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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 07:56

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Habanastation

Par Cecilia Crespo / redaccion@ahora.cu

Après une brillante carrière comme documentaliste, le jeune cinéaste Ian Padrón a tourné son premier long-métrage de fiction, Habanastation, apte pour tous les âges et interprété par des enfants de la compagnie de théâtre infantile La Colmenita.

 

L´histoire aborde un passage de la vie de deux enfants qui étudient dans la même salle de classe d´une école de La Havane et passent un 1er mai ensemble.

La trame est soutenue par des enfants accompagnés par des acteurs reconnus de la scène cubaine comme Luis Alberto García, Blanca Rosa Blanco, Claudia Alvariño, Miriam Socarrás, René de la Cruz Ortíz, Omar Franco, Pedro Fernández, Herón Vega, Rigoberto Ferrera et Raúl Pomares.

La direction de la photographie est d´Alejandro Pérez, l’édition de José Lemuel, la musique de René Baños et de la production de Noel Álvarez. Le scénario est du réalisateur avec la collaboration de Felipe Espinet.

Comment est apparue l´idée de l´argument et, ensuite, le scénario ?

En 2000, lors d’une convocation de l´ICAIC (Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographique) pour faire trois courts-métrages qui seraient unis pour faire un long-métrage, j´ai présenté cette histoire, mais elle n´a pas été choisie. De cette convocation est sorti Tres veces dos. Un an après, la productrice Vilma Montesinos, de l´ICRT (Institut Cubain de Radio et de Télévision), m´a convoquée pour qu’Habanastation soit la première production audio-visuelle de La Colmenita. J´ai alors appelé le scénariste Felipe Espinet et nous sommes ici.

Sur quoi t’es-tu inspiré fondamentalement ?

Durant mon enfance j’avais un ami qui vivait dans un quartier du Vedado appelé La Timba. Ses expériences étaient très différentes des miennes car je vivais dans un secteur plus aisé et moins bruyant. Je me suis inspiré de sa vie pour créer cette histoire.

Le film est-il autobiographique ?

Mon père est un artiste reconnu et il voyageait beaucoup. J´ai toujours voulu avoir un ATARI ou un PLAYSTATION et je ne l´ai jamais eu. À l´école nous paraissions tous égaux pour l´uniforme, mais nous étions très différents. J´ai toujours senti qui il y a beaucoup de Cuba dans Cuba.

Quelles différences fondamentales établis-tu entre ce film et tes propositions précédentes ?

Ce film est mon opéra prima quant au long-métrage. Je suis heureux d´être arrivé à la fin. Il n´y a pas de différences de base avec les travaux que j´ai réalisé avant. Le travaille toujours pour le public cubain, pour l’émouvoir et le faire rire.

Que préfères-tu, les documentaires ou les films de fiction ?

Les deux domaines sont très difficiles, mais c’est beaucoup plus difficile d´obtenir un bon documentaire long-métrage. Une fiction dépend de 60 pour cent du scénario et si celui-ci est bien travaillé, l´aventure est dure, mais divertissante.

Viva Cuba et La edad de la peseta sont des antécédents du cinéma interprété par des enfants à Cuba. Quelles sont les principales différences entre Habanastation et ces films ?

Comme je te l´ai dit, j´ai écrit mon histoire avant que ces films soient réalisés. Quand je les ai vu, je me suis senti heureux de voir que ce que je voulais faire n´était pas si éloigné de ce que sentaient d´autres réalisateurs d´avant-garde comme Pavel Giroud et Juan Carlos Cremata. Maintenant c’est notre moment, nous ne serons ni les premiers ni les derniers à inclure des enfants comme protagonistes d´un film cubain.

Pourquoi as-tu intitulé ce film ainsi ?

À l´origine on voulait l’appeler PLEIESTEICHON. C’est ainsi que nous, les Cubains, prononçons le mot PLAYSTATION. Cette marque n´a pas voulu que nous mettions leur nom au film et nous l’avons changé en incluant La Havane. Et il va très bien avec le slogan du film : La même Cuba, deux Havane différentes.

Comment a eu lieu la sélection de la distribution et de l´équipe ?

J’ai trouvé Ernesto Escalona et Andy Fornaris facilement. Quand j’ai eu mes deux acteurs principaux, j’ai fait appel à des acteurs reconnus, et avec lesquels j’avais toujours voulu travailler : Luis A. García, Blanca Rosa Blanco, Raúl Pomares, Evert Álvarez, Miriam Socarrás et Omar Franco. J’ai aussi appelé Rigoberto Ferrera et Herón Vega, avec lesquelles j´ai travaillé en 2000 dans mon court-métrage Motos. Je me suis aussi donné le luxe d´étrenner la jeune actrice Claudia Alvariño au cinéma. Je crois que j´ai un très bon casting.

Diriger des enfants, même s’ils sont des acteurs, est tout un défi. Comment valorises-tu cette expérience ?

Si les enfants étaient comme Andy et Ernesto, de nombreux autres films ayant une thématique infantile seraient réalisés à Cuba. Ils ont été rigoureux quant à la préparation de leurs rôles et ils avaient tant de vérité que les acteurs professionnels. Mon expérience avec eux a été merveilleuse. J’en profite pour les remercier d’avoir donner de la vie aux personnages qui étaient seulement sur le papier ou dans mon esprit.

Quels ont été, en plus du précédent, les plus grands défis assumés pendant cette réalisation ?

Un budget 100 pour cent cubain sans coproduction étrangère. Tourner durant notre été. Les insécurités propres de la première fois. Il y a trois pièces clef du staff qui m´ont beaucoup aidé : Hoari Chiang, le directeur assistant ; Javier Figueroa, l´ingénieur du son, et Alejandro Pérez à la photographie. Nous avons été les mousquetaires, nous nous sommes accordés tout le temps. Un pour tous et tous pour Habanastation.

Que soulignerais-tu fondamentalement du film ?

C´est une histoire très simple, très cubaine et très actuelle. Comme production, c’est un grand effort de la maison de production de l’ICRT, de l’ICAIC et de La Colmenita. Ils créent des espaces pour faire des audio-visuels adressés aux enfants et aux adolescents.

Quelle est la thèse essentielle du film ?

Nous devons penser à la Cuba des prochaines années où les enfants d´aujourd´hui seront les inévitables protagonistes. Ma thèse est que la société cubaine doit se reconnaître dans sa diversité et dans ses problèmes réels. L´égalitarisme ne conduit à aucun lieu intéressant.

Quel est le message d’Habanastation ?

Sincèrement je me conforme à remplir les cinémas et les salles de vidéo. D’émouvoir le public. Mon plus grand prix sera de me sentir comme quand j’étais un enfant et que je voyais les films de mon père Juan Padrón dans les cinémas et que tout le monde passait du bon temps. De lui, j´ai hérité le respect envers le public et sa rigueur au moment de raconter une histoire.

Comment espères-tu que le film soit reçu, spécialement par le plus jeune public auquel il est aussi dirigé ?

Tous ceux qui l´ont vu et ceux qui y ont travaillé ont beaucoup d´espoirs de remplir les cinémas. Mais parfois je pense à l’été, aux salles dont l´air conditionné est en panne, si les gens vont prendre un autobus pour aller au cinéma, etc. on ne se sait jamais. Mais Habanastation est là, prêt devant tous les défis qui surviennent.


Tiré de Cubarte

 

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