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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 07:44

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« Pour contribuer vraiment au développement intégral d’Haïti et empêcher la répétition d’une tragédie comme celle provoquée par le tremblement de terre du 12 janvier, la communauté internationale doit faire plus, mieux et autrement » a relevé le Premier ministre haïtien, Jean Max Bellerive, au cours de la conférence des pays amis qui s’est tenue à Montréal, au Canada.

Jean Max Bellerive s’est demandé pourquoi jusqu’à présent les tentatives d’organisations internationales et de plusieurs gouvernements spécifiques n’ont pas réussi ni à générer le développement ni à éliminer la pauvreté séculaire dans laquelle croupissent près de 80% des habitants de cette île caribéenne.
« Il faut essayer de comprendre pourquoi jusqu’à présent tout cela n’a pas marché » a demandé le Premier ministre haïtien aux représentants de plus d’une dizaine de pays et d’organisations présentes au rendez-vous.

En dépit du caractère pressant des arguments du Chef du gouvernement haïtien, la réunion n’a pas avancé sur des chemins différents à ceux d’autres rencontres similaires où l’on constate une bonne volonté relative, de belles phrases sont dites dans une grande variété de discours, mais au bout de comptes tout reste dans le limbe de l’imprécis et de l’improbable.

Tout ce qu’on a pu tirer d’important de la rencontre a été l’engagement de commencer une collecte de fonds en mars, lors de la tenue, à New York, d’une conférence internationale de donateurs, ainsi que la reconnaissance du fait que ce sera le gouvernement haïtien qui dirigera la reconstruction mais, car il y a toujours des mais, ses « amis » suivront de près en permanence le déroulement du processus.

Il y a quelque chose qui attire énormément l’attention et c’est le fait que, que s’agissant de reconstruire un pays dévasté par une catastrophe sans précédant, plusieurs discours aient tant insisté sur des sujets politiques tels que « renforcer les institutions démocratiques » ou garantir « la stabilité et le respect de l’Etat de droit ».

Nous nous souvenons encore que des propos très semblables ont servi à justifier le putsch au Honduras et qu’ils ont également servi de bannière à plusieurs interventions militaires contre des peuples de notre région.

Cependant, en faisant preuve de bonne volonté et d’optimisme, nous voudrions bien que la conférence de Montréal puisse être un pas sur la voie vers la mise en place d’un nouveau modèle d’aide internationale. C’est en tout cas notre avis sur la réunion extraordinaire du Conseil de l’ALBA, l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique, qui a décidé d’entreprendre d’importantes initiatives pour panser les blessures d’Haïti et empêcher que de nouvelles catastrophes humanitaires de ce type ne se produisent.

Les participants à la rencontre de Caracas ont décidé, entre autres, la création d’un fonds initial d’urgence de 100 millions de dollars, pour la reconstruction dans des domaines comme la santé, l’éducation et l’infrastructure, profitant de l’expérience accumulée et des conditions réunies sur le terrain.

Le travail de coopération énergétique a repris par l’intermédiaire de Petrocaribe, organisme qui a d’ores et déjà annulé la dette haïtienne. Les livraisons de combustible aux centrales électriques de Cap Haïtien, de Gonaives et de Carrefour, ont recommencé.

L’on mettra également à profit la capacité logistique de la compagnie de pétrole CITGO, filiale de PDVSA, la compagnie de pétrole du Venezuela, aux Etats-Unis pour l’achat et l’envoi en Haïti du matériel et des équipements spécialisés nécessaires aux plans de reconstruction compte tenu des grands dégâts causés aux ports de ce pays antillais.

Le projet de l’ALBA part d’un principe : le gouvernement et le peuple haïtiens doivent être les protagonistes de tout le processus raison pour laquelle une commission de haut niveau se rendra à Port-au-Prince pour le présenter au Président René Préval.

L’ALBA ne pose aucune condition politique et n’exige pas non plus de supervision étrangère pour la réalisation de ces tâches dont beaucoup avaient été entreprises bien avant le séisme et qui sont l’expression du caractère intrinsèquement solidaire de l’ALBA, un mécanisme d’intégration qui, comme l’a demandé le Premier ministre haïtien Jean Max Bellerive, si on peut faire plus, on peut le faire mieux et bien sûr d’une façon différente.

 

 

 

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