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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 07:35

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Lianet Cruz Pareta (étudiante en journalisme)

Au cours d’une cérémonie marquée par beaucoup d’émotion, le ministre de la Santé publique, José Ramon Balaguer, a remis le «drapeau de la victoire», comme il l’a lui-même qualifié, à la Brigade médicale internationale «Henry Reeve», composée de jeunes diplômés de l’Ecole latino-américaine de médecine (ELAM), dont plusieurs membres se trouvent déjà à pied d’œuvre en Haïti. Un autre groupe devrait s’envoler sous peu.

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Le médecin hondurien Luther Castillo, au nom du contingent Henry Reeve, reçoit le drapeau des mains de José Ramon Balaguer.

Ce contingent de 206 médecins de 24 nationalités différentes ira rejoindre la Mission médicale cubaine en poste en Haïti. Fidèles aux principes de l’internationalisme et de la solidarité dans lesquels ils ont été formés, ces jeunes ont répondu à l’appel de la Révolution cubaine pour venir en aide aux sinistrés de la catastrophe.

«Les gens en Haïti on besoin de soutien, d’un peu de joie, et ils ont surtout droit à une vie digne», devait signaler le Dr Pablo Salgado, qui travaillait au sein du système de santé publique du Chili avant de venir à Cuba rejoindre la Brigade. D’autres internationalistes comme le Dr Abdoul Kader Sylla (du Mali) se sont déclarés prêts à aider dans n’importe quelles circonstances. Lors de la cérémonie, José Ramon Balaguer a insisté sur la nécessité de doter Haïti d’un système de santé qui réponde aux besoins de la population et permette de sauver des vies. «Tous nos efforts seront consacrés à consolider ce système», a-t-il souligné.

A cette cérémonie qui était présidée en outre par le ministre de la Science, de la Technologie et de l’Environnement, José Miyar Barrueco, et du recteur de l’ELAM Juan Carrizo Estévez, étaient présents des membres des familles de nos cinq héros, ainsi qu’un nombreux groupe d’étudiants latino-américains en médecine.
 

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 11:07
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Jean-Guy ALLARD

AFIN de commenter et de promouvoir les agressions de l’Agence des États-Unis pour le développement international, (USAID) contre Cuba, la revue Foreign Policy s’est trouvé, pour sa plus récente édition, un authentique spécialiste : Christopher “Chris’ Sabatini, un ex haut-fonctionnaire du controversé Fonds national pour la démocratie (NED), identifié depuis déjà des années au Venezuela comme agent de la CIA et promoteur d’actions illégales des groupes d’extrême-droite.

Dans Foreign Policy, Sabatini incite le gouvernement nord-américain à augmenter de façon masive de telles activités secrètes sous la direction de l’Agence centrale de renseignement (CIA).

Dans le but évident de tromper, Sabatini parle d’une distribution gratuite de « laptops et autres accessoires de communications » aux informateurs recrutés à La Havane par les renseignement étasuniens.

Il prétend alors ignorer qu’un porte-parole du Département d’État a déjà admis que Washington cherche à fournir à ses mercenaires de l’Île des « communications globales », c’est-à-dire satellitales, dans le but évident de les contrôler et les orienter de l’extérieur avec facilité.

Ex patron des programmes pour l’Amérique de la NED, Chris Sabatini est loin d’être un inconnu pour qui observe les opérations d’ingérence menées par la CIA, sous la couverture d’une vaste toile d’araignée d’ONG, de fondations dites « pour la démocratie et la pais » de supposés centres de recherche académique tout comme de groupes « évangélistes ».

LANCEUR DÉSIGNÉ DE LA NED

En février 2004, dans une analyse consacrée à ce même personnage, le journaliste et enquêteur Ernesto Villegas Poljak signalait, en utilisant la terminologie du baseball, comment Sabatini était le lanceur désigné de la NED pour l’Amérique latine et la Caraïbe et se consacrait à alimenter avec les millions en fonds fédéraux pour l’ingérence des dizaines de groupes politiques et de prétendues ONG sous le prétexte de « promouvoir la démocratie ».

