Le prestigieux Orchestre Philharmonique de New- York s’est produit, dans au moins 418 villes du monde, mais pour le moment La Havane ne pourra pas s’inclure dans cette liste à cause du blocus économique, commercial et financier, que depuis presque un demi siècle, les Etats-Unis infligent à Cuba.

A nouveau, la politique hostile du pays voisin met un obstacle aux échanges culturels entre les peuples étasunien et cubain, qui durant des décennies ont souffert les conséquences de cette mesure arbitraire qui a empêché des artistes des deux nations de se produire dans les deux pays.


Les restrictions sur les voyages des citoyens étasuniens, faisant partie du blocus, empêchent les personnes qui ont financé le projet d’accompagner l’orchestre à La Havane.

Un communiqué du célèbre orchestre précise que les concerts, prévus le 30 octobre et le 2 novembre, seront reprogrammés quand les restrictions de voyage seront résolues pour les 150 parraineurs et sympathisants, car sans leur aide financière la présentation en territoire cubain ne serait pas possible.

La compagnie nord-américaine a été invitée par le Ministère de la Culture de Cuba et en plus du concert, durant son séjour â La Havane, elle aurait eu des contacts étroits avec des étudiants en musique.

Déjà, l’an dernier, la Philharmonique de New–York avait reçu de nombreuses critiques pour s’être produite en République Démocratique de Corée, dont le gouvernement non plus n’a jamais été de l’agrément de Washington.

Dans le domaine de la culture, le blocus s’est intensifié sous le gouvernement de l’ex président George W. Bush. Par exemple, en 2007, 6 artistes cubains se sont vus refuser le visa pour aller aux cérémonies de remises des prix Granmy et Granmy Latinos. 15 cinéastes cubains et 6 autres créateurs et spécialistes de ce secteur n’ont pas reçu de visa pour se rendre aux Etats-Unis.

Voyager à Cuba est devenu, à cause du blocus, un acte de bravoure. Il est perçu aux Etats-Unis comme un acte hostile. La campagne orchestrée par l’extrême droite d’origine cubaine contre les artistes qui ont participé récemment, à La Havane, à l’historique concert Paix sans frontière en est un exemple.

Quelques uns comme Cucu Diamante ont déjà été victime de cette politique hostile de certains extrémistes d’origine cubaine, politique encouragée durant des décennies par les gouvernements nord-américains successifs.

Les échanges culturels entre les divers pays ont toujours été un pont pour intensifier la connaissance et tisser des liens d’amitié, ce que les Etats-Unis refusent à leur peuple et au peuple cubain par le blocus irrationnel et obsolète qu’ils maintiennent contre Cuba, malgré la clameur de la communauté internationale et d’un nombre croissant d’Étasuniens, pour que cesse cette politique.