Dans la liste figurent des aspirants à la présidence et la vice-présidence du pays, et à d’autres mandats de députés, maires et conseillers municipaux.
Parmi les cas les plus récents on trouve Samuel Madrid le maire de la ville de San Pedro Sula, du Parti de l’Unification Démocratique (UD) et le candidat à la députation pour le parti Innovation et Unité Social-démocrate (PINU), Gustavo Matute.
« Il n’est ni prudent, ni moral de prendre part au processus sans avoir restitué d’abord le président Manuel Zelaya », a dit Madrid, ajoutant qu’en ce moment il est nécessaire de renoncer à l’intérêt personnel et de penser la nation. Madrid a exprimé sa solidarité avec le peuple, spécialement avec ceux qui sont tombés dans cette lutte contre le coup d’État et pour le retour au caractère institutionnel.
Ont également renoncé à se présenter aux élections le candidat indépendant à la présidence, Carlos H. Reyes et la candidate à la vice-présidence pour le Parti Libéral (PL) Margarita Elvir.
Dans le PL, auquel appartiennent le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, ainsi que le chef du régime de facto, Robert Micheletti, ont dénombre déjà 55 retraits à différents postes.
Des dizaines de membres de la UD et 57 membres du PINU, ont également déclaré leur refus de participer auprès du Tribunal Suprême Électoral, a informé le candidat député pour Cortès, Efraín Aguilar.
« Cette démission collective montre la claire prise de conscience d’une crise profonde et du caractère grossier de cette farce électorale qui n’a guère de chances d’être légitimée », a déclaré l’ambassadeur du Honduras au Vénézuéla, Germán Espinal.
Outre le président et le vice-président, les élections devaient pourvoir 128 sièges au Congrès National, 289 maires et 20 législateurs au Parlement d’Amérique Centrale.
Le Front National contre le Coup d’État, qui regroupe des paysans, syndicalistes, femmes, politiciens progressistes et représentants d’autres secteurs, a exprimé sa reconnaissance à ceux qui ont renoncé à la farce électorale du 29 novembre. Le Front a réitéré que la seule voie pour ramener la démocratie institutionnelle passe par la restitution de Zelaya et par l’installation d’une Assemblée Nationale Constituante.
Source : Prensa Latina
Traduction : Thierry Deronne, pour www.larevolucionvive.org.ve