Tegucigalpa, 25 novembre, (RHC)--. L’assassinat d’un des leaders de la résistance populaire au coup d’Etat vient aggraver la situation du Honduras à la veille des élections contestées de ce dimanche.
Le corps de Luis Gradis, coordinateur du Front National de la Résistance Populaire dans le sud du pays a été retrouvé ce mardi. La police l’avait arrêté dimanche et depuis lors on ignorait son sort.
Conformément au témoignage de la femme qui partageait, dimanche, un véhicule avec le dirigeant populaire, la voiture a été interceptée, dans l’anneau périphérique de Tegucigalpa, par une patrouille de la police. Un des agents l’a assommé d’un coup de pistolet au moment de l’arrestation.
Le Front de la Résistance Populaire souligne dans un communiqué émis ce mercredi que la répression risque de dériver sur une offensive militaire contre le peuple sans armes.
Malgré le fort dispositif déployé par la police et l’armée, un grand rassemblement populaire a eu lieu devant le siège de la Cour suprême électorale pour dénoncer la farce électorale visant à légitimer le régime putschiste.
Par ailleurs, 60 autres personnalités ont retiré leurs candidatures aux élections du 29 novembre devant la Cour suprême électorale en signe de protestation.