En 2009, le nom de Sabatini apparait dans une enquête du Vénézuélien Alejandro Ruiz lorsque l’opposition vénézuélienne tente d’obtenir une condamnation du supposé antisémitisme du président Hugo Chávez, en profitant du fait que le samedi 31 janvier, un groupe avait attaqué la synagogue Tiferet de la communauté juive de Caracas.

Dans cet assaut médiatique contre le leader bolivarien, on observe la participation active, depuis l’Agentine, du Centre pour l’ouverture et le développement de l’Amérique latine (CADAL), une organisation de façade de la CIA financée par la USAID, la NED, la Fondation Ford et la Fondation Atlas.

Comme par hasard, la CADAL a sur son conseil de direction Christopher Sabatini, « un agent de la CIA, ex chef des programmes de la NED », précise Ruiz.

D’autres publications signalent comment Sabatini a reconnu que la NED a financé les élections qui, en 1989, conduisirent à la défaite des sandinistes au Nicaragua.

COMMANDITAIRE DU GROUPE FASCISTE PRIMERO JUSTICIA

Au Venezuela, on a attribué à la gestion de Sabatini, que deux chefs du coup d’état raté de 2002 aient reçu le financement de la NED. Le groupe Súmate a également utilisé l’argent de Sabatini pour réunir des signatures dans le but de forcer un referendum contre le présidente Chávez.

Mais il y a beaucoup plus grave, dans un rapport rédigé après un voyage à Caracas au cours de cette même période, Sabatini reconnait que Primero Justicia était le principal associé au Venezuela de l’Institut républicain international, une organisation d’extrême droite subventionnée à coups de millions par la NED.

L’organisation Primero Justicia a été la créature de nul autre que le putschiste Alejandro Peña Esclusa, aujourd’hui chef de UnoAmérica, une organisation fasciste latino-américaine, promue par d’ex militaires de l’Opération Cóndor et complice d’actions terroristes.

Aux côtés d’extrémistes de droite tels que Otto Reich, Roger Noriega, Dan Fisk et les terroristes Carlos Alberto Montaner et Armando Valladares, le vénézuélien Peña Esclusa, maintenant exilé en Colombie, a conseillé au cours des derniers mois les militaires et entrepreneurs putschistes honduriens.

Il faut signaler comment les opérations d’ingérence, confessées sans le moindre scrupule par Sabatini, ont mené à ce que le gouvernement vénézuélien sollicite aux États-Unis que la NED mette fin immédiatement au financement accordé à des organisations et partis politiques impliqués dans le coup d’État d’avril 2002 et dans le sabotage de l’industrie pétrolière.

Dans une déclaration à l’OEA, le gouvernement bolivarien a dénoncé le fait que « Christopher Sabatini, directeur de la NED pour l’Amérique latine et les Caraïbes, s’est converti en un conseiller politique clé de l’opposition vénézuélienne ».”

Autre détail de la biographie inconfessable de Sabatini : il a géré pour la NED le dossier honteux d’Haïti quand le président Jean-Bertrand Aristide a été lâchement enlevé puis expulsé de son pays pour être forcé à l’exil en Afrique.

Depuis son poste de patrón du Département politique du Conseil des Amériques — dont le siège est à New York— et d’éditeur de Americas Quarterly, Sabatini se consacre à son autopromotion.

Spécialiste impérial de l’hémisphère, il s’exhibe évidemment dans le but de se retrouver, tôt ou tard, à un niveau stratégique des opérations dans la guerre sale que Washington continue à promouvoir contre les pays progressistes du continent..

