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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 18:01
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 16:37


MATANZAS (AIN).- LE président Barack Obama peut donner l'ordre de libérer les cinq anti-terroristes cubains prisonniers aux Etats-Unis, a rappelé Ricardo Alarcon, président du Parlement cubain.

Alarcon, qui est également membre du Bureau politique du parti, a donné une conférence magistrale devant des dirigeants religieux au Séminaire de théologie de cette ville, dans le cadre du 80e anniversaire du Congrès évangélique hispano-américain de La Havane.

Il a répété que le président Obama a entre ses mains la possibilité de mettre fin à l'injustice commise à l'encontre de Gerardo Hernandez, Ramon Labañino, Antonio Guerrero, Fernando Gonzalez et René Gonzalez.

«L'impunité continuera-t-elle sous son mandat?», a demandé le président du Parlement, avant d'ajouter: «Il (le président Obama) sait que la Constitution donne au président la faculté de retirer l'infâme accusation qui fut à la base du procès truffé d'irrégularités et de violations depuis le premier jour.»

«Le refus de la Cour suprême des Etats-Unis de réviser l'affaire des Cinq est la plus récente preuve que le terrorisme anticubain continue de jouir dans ce pays du soutien et de la complicité gouvernementales», a souligné Alarcon.

Les plus de 60 dirigeants œcuméniques d'une quinzaine de pays qui se sont donné rendez-vous à ce Séminaire de théologie qui prendra fin vendredi se sont engagés à entreprendre des actions parmi les croyants du monde entier en faveur de la juste cause des Cinq. 
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 23:41

La Havane, 18 juin 2009 (Notimex).

 

Cuba considère d'une importance vitale la libération de cinq Cubains prisonniers aux Etats-Unis pour entamer des négociations avec le gouvernement du président Barack Obama, a déclaré le président de l'Assemblée Nationale de Cuba, Ricardo Alarcón. Le chef du Parlement a précisé à des médias accrédités à la Havane que le gouvernement états-unien a demandé à la Cour Suprême de ne pas accepter de rouvrir le dossier des Cubains.

Alarcón, considéré comme l'homme clé dans les négociations avec les Etats-Unis de par son expérience diplomatique, a exhorté Obama à libérer le plus tôt possible les cinq Cubains qui pour les autorités de la nation caribéenne sont des antiterroristes.

"Le président Barack Obama doit faire ce qu'il a à faire, c'est-à-dire remettre simplement en liberté cinq personnes qui n'auraient jamais dû être en prison, et le faire dèsmaintenant », a-t-il déclaré.

"Ce n'est que comme cela que nous croirons vraiment qu'il y a quelque chose derrière toute cette rhétorique de changement et de renouveau qui plaît tant à l'actuel occupant de la Maison Blanche », a-t-il souligné.

L'instruction de l'affaire des cinq Cubains se compose de 119 volumes de témoignages et de 20 000 pages de documents.

Les Cubains furent déclarés coupables d'espionnage il y a dix ans et condamnés à "des peines d'une longueur sans précédent" selon leurs avocats, à la tête desquels se trouvent Leonard Weinglass et Thomas C. Goldstein.

Weinglass assure que l'affaire des Cubains est une affaire compliquée qui fait date dans l'histoire de la justice états-unienne.

Gerardo Hernández Nordelo a été condamné à une double perpétuité, tandis que Antonio Guerrero Rodríguez et Ramón Labañino Salazar ont chacun été condamnés à la perpétuité.

Tous trois, a souligné l'avocat dans une interview, sont devenus les premières personnes aux Etats-Unis condamnées à une telle sanction pour des affaires d'espionnage « alors qu'il n'existait même pas un seul document secret ».

Les deux autres, Fernando González Llort et René González Sehwerert, purgent respectivement des peines de 19 et 15 ans. Mais en septembre 2008, cela a fait 10 ans qu'ils sont en prison.

Le15 juin dernier, la Cour Suprême des Etats-Unis a refusé de rouvrir le dossier des cinq Cubains accusés d'espionnage à la solde du gouvernement de Cuba.

Cette affaire est maintenant l'un des points les plus importants pour réamorcer le dialogue entre les deux pays.

Cuba exige la libération de ses ressortissants pour normaliser des relations diplomatiques et politiques avec les Etats-Unis.

