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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 00:39

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Dessin Avoine

Sébastien Fontenelle

Au début des années 90, cinq agents cubains sont chargés de surveiller les terroristes qui visent leur île depuis cinquante ans, notamment à partir de la Floride. En 1998, les États-Unis les jettent en prison, où ils croupissent.

Gerardo Hernández. Fernando González. René González . Antonio Guerrero. Ramon Labañino. Ces noms devraient nous être connus : ce sont ceux des cinq victimes d’un des pires scandales judiciaires des années 2000. Cinq Cubains qui croupissent depuis plus de dix ans dans des geôles américaines, après ce qu’il faut bien appeler une parodie de procès. Leur crime ? Avoir informé leur gouvernement – qui a ensuite transmis ces renseignements aux plus hautes autorités des États-Unis – sur les auteurs des attentats qui, depuis un demi-siècle, ensanglantent Cuba.

Rompre l’omerta

Mais qui a entendu parler de cette campagne de terreur ? Et qui connaît le nom des « Cinq », comme les appellent les militants – personnalités de premier plan, parmi lesquelles plusieurs Prix Nobel, ou anonymes – qui, partout dans le monde, se battent pour obtenir leur libération ? Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef au Monde diplomatique et excellent connaisseur de l’Amérique latine, a voulu rompre cette omerta en publiant Cinq Cubains à Miami : un roman à clés. Pour que nul ne puisse plus dire qu’il ne savait pas. Une enquête qui s’avère être un passionnant thriller, comme seuls les spécialistes américains du genre savent les réussir.

Terrorisme anti-Castro

Pour comprendre, il faut remonter au 6 octobre 1976. Ce jour-là, un avion de ligne de la compagnie Cubana, piégé par des terroristes, explose en vol au-dessus de la Barbade. Bilan : 73 morts – dont la totalité des escrimeurs de l’équipe nationale cubaine, qui venait de remporter les Jeux transaméricains. L’un des instigateurs du massacre est un éminent représentant de l’extrême droite cubaine exilée à Miami : Luis Posada Carriles. Incarcéré au Venezuela, il s’évade en 1985 – avec l’aide de la CIA. Il rallie le Guatemala, où il met son enthousiasme anticommuniste au service des Américains dans leur guerre secrète contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua.

L’attentat de la Barbade s’inscrit dans une suite ininterrompue d’exactions qui ont fait à Cuba, depuis un demisiècle, 3 400 morts, autant que les attentats du 11 septembre 2001 – sans que cela émeuve outre mesure les opinions occidentales. L’effondrement de l’URSS, principal soutien de Cuba, n’a aucunement mis fin à cette campagne de terreur : en 1997, par exemple, des bombes ont explosé dans plusieurs hôtels de l’île, tuant un vacancier italien. Objectif : frapper au portefeuille un régime sous embargo américain et dont le tourisme est l’une des principales ressources.

Parodie de procès

Pour lutter contre ce terrorisme, le gouvernement cubain envoie en Floride, au début des années 90, cinq agents dont la mission est d’infiltrer les organisations paramilitaires qui ont juré de renverser Fidel Castro. Ces infiltrés se distinguent très vite par « la qualité des informations qu’ils recueillent et transmettent ».

En juin 1998, deux hauts responsables du FBI se rendent à La Havane, où les autorités de l’île leur remettent un volumineux dossier, minutieusement documenté, sur les agissements criminels des groupes anticastristes. Aussitôt, les Américains, plutôt que d’appréhender les auteurs de ces crimes, arrêtent les cinq agents cubains : immédiatement mis au secret, ces derniers resteront un an et demi sans pouvoir préparer leur défense.


Deux ans plus tard, à l’automne 2000, s’ouvre leur procès, à Miami. Ville où « la possibilité de sélectionner douze [jurés] qui soient capables d’être impartiaux dans une affaire impliquant des agents déclarés du gouvernement cubain est pratiquement nulle » (1), comme le relèveront maints juristes. Qu’importe, puisque la Constitution des États-Unis prévoit que tout accusé a droit à un jugement rapide et impartial…

De nombreux officiers américains de haut rang témoignent qu’à aucun moment les Cinq – dont la mission était strictement limitée à la surveillance des anticastristes – n’ont menacé la sécurité nationale des États-Unis. Le tribunal échoue à fonder son accusation d’espionnage.

Mais qu’importe, là encore : en décembre 2001, dans le contexte ultrasécuritaire de l’après 11-Septembre, les Cinq sont condamnés pour « conspiration » à des peines maximales – « démesurées, irrationnelles », observe Maurice Lemoine. Elles seront d’ailleurs réduites, en 2008, par la cour d’appel d’Atlanta, qui les jugera « excessives et contraires aux normes juridiques ».

