Sylvain, Claudia McManiman, Sabrina Peloquin-Rioux et Josée Lespérence, enseignante, se sont envolées le 2 mai en direction de la garderie Circulo Infantil Juan Oscar Alvaredo . Il s'agit en fait d'une garderie, en plus d'un dortoir pour les orphelins, âgés de trois à six ans. Même objectif, démarche différente Selon les étudiantes, si les éducatrices cubaines poursuivent le même objectif, la méthode pédagogique pour y arriver est tout à fait différente. « Ici, nous agissons comme des guides pour les enfants. Nous les accompagnons dans leur éducation et nous allons partir du niveau de l'enfant pour faire son apprentissage. À Cuba, la façon de procéder est beaucoup plus directive. L'enfant doit s'adapter à l'apprentissage, observe une des étudiantes. Au Québec, nous passons plus de temps avec chaque enfant. Ce qui n'est pas le cas là-bas, où les activités sont plus centrées sur la notion de groupe. Nous passions beaucoup de temps avec les enfants de façon individuelle et ces attentions plaisaient beaucoup aux enfants, car ils ne sont pas habitués à être traités de la sorte. »
Si les finissantes ont assuré respecter les démarches de leurs homologues cubains, elles ont avoué qu'elles n'utiliseront pas le même principe au Québec. En contrepartie, l'adaptation n'a pas été ardue. « Nous n'avons pas eu de difficulté, car nous étions ouvertes à tout ce qu'ils nous proposaient, et vice-versa. Avant de partir, nous étions conscientes du dépaysement qui nous attendait. Nous n'avions aucune attente et c'était en quelque sorte le défi », notent conjointement les filles. Un peuple peinturé de fierté La fierté des cubains a certainement été une des caractéristiques qui a le plus frappé les stagiaires : « Le plancher était lavé trois fois par jour. Les enfants portent tous des uniformes sans le moindre pli. Lorsqu'une fille a une couette déplacée dans les cheveux, l'éducatrice la replace aussitôt. Ce n'est pas comme chez nous. »
Elles ajoutent que si les jeunes Québécois sont plus avancés sur le plan académique, les Cubains le sont davantage au chapitre des connaissances sur leur pays. Ils commencent à toucher à la politique à trois ans et ils connaissent déjà les héros de leur pays.
En ce qui a trait à l'éducation, Mme L'Éspérence croit que les Cubains ont une longueur d'avance sur les ressources qu'ils possèdent. Tous les enfants et les éducatrices sont vus mensuellement par un médecin. Au Québec, il y a des cours d'éducation choix de carrière au secondaire. Ce n'est pas le cas à Cuba, alors que ces cours sont enseignés dès le primaire. Dans toutes les garderies et écoles, il y a toujours une infirmière sur place. La santé et l'éducation fonctionnent conjointement.
« Malgré les nombreuses différences idéologiques entre les deux territoires, nous avons beaucoup appris, puisque ça nous a permis de constater que différentes démarches peuvent arriver à un résultat positif », concluent-elles.
Si les finissantes ont assuré respecter les démarches de leurs homologues cubains, elles ont avoué qu'elles n'utiliseront pas le même principe au Québec. En contrepartie, l'adaptation n'a pas été ardue. « Nous n'avons pas eu de difficulté, car nous étions ouvertes à tout ce qu'ils nous proposaient, et vice-versa. Avant de partir, nous étions conscientes du dépaysement qui nous attendait. Nous n'avions aucune attente et c'était en quelque sorte le défi », notent conjointement les filles. Un peuple peinturé de fierté La fierté des cubains a certainement été une des caractéristiques qui a le plus frappé les stagiaires : « Le plancher était lavé trois fois par jour. Les enfants portent tous des uniformes sans le moindre pli. Lorsqu'une fille a une couette déplacée dans les cheveux, l'éducatrice la replace aussitôt. Ce n'est pas comme chez nous. »
Elles ajoutent que si les jeunes Québécois sont plus avancés sur le plan académique, les Cubains le sont davantage au chapitre des connaissances sur leur pays. Ils commencent à toucher à la politique à trois ans et ils connaissent déjà les héros de leur pays.
En ce qui a trait à l'éducation, Mme L'Éspérence croit que les Cubains ont une longueur d'avance sur les ressources qu'ils possèdent. Tous les enfants et les éducatrices sont vus mensuellement par un médecin. Au Québec, il y a des cours d'éducation choix de carrière au secondaire. Ce n'est pas le cas à Cuba, alors que ces cours sont enseignés dès le primaire. Dans toutes les garderies et écoles, il y a toujours une infirmière sur place. La santé et l'éducation fonctionnent conjointement.
« Malgré les nombreuses différences idéologiques entre les deux territoires, nous avons beaucoup appris, puisque ça nous a permis de constater que différentes démarches peuvent arriver à un résultat positif », concluent-elles.
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