(Trad. A. Arroyo)

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 23:38
Chers compatriotes. Amis du monde

Une fois de plus, la société la plus hypocrite jamais conçue a jeté bas le masque judiciaire, découvrant le vrai visage de l'impérialisme étasunien et infligeant un camouflet à la conscience du monde par ce message cynique : ce ne sont tout de même pas nos propres lois qui vont nous interdire de garantir l'impunité de nos terroristes !
Nous avons tôt compris ce que veut dire, dans l'argot de l'establihsment étasunien - du moins quand il s'agit de Cuba - le mot « changement ». Ce n'est pas l'élection d'un président charismatique, extrait opportunément d'un secteur encore opprimé de la société étasunienne, qui pourra débrouiller l'écheveau de crimes, de génocides, d'arrogances et de bassesses autour duquel s'est tissé le psychisme de cet Empire. Pour nous, les Cinq, soumis depuis plus de dix ans à des représailles abjectes et lâches, il ne s'agit en fait que la réitération d'une antique moralité : si bas que soient tombés nos ravisseurs, ils sont capables de nous prouver une fois de plus qu'ils peuvent tomber encore infiniment plus bas.
Pour nous et pour nos familles, n'importe quel moment serait trop tardif pour qu'on nous rende justice. Mais il le serait aussi pour les peuples autochtones décimés ; pour les pays dont on a usurpé les territoires ; pour les millions d'êtres humains incinérés sous les bombes incendiaires ou faits disparaître par des dictatures complices, ou torturés sous les conseils d'officiers yankees, ou massacrés autour du monde par la soif de gain des transnationales. Il est trop tard pour faire justice aux milliers de victimes du terrorisme contre Cuba, un terrorisme dont notre crime inexpiable est d'avoir travaillé à l'empêcher.
En comparaison de ces millions de victimes, d'enfants innocents de tous âges, de citoyens de toutes races et de toutes convictions, convertis dans les circonstances les plus dissemblables et les plus ordinaires, en « dommages collatéraux », d'êtres humains privés du droit à la vie le plus élémentaire dans la sécurité de leurs foyers, au sein de leurs familles ou arrachés brutalement et sans préavis à leur quotidien, nous avons du moins de la chance, nous les Cinq ! Nous sommes cinq soldats qui occupons, conscients et fiers, une tranchée, qui avons choisi de nous dresser pour quelque chose plutôt que de mourir pour rien, vivants miroirs de la morale d'un peuple qui renvoie à l'ennemi, bouffi d'impuissance et de rage, sa propre carence de valeurs, sa pauvreté d'esprit, la fragilité de l'image qu'il se fait de lui-même et toutes ses misères. Nous sommes cinq révolutionnaires cubains que l'ennemi ne pourra jamais faire plier et qui devra souffrir jour après jour l'humiliation de son incapacité à comprendre pourquoi.
Pour les peuples du monde entier, le cynisme de ce procès vient réitérer une vieille leçon : nous faisons face à un Empire qui ne reculera devant aucun crime s'il pense pouvoir bénéficier de l'impunité. Rien ne lui servira de frein, ni motif moral ni clameur universelle, sauf le prix que lui coûte la résistance.
Pour le peuple cubain, auquel s'adresse cet acte de vengeance, c'est là un nouvel appel à serrer les rangs, à ne pas se fier aux apparences, à toujours attendre le pire de l'agresseur, à ne jamais renoncer à l'édification d'une société où l'hypocrisie, le revanchisme, l'indignité, le mensonge et la lâcheté qui ont été à la base du procès monté contre nous ne soient jamais, comme elles le sont dans l'Empire voisin, des vertus citoyennes.
Ce sera là la seule aune de justice digne de toutes ses victimes.
Hasta la Victoria Siempre.
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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 11:41

 


Plus que jamais, la lutte doit continuer!

Informer, mobiliser, rassembler autour des Cinq

Ce vendredi 19 mai 2009  de 18h à 20h

Personne ne doit manquer

Donnons une réponse claire et massive à la décision de la Cour suprême

Nous exigeons la libération des Cinq

Place de la Concorde

Près de l'ambassade des Etats-Unis

(angle de la rue de Rivoli)


Gloria Gonzalez Justo

Comité international pour la liberté des Cinq

 

La décision est tombée : La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté, sans aucune explication, la demande en révision du procès des Cinq Cubains emprisonnés depuis plus de 10 ans dans des prisons étasuniennes.

