De retour dans son pays, le président légitime du Honduras, José Manuel Zelaya, a réaffirmé qu’il poursuivra la lutte jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel, rapporte la chaîne teleSUR, qui a contacté Zelaya au siège de l’ambassade du Brésil à Tegucigalpa.
«Je ne m’en vais pas. La dernière fois, je me suis laissé surprendre, alors que je dormais. Pas cette fois-ci», a dit Zelaya aux milliers de membres du Front national contre le coup d’Etat qui ont afflué de bonne heure dans le quartier de Palmira.
Zelaya a scandé un nouveau slogan devant ses partisans: «La Patrie, la restitution ou la mort!», sous une grande ovation des manifestants qui pendant 86 jours ont exigé dans les rues le retour du président légitimé par les urnes.
A la tombée du jour, des milliers de personnes demeuraient aux abords de l’ambassade du Brésil, malgré le couvre feu en vigueur depuis 16 heures rétabli par le régime de facto, qui a aussi ordonné la fermeture des aéroports.
Radio Globo a annoncé que l’électricité a été coupée dans la zone où se trouve l’ambassade du Brésil, d’où transmettait le Canal 36 de la télévision, qui a cessé d’émettre.