Les terroristes de Miami, eux, bénéficient d’une totale impunité… Luis Posada Carriles s’est vanté, dans un entretien publié en 1998 dans le New York Times, d’avoir été à l’origine de la vague d’attentats qui a frappé des hôtels cubains en 1997, qualifiant la mort d’un touriste italien d’«  incident insolite ». Puis d’ajouter, sans rire : « Je dors comme un bébé. » Il est vrai : Carriles coule à Miami des jours paisibles…

Mobilisation

Au mois de septembre 2010, l’acteur Sean Penn a signé une pétition demandant au président Obama de libérer les Cinq. Puis, le 4 octobre, dans un courrier adressé au ministre américain de la Justice, Amnesty International, sans se prononcer sur «  l’innocence ou la culpabilité des cinq hommes », a demandé un réexamen de leur affaire, estimant que « l’équité et l’impartialité de leur procès [étaient] douteuses ».

À ce jour, toutes ces démarches sont restées infructueuses : les Cinq sont toujours en prison. Cela fait déjà douze ans que l’épouse de Gerardo Hernàndez n’a pas eu le droit de le voir. Celle de René Gonzàlez, quant à elle, a vu son mari pour la dernière fois en 2000.

Cinq Cubains à Miami, par Maurice Lemoine, éd. Don Quichotte, 1 048 pages, 24 euros.

(1) Washington contre Cuba, l’affaire des Cinq, sous la direction de Salim Lamrani, éd. Le Temps des cerises, 231 pages, 15 euros.

Source : Backchich


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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:05

  les cinq

           Après qu’aient été épuisés les recours aux instances judiciaires ordinaires d’appel aux Etats-Unis, le gouvernement de Cuba accentue la campagne qui cherche à obtenir la grâce du président Obama pour les cinq agents cubains emprisonnés dans ce pays depuis plus d’une décade.

             « La pression de l’opinion publique est nécessaire pour que Obama soit réceptif et signe la libération de nos proches, dont l’unique délit à été de tenter d’éviter des actions terroristes contre notre pays” a dit Adriana Pérez, l’épouse de Gerardo […].

            Elle a reconnu qu’une décision du chef du gouvernement [US] dans ce sens pourrait être plus difficile maintenant que son  parti, le Parti Démocrate, a perdu la majorité parlementaire lors des élections de novembre. « Mais il conserve ses prérogatives constitutionnelles et pourrait accorder une grâce pour que nos proches reviennent à la maison”, a-t-elle avancé.

            Elle a ajouté que le processus légal concernant l’affaire ne permettra pas la libération de « Los Cinco », comme on les appelle à Cuba et dans le monde entier, « bien qu’il existe suffisamment de preuves de leur innocence ». « L’administration d’Obama a été moins agressive (…). Nous espérons qu’elle se montre plus réceptive à notre appel », a-t-elle déclaré.

[…]

            Un recours en appel extraordinaire a été présenté en juin pour Gerardo Hernàndez, mais Adriana Pérez ne fonde guère d’espoir sur cette démarche qui explique que « C’est un processus légal qui ne nous garantit pas que nous obtiendrons la liberté de nos compañeros, bien qu’il y ait suffisamment de preuves de leur innocence ».  

            Le gouvernement de Cuba ne se montre pas non plus optimiste concernant cette instance; Pour Ricardo Alarcon, le président du parlement de l’île, un processus dans lequel « à une unique reprise un prisonnier a la possibilité de solliciter de cette même juge qui l’a condamné en première instance l’annulation du procès [qu’elle a dirigé] et la reconnaissance de son innocence » est « peu porteur d’espoir ».

[…]

            Alarcon n’a pas voulu évoquer la possibilité d’un échange entre les Cubains et Alan Gross, un Etatsunien qui est emprisonné à La Havane depuis un an [depuis le 3 décembre 2009,ndt] mais sans que des charges judiciaires concrètes lui aient encore été signifiées. « Ce sont deux affaires différentes », a-t-il affirmé.

            « Je suppose qu’on l’informera des charges retenues contre lui en son temps» a-t-il déclaré, avant d’accuser Gross d’avoir violé la souveraineté nationale et d’avoir commis des délits très sévèrement punis aux Etats-Unis. Il a ensuite ajouté : « Son cas sera traité de manière adéquate conformément à nos lois, en respectant toute la règlementation».

 

            Gross est un entrepreneur lié à l’USAID (l’Agence US pour le Développement International) qui selon les autorités cubaines devait principalement, entre autres projets, financer des groupes de la dissidence à l’intérieur du pays. Dans cette optique, elles accusent l’homme d’avoir introduit du matériel de communication satellitaire  pour des opposants, ce que nie Washington. Une récente déclaration du département d’Etat (le ministère des Affaires Etrangères) des Etats-Unis a insisté sur le fait que Gross a voyagé à Cuba pour aider des membres de la communauté juive de ce pays à se connecter à d’autres communautés à travers le monde, et a considéré son arrestation comme un important obstacle à l’avancée d’un dialogue entre les deux pays.