Le sens de l'éthique, le courage, la grandeur, l'honnêteté intellectuelle ont fait défaut à ces neuf juges de la Cour pour déclarer ce que l'opinion internationale attendait : Nous arrêtons l'injustice ; nous donnons à ces hommes le droit inaliénable à un procès « juste et équitable » ; nous refaisons ce procès loin de la ville de Miami, infestée par la haine contre-révolutionnaire, où les Cinq étaient condamnés d'avance, pour le seul fait d'avoir voulu défendre leur pays contre les attentats organisés depuis 50 ans par des groupes terroristes.

La vérité alors serait apparue au grand jour : le procès des Cinq qui s'est tenu à Miami était un procès politique, une suite d'erreurs judiciaires programmées, de manipulations de preuves, un « show » destiné à satisfaire la soif de vengeance de la maffia cubano-américaine qui a le pouvoir de faire et de défaire les élections nord-américaines en marchandant ses voix.

Qu'ont pesé dans ce contexte les appels de 10 prix Nobel, de prestigieuses personnalités internationales, de plus de 350 comités internationaux, de milliers de personnes partout dans le monde réclamant justice ? Et que dire du mépris de la Cour pour les analyses de l'affaire par des centaines d'experts juridiques ayant signés le nombre impressionnant de 12 amici curiae?

La Cour suprême a sombré : elle a cédé  à la demande de l'administration étasunienne de ne pas réviser l'affaire des Cinq. Mais que pouvait-on attendre de la justice d'un pays qui, d'une part libère des terroristes et des assassins notoires tels que Posada Carriles ou Orlando Bosch et de l'autre s'acharne sans le moindre scrupule sur les Cinq depuis dix ans. Il est évident que cette justice-là ne pouvait pas leur pardonner d'avoir infiltré des groupes terroristes anticubains, financés et protégés par le FBI et la CIA et qui agissent impunément depuis la Floride contre Cuba et, sur le territoire des Etats-Unis, contre tous ceux qui souhaiteraient rétablir des relations normales entre Cuba et les Etats-Unis.

Comment faire confiance désormais à Obama qui nous berce de belles paroles, de promesses de changement dans la politique des Etats-Unis depuis son arrivée au pouvoir et qui n'a pas été capable de faire ce geste qui lui aurait donné une vraie grandeur : s'opposer à la maffia cubano-américaine de Miami en rendant la liberté aux Cinq ou pour le moins en ne permettant pas à son administration de s'opposer à la révision du procès?

Aujourd'hui, nous sommes tous sous le coup de la stupeur, de la colère, de la tristesse aussi pour cet espoir brisé.  Mais, nous ne sommes ni abattus, ni vaincus. Depuis dix ans, les Cinq nous ont donné l'exemple à suivre. Ils n'ont jamais cédé, à rien : ni au chantage,  ni aux promesses de liberté au prix de la trahison de leur patrie, ni aux menaces, ni aux mois de cachot, ni aux interdictions de visites. Les Cinq sont restés debout. Chaque coup porté les a renforcés dans l'idée qu'ils avaient fait le bon choix, et que cette haine contre leur pays qu'ils étaient venus combattre est toujours bien vivante et s'exerce sans pitié.

La liberté des Cinq est entre nos mains. Les Cinq le savent et comptent sur nous. Gerardo Hernandez l'écrivait en septembre dernier, date du 10ème anniversaire de leur arrestation : « Quelqu'un a dit récemment que la Cour suprême a désormais le dernier mot. Je dirais que c'est, en tout état de cause, l'avant-dernier. Le dernier mot, dans l'affaire des Cinq, c'est vous qui l'avez, nos sœurs et frères de Cuba, des Etats-Unis et du monde entier qui tout au long de ces années avez été notre principale source d'espérance.

Nous ne plaçons nos espoirs dans aucune Cour. Dix ans sont plus que suffisants pour que nous soyons guéris de toute ingénuité. Notre espoir, c'est vous, qui à force de courage et nageant à contre courant, avez fait en sorte que l'injustice commise à l'encontre des Cinq soit aujourd'hui connue sur tous les continents.

Nous savons que la raison est de notre côté, mais pour qu'une vraie justice soit rendue, nous avons besoin d'un jury composé de millions de personnes dans le monde entier, et nous avons besoin de vous, défenseurs des causes justes, pour que notre vérité soit connue.

Face à cette réalité nouvelle, l'union de toutes les forces du réseau de défense des Cinq est indispensable. À la suite, les directions d'actions proposées par les étudiants cubains de la CUJAE (Cité Universitaire José Antonio Echeverría) sur leur site : http://5heroes.cujae.edu.cu

 

1.      Travailler pour accroître les adhérents au réseau de solidarité afin de multiplier nos activités. Intensifier cette action, notamment auprès des personnes qui n'ont pas les mêmes idées que nous, en les faisant adhérer à partir de la vérité de l'affaire des Cinq.

