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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 08:15

PADURA-Hemingway2.jpg

Chez Ernest Hemingway, il y a le talent d’écrivain et la légende qu’il se créa. On peut adorer ses romans, ses nouvelles, tout en désapprouvant l’image qu’il donna de lui-même. Hemingway fut un être d’une rare complexité, aussi fascinant que détestable. Leonardo Padura ne cache pas qu’il transfère à son héros Mario Conde sa relation tumultueuse d’amour-haine, ses propres dilemmes concernant cet immense écrivain. Néanmoins, c’est un portrait lucide, réaliste, et tendre qu’il nous propose. Même malade et déclinant, celui qui avait tout expérimenté n’apparaît pas pitoyable.

Dans “Adios Hemingway”, l’intrigue criminelle et son réel suspense sont destinés à l’évoquer, sous plusieurs facettes, et dans le contexte de l’époque. Cet hommage tout en finesse est sans préjugés, ni concessions, largement souriant. Un roman subtil, intelligent, absolument remarquable !

A Cuba, Mario Conde a quitté la police depuis huit ans. Ecrivain, il vit du négoce de livres anciens. Son ami le lieutenant Palacios fait appel à lui pour une enquête particulière. Un cadavre a été déterré à la Finca Vigia, l’ancienne propriété d’Ernest Hemingway, devenue musée en son honneur. Tué à la fin des années 1950, cet homme appartenait au FBI : on a trouvé sa plaque officielle près de lui. Mario Conde fut un grand admirateur d’Hemingway, qu’il croisa une fois étant enfant. Depuis longtemps, il éprouve un sentiment mitigé envers ce monstre de la littérature. Même pour Hemingway, tuer quelqu’un n’aurait pas été un acte anodin.

Sa compagne étant absente, le soir du mercredi 2 octobre 1958 Hemingway est presque seul. Il n’est entouré que de son fidèle serviteur Raul, de son factotum et ami Calixto, et du chien Black. Armé, il fait une dernière ronde autour de chez lui. Il trouve un insigne du FBI, laissant supposer une présence indésirable.

Conde visite la maison de l’écrivain, s’imprégnant de son esprit. L’histoire de la culotte d’Ava Gardner l’impressionne. Il interroge ensuite des témoins ayant bien connu Hemingway. Toribio fut le dresseur de ses coqs de combat. Conde sent le respect qu’inspirait ce diable d’homme aux Cubains avec lesquels il fraternisa. Malgré tous ses défauts, il n’était ni arrogant, ni pingre. Ruperto s’occupait du Pilar, le yacht de l’écrivain. Il est méfiant, mais Conde note un détail dans ses propos. Ex-condamné pour meurtre, Calixto quitta brusquement Cuba sur le yacht en octobre 1958. Conde recoupe les faits et les dates. Quand il découvre la vérité, Conde estime que ternir l’image d’Hemingway à cause de cet épisode serait injuste…

Par Claude LE NOCHER

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