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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 22:38

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Yannick Vely - Parismatch.com

Le 10 octobre dernier, nous vous évoquions le combat mené par les proches de René Gonzalez pour que ce dernier puisse retourner à Cuba après avoir passé treize années derrière les barreaux aux Etats-Unis. Ex-membre des «Cuban Five» - agents secrets du régime castriste infiltrés aux Etats-Unis et condamnés à de lourdes peines de prison pour espionnage -, l’homme ne pouvait revoir sa femme Olga Salanueva, arrêtée en Floride et déportée à Cuba en 2000. Lui est toujours contraint à passer trois années supplémentaires de probation sur le sol américain, alors que son épouse, elle, ne pouvait obtenir de visa.

La mobilisation n’a jamais faibli.

Le 19 mars dernier, le juge Joan Lenard a approuvé la motion présentée par l’avocat de René Gonzalez et ce dernier, aujourd’hui âgé de 55 ans, a été autorisé à passer deux semaines à La Havane pour des raisons humanitaires. Il a ainsi pu se rendre au chevet de son frère, atteint d’un cancer des poumons et se reposer enfin auprès des siens. L’engagement pris auprès de la justice américaine a été respecté par les autorités cubaines et l’ancien espion a dû repartir aux Etats-Unis, vendredi. «Le peuple cubain ne faiblira pas dans son effort visant à ramener définitivement dans leur patrie René et ses quatre frères, animé de l'inébranlable certitude qu'ils finiront par rentrer», a expliqué le gouvernement cubain dans un communiqué.

Né à Chicago en en 1956, René Gonzalez Sehwerert n’a pas le profil d’un «James Bond». Fils d’un travailleur en Sidérurgie et d’une mère au foyer retournés en famille à Cuba en 1961, il est entré dans l’armée cubaine en 1974 et participera à la mission internationaliste en Angola de 1977 à 1979. Attiré depuis sa jeunesse par la mécanique, il suit une formation dans une école d’aviation et devient en 1985 chef d’escadrille et instructeur de vol. En 1990, René Gonzalez part aux Etats-Unis pour infiltrer «différentes organisations contre-révolutionnaires qui utilisent le territoire nord-américain pour planifier et réaliser des actions terroristes et des provocations constantes contre notre pays», explique le site de l’ambassade de Cuba en France. Il est rejoint aux Etats-Unis par son épouse et sa fille aînée, Irma. Le couple aura alors une seconde fille, Ivette, quelques mois avant l’arrestation de René, en septembre 1998.

Un échange possible

Condamnés à de lourdes peines de prison pour espionnage, le sort des cinq membres du groupe appelé «The Wasp Network» - René Gonzalez Sehwerert, Ramon Labanino Salazar, Gerardo Hernandez Nordelo; Fernando Gonzalez Llort et Antonio Guerrero Rodriguez - suscite toujours de violentes polémiques, aux Etats-Unis comme à Cuba. Lors de leur procès à Miami en 2001, la justice américaine a démontré que les agents cubains avaient infiltré un groupe d’exilés cubains pour obtenir un emploi à la base aérienne de Key West Naval Station et ce afin de renseigner La Havane sur les opérations en cours. Le 24 février 1996, deux avions de sauvetage étaient abattus dans l’espace aérien international, tuant quatre citoyens américains. Les condamnations furent exemplaires : deux fois la prison à vie pour le leader du groupe, Gerardo Hernandez, jugé coupable de conspiration pour meurtre, la prison à vie pour Ramon Labanino et Antonio Guerrero, 19 ans pour Fernando Gonzalez et 15 ans pour René Gonzalez.

Si Cuba a admis que les cinq hommes étaient bien des agents du renseignement extérieurs, La Havane a toujours nié leur implication dans les faits du 24 février 1996. Selon le régime castriste, ils avaient été envoyés aux Etats-Unis pour intégrer la communauté des exilés cubains de Miami, afin de surveiller les agissements de l’anti-communiste Luis Posada Carriles, coupable selon lui d’avoir organisé plusieurs attentats terroristes sur le sol cubain. Depuis son élection, Barack Obama a assoupli le blocus économique contre l’île, mais les tensions entre les deux pays subsistent. L’affaire des «Cuban Five» reste une cicatrice profonde dans les relations diplomatiques et un révélateur du chemin qui reste à accomplir. Pour la Républicaine Ileana Ros-Lehtinen, d’origine cubaine, Gonzalez «a du sang américain sur les mains» et il faut continuer à le surveiller activement, et ce malgré le fait qu’il ait purgé une grande partie de sa peine… Les appels à la libération de plusieurs prix Nobel n’ont jamais réussi à infléchir la position américaine, même si des réductions de peine ont été accordées. Il reste toujours l’espoir d’un échange de prisonniers, après la condamnation en mars dernier pour quinze ans de prison d’Alan Gross, un «mercenaire» du Maryland, convaincu d’espionnage par la justice cubaine, ce qu’il a toujours farouchement nié. Ce dernier a d’ailleurs solennellement demandé au président cubain Raul Castro de l'autoriser à se rendre temporairement aux Etats-Unis au chevet de sa mère atteinte elle aussi d'un cancer.

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commentaires

T
Bien sûr, il est étonnant de voir cet article sur Paris-Match. Toutefois, ce n'est pas un travail sérieux de journalisme: trop d'approximations et de contre-vérités dans la 2ème partie.<br /> Appréciation: "peut mieux faire".. si Paris-Match s'en donne la peine.
Répondre
C
<br /> <br /> Faut pas trop leur en demander.. mais bon, sait on jamais...<br /> <br /> <br /> <br />