2.      Insister sur la nécessité de faire parvenir la vérité de l'affaire partout dans le monde, notamment aux États-Unis, en prévoyant dans actions dans ce sens.

3.      Mettre en place différents types d'actions pour faire connaître les détails de l'affaire, en informant tout le réseau de ce qui se fait, en vue de généraliser des expériences.


Plus que jamais, la lutte doit continuer!

Informer, mobiliser, rassembler autour des Cinq

Ce vendredi 19 mai 2009  de 18h à 20h

Personne ne doit manquer

Donnons une réponse claire et massive à la décision de la Cour suprême

Nous exigeons la libération des Cinq

Place de la Concorde

Près de l'ambassade des Etats-Unis

(angle de la rue de Rivoli)


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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 20:30
Espions qui ne reviennent pas du froid. L'histoire des cinq agents cubains emprisonnés aux Etats-Unis.
 


Ce qui a commencé comme un échange prometteur entre Fidel, García Márquez et la CIA, s'est terminé avec cinq agents cubains emprisonnés et tout un mouvement solidaire pour que les espions soient libérés et puissent retourner à Cuba.

Un cauchemar de la première jusqu'à la dernière ligne, comme sont les histoires réelles quand les intérêts des États jettent dans un précipice la vie des individus. Le premier chapitre est constitué par une série de sabotages et attentats perpétrés à Cuba à partir de 1997 contre des hôtels de la capitale, La Havane. Le 4 septembre, un de ces actes terroristes perpétré dans l'hôtel Copacabana a provoqué le mort d'un touriste italien, Fabio di Celmo. Le second chapitre est une note envoyée par Fidel Castro au président des Etats-Unis de l'époque, Bill Clinton, par le biais de l'auteur colombien Gabriel García Márquez. La note, entre autres, disait : « Une importante affaire. On maintient des plans d'activité terroriste contre Cuba, payés par la Fondation Cubano-américaine en utilisant mercenaires centroaméricains. Deux nouvelles tentatives ont été menées pour faire exploser des bombes dans nos centres touristiques avant et après la visite du Pape ». Dans le même texte Castro disait que les agences d'intelligence des Etats-Unis détenaient des informations substantielles sur les responsables de ces actes et il signalait que « ils projettent maintenant et font déjà des pas pour faire exploser des bombes dans des avions des lignes aériennes cubaines et d'autres pays qui voyagent vers Cuba amenant et ramenant des touristes depuis et vers des pays d'Amérique Centrale ».

Le troisième chapitre est le rendez-vous que Gabriel García Márquez avait le 6 mai à 11 heures et quart du matin à la Maison Blanche afin de livrer le texte de Castro. Là, le prix Nobel de Littérature devait s'entretenir avec Clinton, mais il n'a pas été reçu par le président mais par trois fonctionnaires. Ceux-ci, au bout de 50 minutes d'audition, lui ont dit : « Votre mission était en effet de la plus grande importance, et vous l'avez très bien remplie ». Dans un récit sur cette médiation, Márquez a écrit : « Je suis sorti de la Maison Blanche avec l'impression certaine que l'effort et les incertitudes des jours passés valaient la peine. La contrariété de ne pas avoir délivré le message au président en main propre me parut compensée par ce qui fut un conclave plus informel et opérationnel dont les résultats ne se feraient pas attendre ".

Les conséquences ont été immédiates parce que -fait peu commun- s'est instauré une sorte de coopération formelle entre La Havane et Washington. Vers la mi-juin, des spécialistes cubains et des officiels du FBI se sont réunis dans la capitale cubaine pour analyser les preuves et les documents sur les actions terroristes qui avaient comme cible Cuba. La sécurité d'État cubaine a fourni au FBI 230 pages, ainsi que des enregistrements et conversations téléphoniques et des vidéos sur les plans en cours. Les agents du FBI ont quitté La Havane avec la promesse de donner une réponse rapide aux inquiétudes cubaines. La coopération se termina là et là a commencé le quatrième chapitre.