Extraits d’un article de Patricia Grogg (trad. A. Arroyo)

LA HAVANE, 14 décembre 2010 (IPS) 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 07:30

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Juan Kalvellido

La Havane, 11 décembre, (RHC)- Le Président de l’Assemblée Nationale de Cuba, Ricardo Alarcon, a réaffirmé que le Président étasunien Barack Obama a les facultés constitutionnelles pour faire libérer les 5 Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis.

Nos 5 compatriotes purgent de très lourdes peines de prison dont deux perpétuités. Ils ont été accusés de conspiration afin d’espionner. Ils n’avaient pourtant fait que surveiller les organisations terroristes de Miami pour prévenir Cuba des attentats la prenant pour cible.

Clôturant le Forum de la Société Civile Cubaine pour la Liberté des 5, Ricardo Alarcon a ajouté que le droit de ces antiterroristes cubains à rester aux côtés de leurs proches a été violé de même que celui de millions d’Étasuniens de savoir qui sont les véritables terroristes qui se promènent dans la rue sous la protection de groupes contre-révolutionnaires de la Floride.

Au cours de la rencontre, une représentation de la société civile de Cuba et d’organisations internationales ayant leur siège à La Havane ont également signé la Déclaration Finale pour la Libération de Ramón Labañino, René González, Gerardo Hernández, Fernando González et Antonio Guerrero.

Auparavant, des activistes du mouvement de solidarité avec Cuba avaient demandé en Allemagne la libération des 5 au cours d’un meeting organisé par le Réseau de Solidarité avec Cuba dans ce pays européen et par le Comité « « Basta ya » (Ça suffit !).

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 07:20

147

10 décembre Journée Internationale des Droits de l’Homme : 5 JOURS POUR LES 5

Du vendredi 10 décembre,  journée mondiale des Droits de l'Homme, au 14 décembre la solidarité internationale pour les Cinq a mis en place une campagne qui consiste à demander à Obama, et ce pendant ces 5 jours consécutifs, qu'il justifie son Prix Nobel de la Paix en libérant les Cinq Cubains prisonniers de l'empire depuis plus de 12 ans. Je vous renouvelle cet appel. Le plus simple est de passer par internet en envoyant le message à l'adresse mail suivante: HTTP://WWW.WHITEHOUSE.GOV/CONTACT
Horaire:entre 16h et minuit (heure française).
Pour le message, pas la peine de vous escrimer à écrire en anglais: la plus grande puissance du monde a d'excellents traducteurs!
Si ça peut vous aider, voici le message que je vais envoyer cinq jours de rang! Il n'y a pas de droits d'auteur, vous pouvez faire un copié-collé.
besarkada bat- un abrazo
Annie Arroyo

Monsieur le Président Obama,

 A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, usant des possibilités que vous confère la Constitution des Etats-Unis, je vous demande, en tant que Prix Nobel de la Paix, en tant qu’avocat, parent, enfant, époux, ou simplement en tant qu’homme de bien, attaché à la justice, de mettre un terme à la monstrueuse injustice commise contre cinq Cubains innocents, Gerardo Hernandez, Ramon Labañino, Antonio Guerrero, Fernando Gonzalez et René Gonzalez détenus arbitrairement dans des prisons de votre pays depuis plus de 12 ans.

Il est sans doute moins aisé de gracier cinq innocents que deux dindes de Thanks Giving, mais il est de votre devoir de rendre justice.

Yes, you can.

Alors, faites-le, je vous prie.

Respectueusement,

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 00:51

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Et n'oubliez pas : 10 décembre Journée Internationale des Droits de l’Homme : 5 JOURS POUR LES 5

Si les récentes révélations de Wikileaks mettent en accusation les méthodes du pouvoir exécutif des Etats-Unis, il est une affaire – celle des cinq Cubains de Miami – qui révèle les méthodes du pouvoir judiciaire américain, son manque d’impartialité en même temps que de fortes contradictions dans le discours antiterroriste officiel de la Maison Blanche.

Rappelons que les « Cinq » sont emprisonnés depuis 12 ans après avoir infiltré à Miami des organisations paramilitaires de l’extrême droite d’origine cubaine spécialisées dans l’organisation d’un certain nombre d’actions terroristes dirigés contre des objectifs civils cubains (avion de ligne, hôtels, restaurants etc.).

Chargés par leur gouvernement de rassembler des informations sur ces organisations en vue de prévenir de futurs attentats, les Cinq ont été arrêtés à Miami lorsque les informations récoltées ont été transmises, dans une logique de coopération, par le gouvernement cubain au gouvernement des Etats-Unis. C’est alors qu’a commencé ce qui est à ce jour le plus long procès de l’histoire des Etats-Unis, procès qui concentre par ailleurs un grand nombre d’irrégularités de procédure et de violations du droit constitutionnel et pénal américain ainsi que du droit international.