Jean-Guy Allard

Le Grand Soir

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 08:16
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AUTEUR:   Santiago ALBA RICO, Carlos FERNÁNDEZ LIRIA, Belén GOPEGUI, Pascual SERRANO

Traduit par  Armando García. Édité par Fausto Giudice


Les temps sont propices à la réflexion en matière économique. Après quelques décennies de prédominance néolibérale parrainée par l'École de Chicago, l'économie mondiale se trouve face à une crise aux conséquences imprévisibles, mais en tout cas très graves. Le moins que l'on puisse demander à l'esprit scientifique est de changer les paradigmes, renverser les preuves, réagir, en somme, devant cette faillite intellectuelle qui a empêché de diagnostiquer et de prévoir la catastrophe qui s'approchait. Est-ce que c’est ce qu’on est en train de faire ?

Nous avons connu différentes versions plus ou moins destructives du capitalisme -comme du socialisme. Mais il y a quelque chose, en ce qui concerne la logique interne qui distingue l'une de l'autre, qui devrait aujourd'hui nous intéresser vivement. Le socialisme peut cesser de croître, le capitalisme non. Le socialisme peut ralentir sa marche, le capitalisme non.

Prenons l'exemple de Cuba. Avec l'effondrement de l'URSS, Cuba a soudain perdu 85% de son commerce extérieur. Son produit intérieur brut a diminué rien moins que de 33% en chiffres absolus. On peut se faire une idée de la catastrophe si on pense qu'en Europe nous nous mettons à trembler à la perspective de perdre un point de la croissance prévue. Et à cela s'est joint un durcissement du blocus usaméricain. Pourtant à Cuba les gens ne sont pas morts de faim, ne sont pas devenus misérables, n'ont perdu ni leur éducation, ni leur sécurité sociale, ni non plus leur dignité. Ils ont certes galéré, mais ils n'ont pas été confrontés à la fin du monde comme cela serait produit avec de semblables indicateurs dans les pays capitalistes.

Au milieu de la secousse actuelle, alors que le capitalisme sème des cadavres en Afrique et détruit des postes de travail en Espagne, qu'il érode irrémédiablement les conditions d'habitabilité du foyer humain, que pour cela il doit en même temps recourir au lubrifiant des maffias, à la stimulation des intégrismes religieux, à la restriction des droits du travail et à la réduction des libertés, en ce moment tous les regards sont en effet dirigés vers Cuba… mais pour la condamner et la harceler. Pourquoi ? Que s'y passe-t-il ? Le record de morts par jour ? Au Mexique. Celui des assassinats de syndicalistes et de journalistes ? En Colombie. Celui des pogroms racistes contre des immigrants ? En Italie. Homophobie ? En Pologne. Xénophobie institutionnalisée et lois raciales ? En Israël. Fanatisme religieux et machisme criminel ? En Arabie Saoudite. Contrôle des communications, suspension de l'habeas corpus[1], torture, kidnappings, meurtres de civils ? Aux USA. Mauvais traitement des prisonniers, journalistes et intellectuels inculpés, journaux censurés, corruption galopante, immigrants en centres d'internement ? En Espagne.

Bon, admettons que, dans ce tableau dantesque, Cuba est à peine un « moindre mal ». Celui qui prête autant d'attention, depuis l'Europe et l'Espagne, au pays avec le moins de problèmes de la planète - comme l'a fait le député Luis Yáñez (Publico, 9-1-10) - démontre largement qu'en tout cas  ce n'est pas ce qui est mauvais à Cuba qui est censuré, mais plutôt ce qui, à Cuba, s'oppose à cette logique dantesque et ses effets -c'est-à-dire, ce qu'il y a précisément de bon.