Les Etats-Unis ont donné une réponse mais totalement à l'inverse du schéma ouvert présenté par Cuba. Toute l'information recueillie à Cuba a été utilisée pour arrêter à Miami cinq agents cubains qui étaient en territoire étasunien avec l'objectif d'infiltrer les groupuscules d'extrême droite et freiner leurs actions dans l'île. C'était un cas typique d'opération extérieure destinée à la protection intérieure. L'administration Clinton retourne les arguments, elle s'est servie des informations que Castro a livrées à García Márquez et, le 12 septembre 1998, elle a arrêté les cinq cubains : Gerardo Hernández, René González, Antonio Guerrero, Fernando González y Ramón Labañino. Aujourd'hui connus comme les « Cinq cubains de Miami », ils ont été condamnés à des peines de prison qui vont de 15 ans à perpétuité. Jugement expéditif et pour beaucoup de juristes « hallucinant » parce que la Justice de la première puissance mondiale a été incapable de présenter la moindre preuve de ses accusations. Les charges sont, en outre, contradictoires avec la mission qu'ils accomplissaient : « conspiration espionnage », ou « conspiration pour assassiner » sont deux des charges qui figurent parmi les 26 infractions qui leur sont imputées.

La jurisprudence à « géométrie variable » appliquée par Washington est tellement scandaleuse que l'Association Internationale de Juristes Démocrates (AIJD) a organisé cette semaine au Sénat français un colloque sur le cas des cinq cubains de Miami. La condamnation des agents cubains est une énormité d'autant plus abusive qu'elle laisse encore plus à découvert l'impunité avec laquelle la Maison Blanche a agi quand la CIA a monté les vols secrets déjà célèbres dans lesquels elle transportait d'un pays à un autre des supposés terroristes membres d'Al Qaida.

À l'injustice s'ajoute le caractère inhumain avec lequel sont traitées les familles des prisonniers. Magali Llort, mère de Fernando González, a raconté au Sénat la « bataille qu'il faut livrer pour ouvrir les portes de la prison et pouvoir donner un baiser à son fils ». De fait, les Etats-Unis fontt tout ce qui est à leur portée pour ne pas donner de visas aux familles. Olga Salanueva, l'épouse de René González, et Adriana Pérez, la compagne de Gerardo Hernández, attendent depuis dix ans un visa. Leonard Weinglass, célebre avocat étasunien qui défend Antonio Guerrero, a souligné pendant le colloque que la façon avec laquelle a agi la Justice étasunienne viole toutes les conventions existantes.

En mai 2005, le groupe de Travail des Nations Unies sur les détentions arbitraires a justement considéré que l'arrestation de ces cubains constituait une détention arbitraire. La même année -en août 2005-, après que les cinq cubains aient appel du jugement devant l'onzième Cour d'Appel d'Atlanta -en Géorgie- trois juges de cette Cour ont rendu public un document de 93 pages dans lequel ils annulaient le verdict. La troika a estimé que les cinq cubains n'avaient pas eu un procès équitable à Miami et a ordonné un nouveau jugement. Détail d'excellence de cette décision, les trois juges ont admis que les preuves présentées par la défense étaient valables. Et qu'y avait-il dans ces preuves ? Cela n'étonnera personne que dans ces dernières figurait le nom de ce grand ami de la démocratie étasunienne qu'est Posada Carriles, l'agent de la CIA impliqué dans plusieurs attentats anti cubains et protégé avec toutes les armes de la loi par l'administration Bush.

Et on entame ici le cinquième chapitre, toujours ouvert. Bien que la troika ait ordonné la tenue d'un autre procès, les cinq cubains continuent à attendre. Alberto González, ex conseiller de George Bush et ministre de la Justice des Etats-Unis, est intervenu ensuite devant le tribunal pour lui demander qu'il révise la décision de la troika d'Atlanta. Cela ne vous surprendra pas d'apprendre que le 31 décembre 2005 les juges ont accepté de réviser ce qui était déjà révisé.

Les juristes présents à Paris ont énuméré avec effroi les irrégularités du procès contre les cinq, en particulier la première : les accusés n'ont commis aucun crime, n'ont pas attenté contre la sécurité des Etats-Unis, le procès contre eux s'est déroulé à Miami, une ville que la même Cour Fédérale d'Appels des Etats-Unis a considérée comme « hostile et irrationnelle » avec le gouvernement cubain. Pire encore, les cubains peuvent rester dans ces limbes d'injustice pour un temps indéfini. La révision de la révision est en cours et les parties ne se sont même pas mises d'accord sur le lieu où l'on pourrait mener à bien le prochain procès.