L’organisation Amnesty International s’est elle-même emparé du dossier avec un récent rapport qui met tout particulièrement en doute le caractère équitable du procès.La notion de « procès juste et équitable » est bien au centre de ce procès. Elle comprend essentiellement le droit de tout accusé à être entendu équitablement par un tribunal indépendant et impartial et à disposer du temps et des facilités nécessaire à la préparation de sa défense, droits inscrits à l’article 10 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, à l’article 14 du Pacte international des droits civils et politiques (ratifié par les Etats-Unis) et au 6è amendement de la constitution des Etats-Unis.

 

Les cinq Cubains ont été jugés par un tribunal de Miami, ville où se situent les états-majors des organisations qu’ils ont infiltrées et où ces dernières disposent de puissants réseaux d’influence. Ces réseaux ont exercé des pressions – y compris par l’intermédiaire des médias locaux – sur les jurés : méthodes de sélection partiale des jurés, visages de ces derniers et plaques d’immatriculation de leurs véhicules montrés à la télévision etc... Dix-sept avocats désignés d’office par le tribunal ont refusé de défendre les accusés, craignant les répercussions que pourrait avoir sur leur travail le fait de défendre ce que certains médias locaux désignaient comme des « espions cubains ».De fait, les jurés (dont certains se sont d’ailleurs plaint auprès du juge des pressions exercées) n’ont pas posé une seule question aux accusés et ont prononcé le verdict en un temps relativement court (5 jours) par rapport à la longueur (7 mois) et à la complexité du procès (50 000 pages de documents, 110 volumes de témoignages). Les condamnations prononcées ont été extrêmement lourdes par rapport à l’absence de preuves sur les délits imputés (conspiration en vue d’espionnage, conspiration en vue de commettre un assassinat) : deux des Cinq ont été notamment condamnés chacun à deux peines de prisons à vie plus 15 ans. Des généraux de l’armée U.S avaient pourtant témoigné, à la barre, de l’absence d’espionnage dans l’affaire, ce qu’a confirmé par la suite le Pentagone. Le choix de « conspiration d’espionnage » comme chef d’accusation principal n’était pas innocent car il permettait au juge de restreindre l’accès de la défense au dossier d’accusation et n’exigeait pas, pour les accusateurs, la production de preuves matérielles : l’élément d’intentionnalité suffit à constituer le délit.Sur la base de ces éléments, un groupe d’experts de l’ONU sur la détention arbitraire a, en 2005, appelé à la révision du procès et à la libération des cinq Cubains, ce qui a conduit la même année un panel de 3 juges de la Cour d’appel du 11è circuit d’Atlanta à annuler les peines et à ordonner la tenue d’un nouveau procès dans un lieu cette fois neutre, décision qui s’appuyait également sur la propre jurisprudence américaine en matière de changement de lieu de procès. Mais c’était sans compter sur la réaction furieuse d’Alberto Gonzalez, le fameux ministre de la justice de George Bush, qui a demandé à ce que cette décision soit revue par un nouveau panel de 12 juges. Ces derniers ont, en 2006, annulé la décision du panel précédent et ont confirmé la décision initiale du tribunal de Miami. Dans son rapport sur l’affaire, Amnesty International note que les 12 juges n’ont pas, dans leur arrêt, dissipé les « doutes inquiétants portant sur l’impartialité du tribunal de Miami ».Après divers rebondissements judiciaires, les avocats des cinq Cubains ont porté l’affaire devant la Cour Suprême des Etats-Unis en 2009, les arguments étant appuyés par des « Amicus Curiae » provenant de nombreux pays du monde dont l’association française Droit Solidarité. 10 prix Nobel se sont également mobilisés. Le rejet non motivé, par la Cour Suprême, de la demande de réexamen de l’affaire a été critiqué par le rapport d’Amnesty International qui relève que la justice des Etats-Unis n’applique pas aux Cinq Cubains les critères qu’elle applique dans d’autres affaires, notamment en matière de changement de lieu du procès et d’égalité des armes entre la défense et l’accusation.Avec les diverses violations des droits à la défense des 5 Cubains évoquées ci-dessus, la justice des Etats-Unis donne au monde une mauvaise image d’elle-même, celle d’une justice manipulable politiquement par des réseaux d’intérêts mafieux et par un pouvoir exécutif toujours avide de punir des Cubains fidèles à l’indépendance et au système politique et social de leur pays.

Notons que la justice des Etats-Unis maintient depuis 12 ans en prison ces cinq Cubains venus à Miami combattre la préparation d’actes terroristes contre leur pays alors que cette même justice refuse, à ce jour, de poursuivre, d’incarcérer et d’extrader Luis Posada Carriles et Orlando Bosh. Ces derniers, avec d’autres auteurs présumés de plusieurs attentats meurtriers contre des objectifs civils cubains, se trouvent en Floride et apparaissent de temps à autre dans des réunions publiques.