Les économistes Jacques Bidet et Gérard Duménil rappellent que ce qui a sauvé le capitalisme dans les premières décennies du siècle passé, ce fut l'organisation ; c'est-à-dire, la même planification que les libéraux identifient, horrifiés, au socialisme. Des gouvernements et des institutions ont planifié sans arrêt, comme ils continuent à le faire maintenant -bien qu'ils l'aient fait pour conserver et augmenter les bénéfices, et non pour préserver la vie et augmenter le bien-être humain. Mais la planification est déjà, comme voulait Marx, un fait. Il suffit seulement de la changer de signe. Durant les 60 dernières années, la minorité organisée qui gère le capitalisme mondial s'est vue soutenue, à une échelle sans précédent, par toute une série d'institutions internationales (le FMI, la Banque Mondiale, l'OMC, le G-8, le G-20 etc.) qui ont conçu en toute liberté et appliqué, malgré  tous les obstacles, des politiques de libéralisation et de privatisation de l'économie mondiale. Le résultat saute aux yeux.

Et si nous planifiions à l'inverse ? Et si nous prêtions un peu d'attention positive à Cuba ? Cela, nous ne l'avons pas encore essayé, mais ce que nous devinons actuellement est plutôt porteur d’espérance : à partir d'un passé similaire de colonialisme et de sous-développement, le socialisme a fait beaucoup plus pour Cuba que le capitalisme pour Haïti ou le Congo. Que se passerait-il si l'ONU décidait d'appliquer sa charte des Droits de l'Homme et des Droits Sociaux ? Si la FAO était dirigée par un socialiste cubain ? Si le modèle d'échange commercial était l'ALBA[2] et non l'OMC ? Si la Banque du Sud était aussi puissante que le FMI ? Si toutes les institutions internationales imposaient aux capitalistes rebelles des programmes d'ajustement structurel orientés vers l’augmentation des dépenses publiques, la nationalisation des ressources de base et la protection des droits sociaux et du travail ? Si six banques centrales d'États puissants intervenaient massivement pour garantir les avantages du socialisme menacés par un cyclone ?

Nous pouvons dire que la minorité organisée qui gère le capitalisme ne le permettra pas, mais nous ne pouvons pas dire que cela ne fonctionnerait pas. Selon une récente enquête de GlobeSpan, la majorité qui en souffre (jusqu'à 74%) mise déjà sur autre chose.

Dans son article, le député Yáñez disait aimer Cuba. C'est pourquoi il lui souhaitait le meilleur : s'intégrer au capitalisme, juste quand celui-ci a démontré son échec et son incompatibilité, à la fois avec le bien-être humain, la démocratie, la dignité matérielle et le droit. Nous, nous n'aimons  pas Cuba : nous respectons ses hommes et ses femmes pour ce qu'ils ont fait et continuent à faire. Peut-être que cela rassure-t-il Yáñez de penser à la Colombie ou à l'Arabie Saoudite. Nous, cela nous rassure de penser à Cuba, cette île où même les limites, les problèmes et les erreurs de la Révolution soulignent de manière inflexible, depuis 51 années, la possibilité historique d'un dépassement du capitalisme et d'une alternative à la barbarie.


[1]    L’ordonnance, bref ou mandat d'habeas corpus (en anglais writ of habeas corpus), plus exactement habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum, énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement. En vertu de cette loi, toute personne arrêtée a le droit de savoir pourquoi elle est arrêtée et de quoi elle est accusée. Ensuite, elle doit être libérée sous caution, puis amenée dans les trois jours qui suivent devant un juge. (Wikipedia)

[2]               L'Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de commerce des Peuples (ALBA - TCP) (« Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América - Tratado de Comercio de los Pueblos » en espagnol) est une organisation politique, sociale et économique pour promouvoir la coopération dans ces domaines entre les pays socialistes d'Amérique latine et des Caraïbes : Cuba, Venezuela, Bolivie, Nicaragua, Equateur, Dominique, Saint Vincent et les Grenadines, Antigua-et-Barbuda. Le Honduras, qui en faisait partie, en est sortie en janvier 2010 suite au coup d'Etat militaire. (Wikipedia)


Source : Público.es-Cuba, para la reflexión

Illustration de Mikel Casal

Article original publié le 30/1/2010

Sur les auteurs
Santiago Alba Rico, Carlos Fernández Liria, Belén  Gopegui, Pascual Serrano

Armando García et Fausto Giudice sont membres de
Tlaxcala, le réseau international de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner les auteurs, le traducteur, le réviseur et la source.