Comment expliquer tant de démesure ? Leonard Weinglass allègue que ce drame infini n'est pas étranger à l'ambition politique de la ministre de Justice des Etats-Unis, Janet Reno, candidate au Sénat pour l'état de Floride et à laquelle manquaient les vois cubaines. Robert González Sehwerert, avocat de René González, fait valoir que le cas des Cinq cubains « révèle la contradiction entre le droit et la politique. Le maintien des cubains en prison correspond à un intérêt politique en opposition à la loi ".

Par Eduardo Febbro

Página 12 . Depuis Paris, le 27 avril 2008.

Traduit de l'espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi.

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 11:40
LA COUR SUPREME DES ETATS-UNIS NE VEUT PAS REVISER LE PROCES DES 5 DE MIAMI
mercredi 17 juin 2009 (08h31)

Communiqué du Comité international pour la libération des Cinq

LA Cour suprême de justice des Etats-Unis vient d'annoncer qu'elle ne révisera pas le cause des Cinq patriotes cubains. En vertu de cette décision, nos Cinq Frères, injustement emprisonnés depuis plus de dix ans pour avoir voulu infiltrer des organisations terroristes opérant depuis Miami, ne peuvent même plus prétendre à avoir droit à un procès juste et impartial en dehors du district judicaire de Miami.

Ce système judiciaire, qui rejette aujourd'hui la demande de révision de procès de nos Cinq Frères, est le même qui vient d'accorder au terroriste international Luis Posada Carriles un délai d'une année de plus afin qu'il puisse mieux préparer sa défense. C'est ce même système judicaire qui accorde l'impunité totale à des dizaines d'organisations criminelles de Miami. C'est ce même système judiciaire qui refuse de juger, ne serait-ce qu'une fois, ceux qui mettent en danger la vie de nos populations. C'est ce même système judiciaire qui ignore le verdict du Groupe de travail de l'ONU sur les détentions arbitraires, lequel a déclaré que leur emprisonnement était tout à fait arbitraire et illégal.

Cette décision fait fi non seulement de la demande des avocats de la défense, mais également de celle appuyée par 10 prix Nobel, des dizaines de juristes, des Parlementaires et d'organisations du monde entier, comme en témoignent les 12 documents des « Amis de la Cour » qui clament la nécessité de revoir cette cause entachée d'irrégularités depuis le premier instant où nos Cinq camarades ont été emprisonnés.

Rien ne nous étonne désormais d'un système qui a autorisé les pires tortures et qui permet que des criminels comme Posada, Bosch, Basulto et Frometa, parmi tant d'autres, circulent librement dans les rues de Miami alors que nos Cinq camarades demeurent, eux, injustement emprisonnés.

Cette date du 15 juin 2009 restera à jamais gravée dans notre mémoire comme la jour de la honte pour le système judiciaire des Etats-Unis. Nous nous souviendrons aussi de cette date parce que le gouvernement Obama refuse d'intervenir face à des organisations terroristes qui ont pris la justice en otage.

Commence aujourd'hui une nouvelle étape de notre combat qui s'étendra à travers le monde entier jusqu'à ce que nous obtenions la libération de Gerardo, Ramon, René, Antonio et Fernando.

Nous n'attendrons pas une autre année pour rappeler leur arrestation et nous organiserons une Journée internationale de solidarité. Notre combat sera multiple, à l'image des peuples qui réussissent à transformer leurs souffrances et leur indignation en résistance. Nous manifesterons dans les rues, devant les ambassades des Etats-Unis, dans les universités, dans les Parlements, dans les églises, avec nos modestes moyens mais avec toute l'énergie nécessaire parce que nous avons avec nous la vérité et la raison.

Nous partageons avec Gerardo sa détermination, lorsqu'il a déclaré, au moment de connaître la décision de Cour suprême : « Aussi longtemps qu'il y aura ne serait-ce qu'une seule personne qui luttera, à l'extérieur de la prison, nous continuerons de résister jusqu'à ce que justice soit faite. »

Cette Journée internationale pour la libération de nos Cinq camarades commence aujourd'hui et elle se poursuivra chaque jour, jusqu'à ce qu'ils puissent recouvrer leur liberté et revenir dans leur patrie.

Nous lançons un appel à tous nos amis à travers le monde pour qu'ils exigent, aujourd'hui plus que jamais, que le gouvernement Obama mette fin à cette injustice monumentale et ordonne la remise en liberté de nos Cinq camarades.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 13:16

Agence France-Presse
Washington


La Cour suprême a refusé lundi d'entendre les arguments de cinq Cubains qui purgent actuellement aux États-Unis de lourdes peines pour espionnage dans les milieux anti-castristes de Miami et qui sont considérés par Cuba comme des «prisonniers politiques».