Ce comportement incohérent des Etats-Unis en matière de lutte anti-terroriste n’engage-t-il pas leur responsabilité internationale au regard de la Résolution 1373 du conseil de Sécurité des Nations Unies (votée le 28 septembre 2001 à la suite des attentats du 11 septembre) ?En juin dernier, les avocats des 5 Cubains ont présenté des demandes d’habeas corpus devant la Cour du District Fédéral de Miami en se basant sur de nouveaux éléments indiquant par exemple qu’une dizaine de journalistes locaux couvrant l’affaire recevaient des paiements de la part du gouvernement des Etats-Unis. Mais les regards des défenseurs des Cinq Cubains et des organisations de la société civile des Etats-Unis, de Cuba et d’ailleurs se tournent de plus en plus vers le président Obama qui pourrait, s’il le voulait, user de son droit de grâce.

Source : lafauteadiderot

 

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 08:59

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Et n'oubliez pas : 10 décembre Journée Internationale des Droits de l’Homme : 5 JOURS POUR LES 5

Le 8 octobre dernier, à l’occasion de l’attribution du prix Nobel de la Paix au Chinois Lui Xiaobo, vous avez déclaré : « Les droits humains fondamentaux doivent être respectés pour chaque homme, femme et enfant ». Comment pouvez-vous, Monsieur le Président, tenir de tels propos et ne pas les mettre en application dans le pays que vous gouvernez ? Ce même 8 octobre, les cubaines Olga Salanueva et Adriana Perez étaient à Paris. Qu’ont–elles pu penser à vous entendre, elles qui ont sillonné l’Europe cet automne pour faire connaître l’histoire des cinq antiterroristes cubains Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Fernando González, Ramón Labañino, et René González, prisonniers aux Etats-Unis, dont les droits humains fondamentaux sont bafoués par votre pays, comme le sont ceux de leurs familles, pénalisées par leur absence.

Olga et Adriana ne peuvent même pas visiter leurs époux respectifs René et Gerardo, deux de ces cinq Cubains, votre pays leur refuse en effet systématiquement le visa d’entrée aux Etats-Unis sous les prétextes les plus fallacieux. Ne s’agit-il pas là encore, pour ces deux femmes, de droits foulés aux pieds par votre pays ? Voilà plus de douze ans que dure cette tragédie !

Monsieur le Président, vous pouvez pourtant d’une simple signature rendre la liberté à ces cinq hommes courageux.

Le cinq octobre dernier, à Paris, le journaliste Sebastien Madau a eu un entretien avec ces deux femmes, écoutons les. D’abord Olga, l’épouse de René :

« L’arrestation et l’emprisonnement de nos époux sont une injustice qui dure depuis trop longtemps. Ils ont été mis en prison, avec des condamnés de droit commun, comme espions. Ils ont été punis sans preuve. Ils sont restés 17 mois sans avocat. Ils n’ont pas pu se défendre, surtout quand on sait que 80% du dossier n’est pas déclassifié. Contre eux, les Etats-Unis mènent une véritable bataille médiatique en manipulant l’information. On sait depuis que des journalistes ont été payés durant le procès pour écrire des articles contre eux. Dans ce cas, où est la justice, où est la liberté de la presse ? Le mouvement de solidarité avec les Cinq a dû payer 50.000 dollars pour obtenir une page dans le New York Times. »

Adriana, l’épouse de Gerardo ajoute :

« Nous sommes victimes d’une histoire qui nous a aussi punis en tant que famille. Malheureusement, nous n’avons pas la chance de voir cette affaire très médiatisée. Peu de monde s’est demandé pourquoi ils étaient allés aux Etats-Unis.

Depuis 12 ans, nous ne voyons pas nos maris. Nous voyageons dans beaucoup de pays pour parler de leur cas. (…) Les Cinq sont accusés d’avoir infiltré des organisations. Mais depuis quelques temps, plusieurs états occidentaux (Etats-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne...) ont aussi annoncé des menaces terroristes contre leurs pays. Qui leur a donné ces informations ? S’ils ont été prévenus de risques terroristes à leur encontre, c’est bien qu’ils ont des informateurs ? Pour nos époux c’est la même chose : ils ont informé notre pays pour empêcher des bombes d’exploser. Mais eux ont été arrêtés ! Malgré cette injustice, les Cinq lancent constamment des messages de paix, et Olga précise :

« Les Cinq se battent contre la violence qui a frappé notre pays. Nous étions attaqués par des terroristes. Ils sont en prison pour avoir infiltré des organisations qui nous ont remplis de douleurs et de deuils. J’ai vu ces personnes à Miami : elles ne veulent pas le bien-être du peuple cubain, elles veulent tuer. Dès 2000, les Cinq ont publié une lettre ouverte au peuple des Etats-Unis dans laquelle ils disaient que le terrorisme était l’ennemi de tous. Ils ont immédiatement subi des représailles de la part de l’administration. »

Ces deux femmes ont raison. Les Cinq ont risqué leur vie pour éviter que ne se reproduisent des attentats comme celui qui a coûté la vie aux 73 occupants de l’avion de la Cubana, et dont les concepteurs Luis Posada Carriles et Orlando Bosch coulent des jours tranquilles à Miami. Enfin,… presque tranquilles, car il y a quelques mois, Posada Carriles appelait à de nouvelles actions violentes contre Cuba (voir ma lettre de novembre).

