Du 26 janvier au 12 février : Un poème pour briser les silences
Sucede
Sucede que la injusticia sigue.
Sucede que llevo caja negra.
Sucede que soy yo quien lo dice.
Sucede que quisiera que me creas.
Sucede que vuelo sin temores.
Sucede que sacudo mis venas.
Sucede que dos soles se cruzan.
Sucede que oscurecen las piedras.
Sucede que el olor no es de campos.
Sucede que mi hora tiene duen~o.
Sucede que se unen las paredes.
Sucede que un hermano sonrie.
Sucede que me nace en el pecho
una serenidad y sucede.
Martes, 26 de enero de 2010
Tony Guerrero
Ce qui arrive
Ce qui arrive, c’est que l’injustice continue.
Ce qui arrive, c’est que je porte une boite noire.
Ce qui arrive, c’est que c’est moi qui le dis ;
Ce qui arrive, c’est que je voudrais que tu me croies.
Ce qui arrive, c’est que je vole sans angoisse.
Ce qui arrive, c’est que je secoue mes veines.
Ce qui arrive, c’est que deux soleils se croisent ;
Ce qui arrive, c’est que les pierres s’assombrissent.
Ce qui arrive, c’est que l’odeur n’est pas celle des champs.
Ce qui arrive, c’est que mes heures ont un maître.
Ce qui arrive, c’est que les murs se joignent.
Ce qui arrive, c’est qu’un frère sourit.
Ce qui arrive, c’est que dans ma poitrine naît
une sérénité et cela arrive.
Mardi, 26 janvier 2010
Tony Guerrero (trad: A. Arroyo)