En rejetant cette affaire, la plus haute juridiction rend définitive la décision d'une cour d'appel refusant un nouveau procès aux cinq hommes.

Ceux-ci estiment ne pas avoir bénéficié d'une procédure équitable en 2001 à Miami où sévit un fort sentiment anti-castriste.

Ils avaient été arrêtés en 1998 et condamnés trois ans plus tard à des peines de 15 et 19 ans pour deux d'entre eux, à la perpétuité pour les trois autres.

La Havane reconnaît qu'il s'agissait d'espions mais dont le seul but était, selon elle, de recueillir des informations sur des projets «terroristes» de groupes anti-castristes en Floride, bastion des exilés cubains, et non d'espionner le gouvernement américain.

Un tribunal d'Atlanta avait donné raison aux cinq Cubains en 2005 et ordonné un nouveau procès.

Evoquant «un cas évident de prisonniers politiques», le chef de la diplomatie cubaine Bruno Rodriguez avait estimé mi-mars qu'ils «n'avaient commis aucun acte contre la sécurité des États-Unis ni obtenu aucun secret sinon précisément afin de lutter contre le terrorisme qui a coûté la vie à des milliers de Cubains et menaçaient celle de citoyens américains».

Les cinq hommes sont considérés à Cuba comme des «héros de la lutte anti-terroriste».

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 22:37



Concernant son travail il a signalé :


M. RA" Ces derniers temps, donner un grand appui à la logistique des proches. Cela a été aussi très satisfaisant, sur le plan émotionnel, lorsqu'ils sont transférés de prison. Je pourrais parler pendant des heures du séjour de Fernando à Indiana, des gens exceptionnels qui nous y appuient, y compris une église qui a organisé des messes et des prières en faveur des 5. Dans le cas de Ramón, plus récemment, l'état du Kentucky est une cordillère très éloignée, très isolée. Nous y avons trouvé des gens exceptionnels. Gerardo qui a un groupe d'appui à San Francisco et à Oakland, en a aussi un autre très important à Los Angeles. Bref nous avons eu l'occasion de connaître et de recevoir l'appui de beaucoup de gens biens "

Maître Anglada fait référence en particulier à l'appui reçu au cours des 7 dernières années par des groupes solidaires de New York et de Miami, des villes où des audiences orales ont été organisées.
" Cette affaire est insolite. Elle a fait l'objet de trois audiences orales devant le Tribunal d'Atlanta. L'une de ces audiences a eu lieu à Miami, mais devant le tribunal d'Atlanta. Lorsque tu expliques ça à des avocats, les gens te disent : comment trois fois. Personne ne va pas trois fois à un tribunal d'appel, on y va une fois au plus. Il y a en plus la question des problèmes internes des prisons, dans le cellules, les maladies, la question des visas. Parfois les proches ont un visa, ils vont visiter leurs êtres aimés et on tombe sur un loock down, une fermeture de prison. C'est-à-dire que le cas des 5 a beaucoup de chapitres, beaucoup de batailles. L'attention à chaque proche, lorsqu'une fille se voit accorder un visa et l'autre non, lorsque c'est la fille aînée qui reçoit le visa et pas l'épouse.

Je voudrais insister sur une question que le peuple de Cuba connaît très bien, le thème d'Olguita et d'Adriana, sans parler de la solidarité internationale, du travail qui est fait à Genève, qui est fait avec Amnistie internationale, qui est fait avec les comités de solidarité, les prix Nobel de la paix, les personnalités, les Parlements".

Concernant le refus de visa aux épouses de René Gonzalez et de Gerardo Hernandez, et en particulier la nouvelle demande de visa qu'Adriana Perez, la femme de Gerardo devra présenter sous peu pour la 10è fois, elle se l'ait vu refuser à 9 reprises et le fait qu'Olga Salanueva, la femme de René a été déclarée exclue, Maitre Anglade a déclaré :

" Je ne suis pas un spécialiste des questions migratoires, je ne suis pas leur avocat, nous avons d'autres gens qui travaillent cet aspect. Mais je pourrais dire que rien n'est éternel, et qu'en plus il y a un problème politique qui passe par les relations entre les deux pays. J'ai confiance que nous pourrons résoudre ce problème à court terme ".