Heureusement que de tels agents Cubains ont fait leur travail avec conscience en infiltrant les milieux terroristes de Floride ! Ils ont pu ainsi éviter bien des attentats dont celui contre le cabaret Tropicana, commandité par Santiago Alvarez, agent de la CIA qui n’en était pas à son premier crime. Vous imaginez, Monsieur le Président, le nombre de victimes qu’un tel attentat aurait fait ?

Ces cinq hommes courageux méritent d’être libérés avec les excuses de votre pays pour toutes les années qui leur ont été injustement volées. Ce serait de votre part un geste fort qui ouvrirait enfin la porte à de nouvelles relations entre les Etats-Unis et Cuba. Espérant toujours un tel geste, recevez, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments humanistes les plus sincères.

Jacqueline Roussie xxxxx (France)

Le premier décembre 2010

Monsieur le Président Obama
The White House
1600 Pennsylvania Avenue N.W.
Washington DC 20500
Monsieur le Président,

Copies à : Mesdames Michelle Obama, Nancy Pelosi, Hillary Clinton, Messieurs Harry Reid, Eric Holder et M. l’Ambassadeur des USA en France.

URL de cette breve 1420
http://www.legrandsoir.info/+Cinq-de-Miami-lettre-du-mois-a-Obama,1420+.html
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 15:18

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Journée Internationale des Droits de l’Homme

Unissons Nos Voix pour Eux

5 JOURS POUR LES 5

  

Sur proposition des délégués de l’Amérique Latine et d’Europe réunis  à Holguin lors du VI° Colloque International pour la liberté des 5 Héros et contre le Terrorisme, il a été résolu de réaliser sans attendre une action pour le 10 décembre, Jour International des Droits de l’Homme.

Ce jour-là, de 9h du matin à 5h de l’après-midi*, et cela pendant cinq jours consécutifs, téléphonez, envoyez un fax, un mail ou un télégramme pour demander au Président Obama de libérer les 5 Patriotes Cubains détenus aux Etats-Unis pour avoir défendu le droit à la vie.

*heure des USA, soit de 16h à minuit, à peu près, pour la France – ndt
 

Cette date a été choisie parce que le 10 décembre 1948, l’Assemblée Générale des Nations Unies a approuvé la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, déclarant ce jour « Journée Internationale des Droits de l’Homme ».


Dans un communiqué envoyé le 13 octobre 2010, Amnesty International a demandé au gouvernement des USA de réviser l’affaire et de compenser toute injustice à travers le droit de grâce ou par n’importe quel autre moyen adéquat, dans le cas où de nouveaux appels légaux se révèleraient inefficaces.


Le président Obama a des preuves plus que suffisantes de l’innocence des 5 Cubains, du fait qu’ils n’ont jamais constitué une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis, qu’ils n’avaient pas d’armes et que leur seul objectif était de contrôler des organisations terroristes basées à Miami pour éviter d’autres morts de personnes innocentes.


 
Lors de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, usant des possibilités que confère la Constitution des Etats-Unis, que nous soyons avocat, parent, enfant, époux ou épouse, ou simplement une personne honnête, attachée à la justice, nous exigeons du Président Obama, en tant que Prix Nobel de la Paix, qu’il mette un terme à cette COLOSSALE INJUSTICE ET QU’IL LIBERE LES 5 DÈS MAINTENANT !!!

 


COMMENT COMMUNIQUER AVEC LA MAISON BLANCHE :


Par téléphone
: 202-456-1111
Si vous appelez hors des Etats-Unis, indiquez le code international de votre propre pays (pour la France, c’est le 33,ndt) + 1 (code des USA) 202-456.1111


Par fax: 202 456-2461

Si vous envoyez un fax hors des Etats-Unis, indiquez le code international de votre propre pays (pour la France, c’est le 33,ndt) + 1 (code des USA) 202-456.2461


Par courrier électronique: HTTP://WWW.WHITEHOUSE.GOV/CONTACT


Pour envoyer un télégramme

Presidente Barack Obama

The White House

1600 Pennsylvania Ave, NW

Washington, DC 20500

EE.UU.

 
CETTE ACTION COLLECTIVE NE POURRA ETRE EFFICACE QUE SI DE NOMBREUSES PERSONNES AUX ETATS UNIS ET PARTOUT DANS LE MONDE APPELLENT PAR TELEPHONE OU ENVOIENT DES FAX, DES MAILS OU DES TELEGRAMMES DU 10 AU 14 DECEMBRE. SI PERSONNE NE REPOND AU TELEPHONE, LAISSEZ UN MESSAGE.

