La Havane, 28 septembre, (RHC)- Le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro a qualifié d’irréelle la Déclaration Finale du Sommet du G-20 qui a pris fin vendredi aux Etats-Unis et il s’est demandé comment les signataires vont tenir les engagements contenus dans les documents qu’ils ont signés.

Dans des réflexions intitulées « Pittsburgh et le Sommet de Margarita » Fidel Castro compare les résultats du Sommet de Pittsburgh avec ceux du Sommet qui s’est tenu cette fin de semaine à Ile de Margarita, au Venezuela, où se sont donnés rendez-vous les chefs d’État de l’Union Sud-américaine et de l’Union Africaine.

Fidel Castro a indiqué que ce dernier a été plus chaleureux et fraternel. Il a précisé que les problèmes du Tiers Monde y ont été analysés avec une grande franchise.

Après avoir indiqué que l’idée d’un développement capitaliste sans crise est la grande illusion que les Etats-Unis et leurs alliés essayent de vendre aux pays émergents, le leader historique de la Révolution Cubaine a ajouté que les sociétés de consommation sont incompatibles avec l’économie de ressources naturelles et énergétiques qu’exige la préservation de l’espèce humaine.

Dans une autre partie de ses réflexions, Fidel Castro a relevé que les Etats-Unis ne peuvent plus constituer un modèle de développement économique ce qui contraste avec tout ce que la Chine a réussi à faire pendant une brève période historique et qui en ont fait le moteur principal de l’économie mondiale.

Partant du fait que, ces dernières années, la température moyenne de la planète a augmenté de 0,8 degrés Celsius, le leader historique de la Révolution Cubaine a rappelé que le jour même qu’a pris fin le Sommet du Pittsburgh, la principale agence de presse des Etats-Unis, a publié une information signalant que la température augmentera de presque 3 degrés Celsius d’ici la fin du siècle, même si chaque pays réduit ses émissions de gaz à effet de serre comme ils le proposent.

« Les gouvernants européens et le Président des Etats-Unis, Barack Obama se sont fixés pour but de limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés » souligne Fidel Castro qui se demande comment ils atteindront cet objectif et quel sera leur apport, sous forme d’investissements dans les pays pauvres et leur apport pour compenser les dégâts causés par le volume de gaz polluants que les pays industrialisés émettent.

Se référant au Sommet de décembre, à Copenhague, sur le Climat, le leader historique de la Révolution Cubaine a relevé : « Quoiqu’il arrive, les peuples prendront de plus en plus conscience de leurs droits et de leurs devoirs ».