URL de cet article sur Tlaxcala :
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=9978&lg=fr

 

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 07:29
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La vie de notre héros national est le meilleur héritage pour les générations présentes. Marti est une source d'inspiration, un modèle des meilleures valeurs humaines nécessaires à une époque que souffre de dégradation. De son existence intense émanent des enseignements utiles de abnégation, d'honnêteté, le dévouement à la cause de l'indépendance et la puissance de sacrifice personnel dans les travaux de défendre leur patrie.

La discipline, la qualité, l'exemple personnel, la critique constructive sont des mots ajoutés au discours contemporain dédiés à la transformation de la vie quotidienne marquée par la poursuite de l'amélioration sociale.

Penser à Marti comme le fondement théorique ne signifie pas et n'implique pas une référence forcé, la vie du Maître a insurmontables enseignements utiles qui a été en mesure d'entrer et de cultiver les meilleures valeurs de l'homme à son comportement comme un moyen de croissance humaine.

Il a été le premier à intégrer l'esthétique dans le discours politique, parce qu'il savait à quel point la politique et la culture apportent que la dégradation ne justifie pas une en faveur d'un autre, n'a jamais fait exceptions à la médiocrité.

Ils ne comprennent pas Marti qui jugent l’inconvenance qu'un penseur comme l’héros, avec une telle compétence militaire, se joignait à la lutte en connaissant d'une mort prématurée comme ainsi il est arrivé.
AHORA
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 08:03

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Le ministère cubain de la santé publique qualifie de positive la formation de ressources humaines

La Havane, 6 février, (RHC)- Juan Vela, directeur national de l’enseignement au Ministère de la Santé Publique de Cuba a qualifié de très positif le travail de formation intégrale des ressources humaines comme en témoigne l’aide qu’apporte notre pays à d’autres peuple comme cela est le cas du peuple haïtien.

Au cours de l’Assemblée de Bilan de l’Ecole des Sciences Médicales de La Havane, Juan Vela a indiqué que cette institution est responsable du fait que les étudiants et leurs proches deviennent des ambassadeurs de bonne volonté et des porte-parole des acquis de la Révolution Cubaine.

Comme chacun sait 7 médecins étasuniens qui ont fait leurs études à Cuba se sont joints aux brigades médicales cubaines qui portent secours aux sinistrés du séisme dévastateur en Haïti. Auparavant des jeunes médecins haïtiens formés à Cuba et d’autres qui y font leurs études ont également rejoint leurs confrères cubains

Win Wu est un des 7 médecins étasuniens qui se sont incorporés à la brigade médicale cubaine qui porte secours aux sinistrés en Haïti. Elle a reçu son diplôme en 2007 à l’ELAM, l’École Latino-américaine des Sciences Médicales. Elle a réponde à l’appel lancé par l’organisation oeucuménique étasunienne Les Pasteurs pour la Paix.

Dans des déclarations qu’elle a faites à notre envoyé spécial à Port au Prince, la capitale haïtienne elle a indiqué :

« J’ai eu mon diplôme en 2007 avec le premier groupe d’Étasuniens qui ont terminé leurs études à l’Elam. Ensuite je suis rentré dans le Minnesota et je sui allé après en Californie en raison du grand appui qu’il y avait là-bas. Maintenant je suis en train d’étudier pour homologuer mon diplôme aux Etats-Unis et travaillant pour avoir de l’argent pour survivre là-bas.

