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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 23:01

Depuis 1962, les Etats-Unis d’Amérique ont décidé d’appliquer un blocus contre Cuba. Au cours d’une conférence de presse animée le samedi 24 octobre 2009, à Cauris Edition, Alberto Miguel Otero Lopez, ambassadeur de Cuba au Mali, a présenté le Rapport de Cuba sur la Résolution 63/7 de l’Assemblée générale des Nations-Unies, intitulé «la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique».

Le 29 octobre 2008, par la résolution 63/7, votée par 185 pays contre seulement 3, l’Assemblée Générale des Nations-Unies a décidé, pour la énième fois de la levée du blocus économique, commercial et financier des Etats-Unis contre Cuba. Et, pour la énième fois, les Etats-Unis ont fait fi de cette résolution. Alberto Miguel Otero Lopez, ambassadeur de Cuba au Mali, a indiqué que, malgré le changement de l’administration américaine, avec l’arrivée de Barack Obama, tout porte à croire que les américains ne sont pas prêts à lever leur blocus. Il a indiqué que Joseph Biden, le vice-président américain a affirmé le 28 mars 2009, au sommet des Dirigeants progressistes en Chili que : «Les Etats-Unis maintiendront le blocus comme instrument de pression sur Cuba».

Qu’à cela ne tienne, l’ambassadeur Cubain à Bamako a dénoncé l’offensive médiatique et diplomatique lancée par le gouvernement des USA pour induire en erreur et faire croire qu’il a commencé à démanteler le blocus. «Il n’en est rien, en fait», a-t-il déclaré, avant d’énumérer quelques mesures, présentées comme insuffisantes de la Maison Blanche. Ce sont : la levée des restrictions imposées aux visites familiales, la levée des restrictions imposées à l’envoi de fonds de la part de Cubano-américains à leurs familles à Cuba, élargissement de l’éventail d’articles pouvant être envoyés dans les paquets cadeaux et la délivrance d’autorisations à des sociétés américaines pour élargir des opérations de télécommunications données avec Cuba.

Ces mesures sont jugées «insuffisantes et de portée limitée» par les cubains, pour la simple raison qu’elles viennent réparer une grave injustice et les ramènent à la situation qui avait prévalu jusqu’en 2004. «Les objectifs prioritaires du blocus étant d’amener le peuple cubain à la reddition par la faim et les maladies, les domaine de la santé publique et de l’alimentation sont les premiers visés», a-t-il déclaré. Et pour prouver que le blocus est bel et bien en vigueur à Cuba, malgré l’arrivée de Barack Obama, l’ambassadeur cubain au Mali a indiqué que les préjudices causés à la santé publique, ont été estimés à 25 millions de dollars de mai 2008 à avril 2009.

«Ces préjudices découlent du fait que Cuba est contrainte d’acquérir des produits et équipements sur des marchés lointains et de recourir à des intermédiaires dans ce but, ce qui renchérit les coûts d’achat», a-t-il indiqué. Dans le domaine alimentaire, il dira qu’en plus de devoir faire face aux conséquences défavorables des crises alimentaires, énergétiques, économique et financière mondiales, Cuba doit surmonter les restrictions qu’impose le blocus pour pouvoir satisfaire les besoins alimentaires de sa population. Selon lui, bien que les USA aient autorisé des ventes alimentaires à Cuba, elles sont régies par des mesures de supervision rigoureuses et par un processus bureaucratique et lent de délivrance d’autorisations au cas par cas de la part de nombreux organes publics.

«Bien que la nouvelle administration ait annoncé le 11 mars dernier qu’elle fournirait des autorisations générales à l’exportation d’aliments à Cuba, le fait est qu’elle continue d’entraver les achats de notre pays et n’a engagé aucune action pour que ces ventes se fassent selon les normes, voies et pratiques habituelles dans le commerce international», a-t-il révélé. Par ailleurs, il a indiqué que les domaines de l’éducation et de la culture ont été durement touchés par le blocus ces cinquante dernières années. Le sport, le transport, l’aéronautique civile, le secteur informatique et des communications, l’industrie touristique, l’industrie lourde, sont autant de secteurs, selon l’ambassadeur, qui souffrent du blocus américain.

Au bas mot dira l’ambassadeur Alberto Miguel Otero Lopez, les préjudices économiques directs causés au peuple cubain par le blocus économique, commercial et financier jusqu’en décembre 2008, ont été évalués à 236 221 000 000 de dollars américains. Selon lui, ce chiffre exclut les dommages directs causés à des cibles économiques et sociales par les sabotages et les actes terroristes encouragés, organisés et financés depuis les USA. Il a estimé que le blocus n’est pas seulement illégal. Selon lui, il est moralement insoutenable. «Il n’existe aucun autre système de sanctions unilatérales similaires maintenu depuis si longtemps contre aucun autre pays du monde.

Les Etats-Unis doivent donc le lever sans plus de retard ni de prétextes», a-t-il conclu. Pour sa part Mme Dramé Kadiatou Konaré, directrice de Cauris édition, partant du constat que Cuba a toujours été solidaire avec les Etats africains, les a invités à manifester leur solidarité avec Cuba pour la levée du blocus américain. Selon elle, si le blocus continue, il sera difficile à Cuba de continuer son soutien indéfectible aux différents Etats d’Afrique. En plus de Mme Dramé Kadiatou Konaré, la conférence de presse a enregistré la présence du Dr Moussa Balla Diakité du Parena et du Pr. Moustaph Dicko de l’Adéma, tous des anciens ministres maliens.

Assane Koné

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