 

TOUS ENSEMBLE, NOUS POUVONS Y ARRIVER !

 

Comité International pour la Liberté des 5 Cubains

 

(Traduction : Annie Arroyo – Jacqueline Roussie 3  décembre 2010)

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 00:30

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Par Redacción AHORA / redaccion@ahora.cu / Samedi, 20 Novembre 2010 15:12

Les Colloques tenus à Holguín depuis six ans font preuve de l’importance et de la solidarité croissante que cette injustice colossale envers les Cinq éveille dans le cœur de milliers d’amis de Cuba.


Au total les peines imposées à nos Cinq Frères jusqu’à présent comptent deux condamnations à perpétuité plus 99 ans d’emprisonnement . Les ressources légales s’épuisent ; d’ailleurs, ni les visas multiples aux proches, ni les visas humanitaires à Olga et Adriana n’ont pas été octroyées.

Tandis que les Cinq restent injustement emprisonnés, des terroristes internationaux avoués, dont Orlando Bosch Ávila et Luis Posada Carriles reçoivent des hommages dans des universités de Miami et ne seront jugés que pour avoir menti aux autorités migratoires au lieu d’ ê tre jugé en tant que terroriste responsable de la mort de milliards d’innocents.

Les récentes déclarations du terroriste international Francisco Chávez Abarca , main droite de Luis Posada Carriles , arrêté au Venezuela le premier juillet dernier et puis extradé vers Cuba, dévoilent les plans qui sont préparés impunément sur le territoire étasunien contre l’île, Venezuela et d’autres pays .

La non réponse à la demande d’extradition du criminel Luis Posada Carriles au Venezuela présentée depuis plus de cinq ans par le gouvernement bolivarien, et le refus d’extrader Roberto Guillermo Bravo à l’Argentine , responsable de l’ assassinat de 16 prisonniers politiques , fait preuve de la dimension réelle du gouvernement étasunien qui manque de morale à l’heure de parler des Droits de l’Homme et de la lutte contre le terrorisme, d’autant que ce pays-là a gard é injustement dans ses prisons les Cinq pendant plus de douze ans alors que des terroristes se promènent avec liberté dans les rues de Miami.

Le cas des Cinq s’avère absolument politique et seulement la solidarité internationale parviendra à les faire retourner chez leurs compatriotes et leurs familles. Nous avons conscience de l’étape dans laquelle nous sommes. C’est pourquoi il est indispensable d’intensifier les actions durant les deux premières années du gouvernement d’ Obama.

Il faut travailler tous ensemble et multiplier les actions menées par des milliers de mains qui se lèvent comme un seul poignet en dénombrant plus de 300 comités solidaires répandus dans 111 pays dans le but de les libérer.

Les plus de 300 délégués de 50 pays qui assistent au VI Colloque International pour la libération des Cinq et contre le terrorisme appellent à :

Accroitre le travail avec des parlementaires, syndicalistes, religieux , des personnalités et mouvements sociaux ; y compris ceux des États-Unis . Demander des déclarations du Parlement Européen, Parlacen et Parlatino . Employer plusieurs résolutions, motions et d’autres documents qui ont été approuvés auparavant par les parlements.

Employer le document récemment lancé par « Amnistie Internationale « au sujet des Cinq à chaque opportunité que ce soit convenable, surtout il faudra l’envoyer au gouvernement étasunien ; tout comme la décision du Groupe de Travail sur les Arrêts Arbitraires des Nations Unies .

Continuer à encourager le déroulement des journées de solidarité avec les Cinq du 12 Septembre (date de leur arrestation) au 8 Octobre, en mettant l’accent sur le 6 Octobre en tant que date déclarée par Cuba « Journée des victimes du terrorisme« ; et le 8 Juin lorsque ce jour-là les Cinq ont été injustement déclarés coupables.

Créer de nouvelles façons de communiquer afin que la vérité soit entendue par tous et toutes et que la diffusion du Cas des Cinq s’augmente parmi les secteurs sociaux les plus vastes.

Tenir à Washington une conférence internationale pour sommer des personnalités étasuniennes et d’autres pays à demander au Président Obama de :

Exercer ses facultés et mettre en liberté les Cinq.
Lever les blocus génocide contre Cuba.
Respecter la volonté des peuples du monde.

Exiger des visas multiples pour tous les proches des Cinq, notamment pour Olga Salanueva et Adriana Pérez. Faire appel à la Commission Internationale pour le Droit aux Visites des familles et aux sentiments de Michelle Obama , en tant que mère et épouse ; et continuer à encourager les initiatives et actions des comités.

Diffuser et donner de l’élan à la demande de liberté pour les Cinq, de la part d’artistes, personnalités et des leaders d’opinion, par le moyen de leurs relations avec des medias, dont la presse , la radio et la télévision, ainsi que par des moyens alternatif s , dont des panneaux, cartes, lettres, appels téléphoniques, vidéos, dépliants au niveau local, national et international. Trouver un chanteur populaire disposé à écrire une chanson sur les Cinq et puis des chanteurs de plusieurs parties du monde qui la chanteraient à la fois.

