La pupila insomne partage avec Cubate une chronique en images de ce 1° Mai sur la Place de la Révolution José Marti avec les Cubains les plus jeunes . A en juger par ces images, la Révolution et les défilés à Cuba sont garantis pour au moins cinquante ans de plus.
Sylvio Rodriguez chante « “Cuando digo futuro” (1985)
Paroles en espagnol :
Cuando digo futuro
(Silvio Rodríguez)
Te convido a creerme
cuando digo “futuro”.
Si no crees mi palabra
cree en el brillo de un gesto,
cree en mi cuerpo,
cree en mis manos
que se acaban.
Te convido a creerme
cuando digo “futuro”.
Si no crees en mis ojos,
cree en la angustia de un grito,
cree en la tierra,
cree en la lluvia,
cree en la savia.
Hay veinte mil buenas semillas*
en el valle desde ayer.
Hay restos de desesperados,
hay el hombre y su mujer.
Los hierros se fundieron ya,
hay la paciencia y queda más.
Hay un país de roca en ruinas
bajo otro país de pan.
Hay una madre que camina
codo a codo con su clan.
Los hierros se fundieron ya,
hay la paciencia y queda más.
Hay cuatro niños ahora mismo
sonriendo en una playa,
y en la trastienda de una bala
un militar que no ha dormido.
Y aquella misma muchachita
vuelve a recortar su saya;
(sí, es importante desde un niño
hasta el largo de un vestido).
Los hierros se fundieron ya,
hay la paciencia y queda más.
Yo te convido a creerme
cuando digo “futuro”.
Traduction:
Silvio Rodriguez
Quand je dis "futur"
Je t'invite à me croire
Quand je dis "futur"
Si tu ne crois pas mes mots
Crois en l'éclat d'un geste
Crois en mon corps
Crois en mes mains
Qui finissent
Je t'invite à me croire
Quand je dis "futur"
Si tu ne crois pas en mes yeux
Crois en l'angoisse d'un cri
Crois en la terre
Crois en la pluie
Crois en la sève
Il y a vingt mille bonnes graines*
Dans la vallée, depuis peu de temps
Il y a les restes des désespérés
Il y a l'homme et sa femme
Les fers sont déjà fondus
Prends patience et reste encore
Il est un pays rocheux en ruine
En dessous d'un pays de pain
Il est une mère qui chemine
Coude à coude avec son clan
Les fers sont déjà fondus
Prends patience et reste encore
Il y a quatre enfants en ce moment même
Qui rient sur une plage
Et avec l'arrière pensée d'une balle
Un militaire qui n'a pas dormi
Et cette petite fille
Va raccourcir sa jupe
(Oui, c'est important depuis l’enfance
La longueur d'un vêtement)
Les fers sont déjà fondus
Prends patience et reste encore
Je t'invite à me croire
Quand je dis "futur"
* Dans la version de “Causas y azares” les 20 000 graines font référence aux 20 000 morts de la lutte armée contre Batista
Commentaire sur Cubadebate :
Rien ne me plait davantage que de voir une enfance et une jeunesse en pleine santé, aspirant à un pays souverain qui leur permette d’être les artisans de leur destin ! Bien qu’ils ne le croient pas le blocus leur a fait du tort mais il les a aussi préservé du destin que connaît le reste de notre amérique, c'est-à-dire guerre, armes, drogues, migrations, misère, maladie, analphabétisme, examens, tromperie complète de l’être humain.
Traduction : Alma