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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 21:57

(Roberto Pérez Betancourt)

Lorsqu´a été connue la nouvelle de l´imminente arrivée de Fidel
Castro à New York, le 19 septembre 1960, des centaines de journalistes
se sont lancé pour avoir la primatie de l´information mais aucun
d´entre eux n´avait prévu que le leader de la Révolution Cubaine
déciderait de camper dans les jardins des édifices de l´Organisation des
Nations Unies.
Ceux qui ont assisté à cet événement se rappellent encore les
détails du « flash » qui a circulé sur les télétypes du monde
entier et qui a même obligé les éditeurs de la grande presse à modifier
leur première page.
Arrivé avec son sac à dos, Fidel conduisait la délégation
cubaine qui devait assister à la quinzième session de l´Assemblée
générale de l´ONU. Le secrétaire général de cette organisation, Dag
Hammarskjold, a été stupéfait lorsqu´on lui a apporté dans son
bureau climatisé la nouvelle de  la décision que venait de prendre le
guérilléro de la Sierra Maestra.
Que se passait-il ? La délégation antillaise avait pourtant
réservé ses chambres à l´hôtel Shelbourne, mais la maison Blanche
avait agi dans l´ombre. Les gérants de l´hôtel avaient exigé des avances
de paiements complètement inusuelles  puis avait finalement décidé de
refuser ces hôtes hors du commun en alléguant « qu´ils leur faisaient
une mauvaise publicité ». Ils ont même ajouté qu´ils attendraient
une
décision du Département d´Etat pour rendre pas les fonds déjà
versés.
Ils pensaient peut-être que ce traitement grossier pourrait
intimider les barbudos.   Ils  ne se rendaient pas compte qu´il était
impossible de faire reculer ceux qui avaient été capables, auparavant,
de vaincre une sanglante tyrannie obéissant aux seuls intérêts du
puissant voisin du nord.
C´est alors que  l´hôtel Théresa, situé dans le quartier noir de
Harlem, fit connaitre à la délégation cubaine sa proposition de les
accueillir dans leur modeste établissement.
L´affront que venaient de subir les représentants cubains n´était pas
passé inaperçu. Les médias les plus objectifs rappelèrent qu´à
partir du moment où avait été décidée l´installation des édifices de
l´ONU dans la ville de New York, les autorités nord-américaines avaient
l´obligation d´accueillir toutes les délégations et de leur garantir le
traitement exigé par les normes habituelles.
Le fait que la proposition de l´hôtel Theresa soit acceptée donna
l´occasion d´un nouveau « flash ». La nouvelle était incroyable.
Là-bas, dans le ghetto noir ? C´était complètement impossible,
argumentaient les fonctionnaires de la Maison Blanche au bord de la
crise de nerfs. De nouvelles propositions arrivèrent à l´instant, «  qui
correspondraient mieux à la qualité des diplomates ».
Mais la décision était déjà prise. « Nous resterons au Théresa »,
expliqua Fidel, pour être aux côtés des noirs, des latinos, des
discriminés, des gens les plus humbles, des déshérités.
La police montée de New York s´est vue obligée à dissoudre la
multitude qui s´était spontanément regroupée pour accompagner la
délégation cubaine, pour lui manifester sa sympathie et pour effacer
ainsi l´outrage qui lui avait été fait.
C´était seulement le début d´une période de confrontation ouverte,
en germe depuis le premier janvier 1959, et déclenchée par les puissants
groupes de pouvoir de l´extrême droite nord-américaine qui se
refusaient à accepter qu´un petit pays soit capable de secouer le joug
néocolonial et de lever la voix pour s´opposer aux ordres de Washington.
Cette voix saurait pourtant se faire entendre le 26 septembre et le
texte du discours que prononcerait ce jour-là Fidel feraient de nouveau
fonctionner les télétypes du monde entier.
Cette fois encore, la presse ne pourrait pas passer l´information sous
silence. Pour une fois, ce serait la voix des pauvres de ce monde que
s´exprimerait à la tribune de l´ONU, grâce à l´intervention d´un
guérilléro descendu des montagnes de son ile antillaise pour aller
défier le monstre depuis ses propres entrailles.

Título en español
El día que Fidel acampó en los jardines de la ONU
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