Au mois de juin, cela fera 10 ans que cet avocat portoricain œuvre pour que justice soit faite dans cette affaire politisée depuis le début et qui viole la constitution étasunienne et le droit international. Le contact avec Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Fernando González, Antonio Guerrero et René González et avec leurs proches, l'a marqué à jamais.

" Cela a été très satisfaisant sur le plan politique, humain, émotionnel, intellectuel. Chaque fois que j'ai l'occasion d'être ici, c'est une expérience. Je pensais que je connaissais Cuba, que je connaissais un grand nombre de Cubains, mais réellement ces 10 dernières années tout cela s'est multiplié et j'en suis reconnaissant ".

Quelle opinion a-t-il de ces hommes, qu'il est arrivé à bien connaître :

" Je suis en présence de 5 héros nationaux, 5 héros de la Révolution. Nous avons commencé en les traitant de jeunes, je suis un peu plus âgé qu'eux, mais voilà qu'ils ne sont plus tout jeunes. Les visiter devient un énorme défi intellectuel. À chaque visite, nous parlons de littérature, d'histoire, d'économie, des relations économiques internationales. Chacun d'entre eux est un spécialiste dans leur spécialité. Parfois ils me posent des questions auxquelles je ne peut pas répondre, mais j'ai eu l'honneur de connaître 5 Cubains humbles qui ont fait ce que la Patrie leur a demandé, qui ont confiance en la Révolution, en sa direction, en Raul et Fidel. J'espère que le prochain trimestre, ou probablement à partir du 30 juin, en fonction des priorités que les proches me présenteront, j'espère leur rendre visite. Cela implique se rendre dans 4 coins différents des Etats-Unis, ce que je fais avec un grand plaisir et avec simplicité ".

Cet avocat charismatique qui a consacré sa vie à lutter pour l'indépendance de son natal Porto Rico, se sent très identifié avec nos 5 compatriotes à tel point qu'il souffre comme sien chaque châtiment infligé à ces Cubains, chaque violation, chaque vexation, surtout quand ils sont envoyés sans raison au trou, les cellules disciplinaires et qu'il est chargé de transmettre aux proches des messages comme celui-ci:

" Nous sommes prêts à endurer n'importe quoi, mais n'oubliez surtout pas que ces gens ne pourront pas nous faire plier, plus de coups ils nous donnent, plus nous sommes forts ".

30-05-2009

Publié par YCL-LJC Québec à l'adresse 13:36
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 12:31

 

Ce 17 Avril 2009, en écho de nos amis les Présidents Hugo Chavez, Evo Morales, Lula, Michelle Bachelet, Fernando Lugo, Filipe Calderon ainsi que l'ensemble de leurs alter egos Sud Américains, réunis à Trinité et Tobago pour exiger de Barack Obama le respect de la SOUVERAINETE DU PEUPLE CUBAIN, la levée de l'infâme blocus, et, la libération des cinq patriotes anti-terroristes illégitimement prisonniers aux USA, nous avions convoqué à Saint Michel l'ensemble des Associations à 18 h30.

Bien avant 18 heures, des petits groupes de militants avaient envahi le devant de la fontaine, arborant leurs badges respectifs, ouvrant déjà des mini-débats avant même le déploiement des banderoles. A l'arrivée de la sono, venue du Havre pour cause de perturbation de l'orga dans le cadre des vacances scolaires (Grand merci à Sergio de l'Espace Che Guevara) les places étaient chères dans l'espace car quantité de touristes venaient esquisser quelques pas de danse cubaine, signer la pétition, s'informer « en Franglais ou en Spanglais », réclamer un tract illustré des cinq portraits, (Merci à Roxane).

Bref, ce fut un succès, « una victoria » comme on dit à Cuba, d'autant plus qu'Obama déclarait devant l'OEA qu'il souhaitait ouvrir un nouveau dialogue, d'égal à égal avec les Latinos... Y compris avec Cuba !

Françoise Claustre, J.P. Kaufman, Ingrid Betancourt et tant d'autres otages furent libérés par la pression des médias internationaux, il devrait en être de même pour nos cinq héros, et, s'il reste dans notre pays quelques journalistes intègres épris de liberté, quelle que soit par ailleurs leur option politique, je les prie d'agir en notre faveur pour que notre prochain rassemblement du 15 Mai à la Pace de la Concorde soit l'évènement déterminant pour une prise de conscience du Peuple Français pour qui le mot « Liberté » est le premier de sa devise.

Pour la Coordination

Jacques MILHAS

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