Arranger des conférences sur le cas des Cinq dans des universités étasuniennes et ailleurs en présence de juristes très connus.
Mettre au courant «  Cubainformación « des actions menées afin de se soutenir entre comités lors des campagnes.
Accroitre l’emploi des réseaux sociaux, dont twitter et facebook , blogs, e-mails, radios communautaires, chaînes de TV et sur Internet.

Sommer les gens à des rassemblements, concerts , pièces de théâtre, expositions, concours et d’autres activités servant à dénoncer le cas et à faire appel à la solidarité depuis tous espaces culturels possibles. Encourager des activités sportives dont des marathons, des matchs de baseball ou football, entre autres.

Dénoncer l’impunité et la politique deux poids deux mesures mené par un gouvernement qui déclare lutter contre le terrorisme , lorsqu’il protège des terroristes internationaux comme L uis P osada Carriles et O rlando B osch Á vila . Exiger la fin de l’impunité , l a désintégration des organisations terroristes ayant pour siège la ville de Miami ; le jugement et condamnation aux assassins de nos peuples.

Reproduire le documentaire « les raisons de Cuba« contenant les déclarations du terroriste intern ational Francisco Chávez Abarca afin de dénoncer les formes de terrorisme menées envers Cuba et nos peuples.

Se servir de la digitalisation des nouveaux graphismes sur les Cinq pour la répandre dans plusieurs pays.

Lancer un appel dans le Festival de le Jeunesse et les Étudiants , qui aura lieu en Afrique du Sud, au soutien à la demande universelle pour que le Président Obama libère immédiatement et inconditionnellement les Cinq Héros Cubains.

"Arrêtez l’injustice. Libérez-les tout de suite" 

Holguín. Cuba
20 Novembre 2010
"Année 52 e de la Révolution"

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 00:35

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German Veloz Placencia

HOLGUIN.- « Le président des Etats-Unis Barack Obama se doit d’ordonner la libération immédiate et inconditionnelle des combattants anti-terroristes cubains injustement incarcérés dans des prisons de ce pays », a souligné Ricardo Alarcon, président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire (Parlement) dans un message envoyé aux plus de 300 délégués réunis dans le cadre du 6e Colloque international pour la libération des Cinq et contre le terrorisme.

« Cette revendication doit le poursuivre jour et nuit et sans relâche », a ajouté Alarcon dans ce message, estimant que l’ampleur de la vague de solidarité peut influer sur la conscience du locataire de la Maison-Blanche et le forcer à corriger cette injustice.

« Le fait que des criminels déclarés comme Posada Carriles et Orlando Bosch se promènent dans les rues de Miami ou reçoivent les hommages des autorités locales prouve que certains sponsorisent le terrorisme dans ce pays et que Cuba reste exposée aux menaces terroristes », a-t-il dénoncé.

Au premier jour des travaux –la clôture aura lieu dimanche- les délégués ont fait le bilan des actions menées en faveur de la libération des Cinq et ont ratifié leur volonté de continuer d’œuvrer pour la divulgation de la vérité et rallier un maximum de gens à cette cause.

Parmi les orateurs figuraient Gloria La Riva, coordinatrice du Comité international « Free the Five », qui a fait le point sur l’enquête en cours, en développant de nombreux arguments qui prouvent que plusieurs personnes des médias impliqués dans la campagne contre les Cinq à Miami avaient été payées par des institutions fédérales.

Les familles de nos compatriotes incarcérés, dont Mirtha Rodriguez et Irma Sehwerert, mères d’Antonio Guerrero et René Rodriguez, respectivement, ainsi que Elizabet Palmeiro, compagne de Ramon Labañino, ont exprimé leur gratitude aux participants pour leur soutien et leur encouragement.
  Source : Granma

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 19:16

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Holguín, 18 novembre (AIN-RHC) La VIè édition du Colloque International pour la libération des 5 cubains prisonniers politiques aux États-Unis siège dès aujourd’hui dans la ville d’Holguín, à 770 kilomètres à l’Est de La Havane.

Près de 350 délégués de 56 pays y sont réunis pour débattre de cette injustice et des actions qui peuvent être prises pour obtenir leur libération.

Des activistes de l’Amérique Latine, des États-Unis, de l’Europe, de l’Asie, de l’Afrique et même de l’Australie participent à ce rendez-vous.

Amauri Torno, délégué provincial de l’Institut cubain d’Amitié avec les peuples a déclaré à l’Agence Nationale d’Informations que pour la première fois, des représentants du Paraguay et du Sri Lanka assistent au colloque, qui comprend un forum interactif sur le net pour analyser la situation actuelle de cette affaire et une marche pour la paix, entre autres.

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