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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 08:09


Nations Unies, 28 septembre, (PL-RHC)- Cuba a réaffirmé aux Nations Unies que le blocus étasunien reste intact et constitue un acte d’agression unilatérale auquel on doit mettre fin de façon unilatérale aussi.

Prenant la parole à la 64e session de l’Assemblée Générale de l’ONU, le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a indiqué que le gouvernement des Etats-Unis ignore toujours la clameur de la majorité écrasante de la communauté internationale qui demande la fin du siège contre Cuba.

Il a ajouté :

« Dans le cas de Cuba, elle a enduré l’agression des Etats-Unis pendant un demi-siècle, le nouveau gouvernement a annoncé au mois d’avril dernier des mesures visant à supprimer certaines des actions les plus brutales du gouvernement de George W. Bush qui interdisaient les liens des Cubains résidant aux Etats-Unis avec leurs familles à Cuba, notamment, la possibilité de leur rendre visite et de leur faire parvenir des transferts financiers sans restrictions. Ces mesures constituent un pas positif mais extrêmement limité et insuffisant.

L’annonce a inclus l’autorisation pour que des sociétés américaines réalisent certaines opérations de télécommunications avec Cuba, cependant d’autres restrictions qui empêchent sa mise en œuvre n’ont pas été modifiées. Il n’y a pas non plus de signes indiquant que le gouvernement nord-américain s’apprête à mettre fin à la pratique immorale, répandue ces derniers jours, de dérober de fonds cubains gelés dans des banques nord-américaines ainsi que d’autres biens sous la protection d’ordres de juges vénaux qui violent leurs propres lois.

L’essentiel est que le blocus économique, commercial et financier contre Cuba demeure intact.

Le président des Etats-Unis, malgré l’existence de lois comme la Helms-Burton, possède des facultés exécutives étendues, telles que les licences, pouvant par leur biais modifier l’application du blocus.

S’il existait une véritable volonté de changement, le gouvernement nord-américain pourrait autoriser l’exportation de biens et de services cubains aux Etats-Unis et des Etats-Unis à Cuba.

Il pourrait permettre à Cuba d’acquérir partout dans le monde des produits contenant plus de 10% de composantes ou de technologie des Etats-Unis, indépendamment de leur marque ou de leur origine.

Le Département du Trésor pourrait s’abstenir de traquer, geler et confisquer les transferts, en dollars étasuniens et en autres monnaies, de pays tiers, adressés à des organismes et des citoyens cubains.

Washington pourrait suspendre l’interdiction à des navires de pays tiers d’accoster à des ports des Etats-Unis jusqu’à 180 jours après être passé par un port cubain.

Il pourrait également suspendre la traque de la part du Département du Trésor des sociétés et des institutions financières qui font du commerce et opèrent avec Cuba.

Le Président Obama pourrait permettre aux citoyens américains, grâce à de licences, de se rendre à Cuba, le seul pays au monde qui leur est interdit de visiter.

Le rapport du Secrétaire général des Nations Unies adressé à cette Assemblée contient suffisamment d’exemples. En 2009, de nombreuses actions visant à frapper d’amendes, confisquer et entraver des transactions cubaines et des pays tiers vers Cuba ont été enregistrées.

Selon des informations du Département du Trésor, dès janvier de cette année, quasi la moitié de l’argent recouvré par le Bureau de contrôle des Actifs étrangers (OFAC), venait des sanctions imposées à des sociétés américaines et étrangères à cause de prétendues violations du blocus économique contre Cuba.

Le fait certain et incontestable est que le nouveau gouvernement des Etats-Unis continu de faire la sourde oreille à la réclamation accablante de la communauté internationale, exprimée année après année dans cette Assemblée générale demandant de mettre fin au blocus contre Cuba.

Voilà deux semaines, le président Obama a notifié les Secrétaires d’État et du Trésor, à l’encontre de ce qui est reflété par tous les sondages des Nord-américains, qu’ « il est de l’intérêt national » de maintenir les sanctions économiques contre Cuba conformément à la Loi de Commerce avec l’ennemi, adoptée en 1917 pour faire face à des situations de guerre et qui n’est appliquée qu’à Cuba.

Le blocus des Etats-Unis contre Cuba constitue un acte d’agression unilatérale qui doit prendre fin de façon unilatérale.

Depuis de nombreuses années, Cuba a exprimé sa disposition à normaliser les relations avec les Etats-Unis.

Le premier août dernier, le Président Raúl Castro a réitéré publiquement la disposition de Cuba d’entamer avec les Etats-Unis un dialogue respectueux, entre égaux, sans la moindre offense à notre indépendance, à notre souveraineté et à notre autodétermination. Il a souligné que nous devons respecter mutuellement nos différences et que nous ne reconnaissons pas au gouvernement de ce pays, ni à aucun autre ni à aucun groupe d’État, la moindre juridiction sur nos affaires souveraines.

Le gouvernement de Cuba a proposé au gouvernement des Etats-Unis comme thèmes essentiels qu’il considère nécessaire d’aborder lors d’un éventuel processus de dialogue visant à améliorer les relations, la levée du blocus économique, commercial et financier ; l’exclusion de Cuba de la fausse liste de pays terroristes ; l’abrogation de la Loi d’Ajustement pour les Cubains et la politique « pieds secs/pieds mouillés » ; le dédommagement pour les dommages économiques et humains, la rétrocession du territoire occupé par la Base navale de Guantánamo ; la fin des agressions par des émissions de radio et de télévision depuis les Etats-Unis contre Cuba et l’arrêt du financement de la subversion intérieure.

La libération des Cinq antiterroristes cubains qui endurent, depuis onze ans, un injuste emprisonnement aux Etats-Unis, constitue un thème essentiel de cet agenda. Le Président Obama a les prérogatives constitutionnelles pour les mettre en liberté, comme un acte de justice et d’engagement de son gouvernement contre le terrorisme.

Nous avons proposé aux Etats-Unis, en plus d’entamer des conversations pour établir de la coopération en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants et de personnes, le terrorisme, la protection environnementale et pour faire face aux désastres naturels.

Dans cet esprit, le gouvernement cubain a eu avec celui des Etats-Unis des conversations sur le thème migratoire et sur le rétablissement du service de courrier postal direct. Ces conversations ont été respectueuses et utiles ».

Notre ministre des Affaires étrangères a également indiqué :

« Le notre est un pays stable, avec un peuple uni, cultivé et sain qui a largement démontré être capable de faire face, même soumis à un blocus, aux conséquences de la crise économique mondiale et aux effets du changement climatique, que pendant la dernière année ont coûté à l’économie nationale 20% de son Produit intérieur brut.

Cuba a les conditions pour affronter ses propres problèmes et les régler. Nous le faisons dans une société juste et équitable, qui repose sur ses propres efforts et qui a pu avancer et orienter son développement dans les conditions les plus adverses.

Nous sommes prêts à continuer de relever ces défis de façon impartiale et patiente, confiants sur le fait qu’aucun citoyen n’a été ni sera abandonné et avec la certitude que nous défendons une cause d’indépendance nationale et un projet socialiste qui a l’appui des Cubains.

Ceux qui essayent de mettre fin à la Révolution cubaine et de faire fléchir la volonté du peuple cubain sont victimes de mirages. Le patriotisme, la justice sociale et la décision de défendre l’indépendance font partie de notre identité nationale ».

Sources: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.
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