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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 16:31

image001-copie-1.pngParis, le 1er octobre 2010

 

Chère Madame, Cher Monsieur,

 

Cher (e)s ami (e)s,

 

 

Le 26 octobre prochain sera présenté, pour la dix-neuvième fois consécutive, le Rapport de Cuba sur la résolution 64/6 de l’Assemblée générale des Nations Unies « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué contre Cuba par les États-Unis d’Amérique ».

 

Il s’agit-là de plus de cinquante ans d’une politique cruelle et inhumaine, sans légalité et ne répondant à aucune légitimité, sciemment conçue pour provoquer la faim, la maladie et le désespoir dans la population cubaine.

 

Le montant du préjudice économique direct infligé au peuple cubain par le blocus étasunien, depuis sa mise en place jusqu’au mois de décembre 2009, s’élève à 100,154 milliards de dollars.

 

Et l’administration américaine n’a toujours pas la moindre intention de modifier sa politique envers Cuba, ni de respecter les résolutions réitérées par l’Assemblée générale des Nations Unies.

 

Pourtant, s’il en a la volonté politique, le président Obama peut assouplir sensiblement le blocus, sans l’accord du Congrès, et simplement en vertu de ses prérogatives décider des autorisations qui ouvrent un large éventail de mesures:

  • Permettre concrètement aux étasuniens et aux étrangers vivant aux USA de voyager à Cuba en élargissant le cadre restrictif des douze catégories de voyages fixées par la loi. (par exemple, étendre les voyages pédagogiques, pour des conférences professionnelles, pour des échanges universitaires, scientifiques, entre étudiants, culturels, sportifs, religieux, possibilité de réaliser des projets humanitaires, entre autres).

  • Supprimer les plafonds fixés, aux étasuniens et aux Cubains vivant aux USA, pour les dépenses (hébergement, alimentation, transport local) au cours de leurs voyages sur l’île (suite à l’amendement de la loi du budget de l’exercice fiscal 2009, les étasuniens et les cubano-étasuniens, n’ont pas le droit de dépenser plus de 179 dollars par jour, limite maximale fixée aux fonctionnaires de l’administration en voyage à l’étranger).

  • Lever l’interdiction d’utilisation de cartes et de chèques bancaires, de chèques de voyage, émis aussi bien par des banques US que par des banques de pays tiers.

  • Augmenter le nombre d’aéroports étasuniens autorisés à effectuer des vols de charters en direction de Cuba (aujourd’hui, seuls les aéroports de Miami, New York et Los Angeles y sont autorisés).

  • Permettre les dessertes en ferries entre les USA et Cuba.

  • Autoriser toutes les agences de voyages des USA à organiser des voyages à Cuba, ou assouplir les exigences et les démarches en vigueur pour qu’elles reçoivent les autorisations requises (actuellement, environ 150 agences seulement y sont autorisées par le biais d’autorisations spéciales).

  • Autoriser les voyageurs en visite à Cuba d’acheter des produits cubains et pouvoir les emporter aux USA pour leur usage personnel ou pour offrir, et supprimer la restriction des choix de ces produits (seuls les documents d’information et des objets d’art sont concernés par l’autorisation).

  • Supprimer l’interdiction imposée aux sociétés cubaines de transport d’assurer les dessertes, USA Cuba et inversement, aux visiteurs potentiels.

  • Permettre certaines relations bancaires, comme celles avec des banques intermédiaires et l’ouverture de comptes d’organismes cubains dans des banques US afin de faciliter les exportations agricoles.

  • Supprimer l’interdiction aux navires qui transportent des produits agricoles à Cuba, de charger des marchandises de notre pays lorsque leur destination est un pays tiers.

  • Élargir la liste des produits, qui peuvent être exportés à Cuba, aux insecticides par exemple, aux pesticides, herbicides, équipements agricoles, voire des meubles fabriqués en bois et aux fabrications réalisées en matériaux d’origine animale ou végétale.

  • Permettre des types de coopération plus larges en matière de développement, de commercialisation et d’approvisionnement de médicaments et de produits biomédicaux d’origine cubaine.

  • Autoriser l’importation de médicaments et de produits médicaux de conception cubaine en contrepartie du paiement qui revient aux exportateurs cubains.

  • Autoriser l’exportation de médicaments et d’équipements médicaux qui peuvent être utilisés pour la fabrication de produits biotechnologiques cubains.

  • Informer les représentants étasuniens intégrants les institutions financières internationales à ne plus bloquer l’attribution de crédits ou d’autres facilités financières sollicitées par Cuba.

  • Assouplir ou supprimer l’interdiction imposée à Cuba d’utiliser le dollar pour ses transactions internationales.

  • Permettre aux filiales étrangères de compagnies étasuniennes de réaliser certaines transactions avec Cuba, telles que services financiers, assurances, services et investissements (la Loi Torricelli interdit le commerce de marchandises, mais pas lesdites transactions).

  • Lever les deux interdictions fixées par la Loi Torricelli au sujet des navires : celle qui interdit l’entrée des ports US, durant 180 jours, aux navires de pays tiers qui auraient transporté du fret à Cuba ; et celle qui interdit l’entrée des ports US aux navires transportant du fret ou des passagers vers ou à partir de Cuba (la loi Torricelli et les réglementations connexes permettent au président de délivrer des permis en ce sens).

  • Rayer Cuba de la liste des États qui soutiennent le terrorisme international. Cette liste qui fut publiée pour la première fois en 1982, sous l’administration Reagan, toujours maintenue à ce jour, entraîne des sanctions punitives.

Nous, gouvernement et peuple cubains, exigeons donc des États-Unis la levée immédiate du blocus et nous apprécions, à nouveau, le soutien de la communauté internationale.

 

Chère Madame, cher Monsieur, en vous prononçant publiquement contre le blocus des États-Unis imposé au peuple cubain, vous contribuerez en même temps à la lutte contre la désinformation et la déformation médiatique de l’information.

 

Vous pouvez nous faire parvenir un message à l’Ambassade de Cuba (16 rue de Presles, 75015 Paris) ou à l’adresse électronique prensa@ambacuba.fr.

 

 

Bien cordialement,

Monsieur Orlando REQUEIJO GUAL

Ambassadeur

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