“Nous sommes en Haïti grâce aux Cubains et aux Pasteurs pour la Paix. Le tremblement de terre en Haïti nous a énormément touchés et nous le déplorons infiniment. Nous voyons combien la situation des gens est difficile ici. Je savais qu’Haïti est un pays très pauvre et que le séisme a été une grande horreur. Le 18 janvier les Pasteurs pour la Paix nous ont envoyé un courriel, à nous les diplômés de l’ELAM, nous invitant et nous demandant si nous pouvions aider les médecins cubains en Haïti. Tous ceux qui, comme moi, nous n’avions pas de problème pour quitter le travail, nous nous sommes mis d’accord avec eux et nous voici en territoire haïtien. La barrière de la langue nous pose un peu de problèmes. Il y a beaucoup de patients avec nous ».

Au sujet, de sa situation aux Etats-Unis à son retour de Cuba, le docteur Wing Wu a précisé :

“Je suis partie en Californie où il y a une clinique qui nous appuie pour étudier et en même nous appuyons le travail avec patients. Je travaille dans une clinique pour adolescents. J’ai commencé à travailler comme aide-soignante, car là-bas on ne nous considère pas encore comme médecins. Nous ne pouvons pas toucher les patients. Nous aidons donc les médecins à prendre la tension et à interroger les patients sur leurs symptômes. Je travaille maintenant au sein de la coordination de programmes contre l’obésité chez les adolescents »
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 08:19
image.axd 1Cours d'espagnol (Photo: Photocuba)
« Une langue qui en cinq siècles d'exercice en Amérique s’est transformée et s’est enrichie avec l'usage [...] »
Une indisposition soudaine a privé le docteur Víctor García de la Concha, président de l'Académie Royale Espagnole de la Langue, d'offrir la seule conférence qu'il avait programmée durant son bref séjour dans la capitale cubaine. Víctor García de la Concha, qui a reçu le titre de docteur Honoris Causa de l'Université de La Havane, le mardi 25 septembre, allait se référer à la langue espagnole que l'on parle en Amérique, suite à la promotion réalisée par le Centre Culturel d'Espagne. Cela aurait été une occasion magnifique d'écouter l'académicien se référer à l'état actuel de la langue que parlent les Cubains.

Dans son admirable livre de mémoires, J’avoue que j’ai vécu, le poète Chilien Pablo Neruda se réfère à la langue castillane comme le don le plus précieux que les conquistadores ibériens nous ont laissé. « Ils ont tout emmené, mais ils nous ont laissé les mots », dit l'auteur de Résidence sur la terre. Une langue qui en cinq siècles d'exercice en Amérique s’est transformée et s’est enrichie avec l'usage – et l'abus – des personnes qui l’utilisent. L'espagnol de Cuba possède les traces de cet exercice, de ces transformations.

La conquête et la colonisation de l'île a commencé au printemps 1510, d’Orient à l’Occident. À partir de cette date ont été fondés les premiers emplacements des conquérants. Nuestra Señora de la Asunción de Baracoa (1512), Bayamo (1512), Santiago de Cuba (1514), Puerto Príncipe (1514), Sancti Spíritus (1514), Trinidad (1514) et San Cristóbal de La Habana (1515), ont été les sept premières villes fondées, « [...] les premiers foyers qui ont initié le processus de transculturation et d’échange linguistique qui a perméabilisé le niveau lexical de l'espagnol à Cuba avec de nombreux mots de la langue que parlait la population aborigène, maintenant disparue, l'arauaco insulaire », comme nous dit le reconnu linguiste cubain Sergio Valdés Bernal, auteur de Inmigración y lengua nacional.

Selon ce chercheur, l’arauaco insulaire a été la première langue aborigène de l'Amérique qui a fourni la plus grande information sur la nature dans le Nouveau Monde aux Espagnols, car dans les îles où on le parlait (Haïti, Jamaïque, Porto Rico et Cuba) se sont établis les premiers conquistadores et les premiers colons. Dans une étude qu'il a réalisé sur la présence des « indo-américanismes » d'origine arauaca dans l'espagnol de Cuba, Valdés a trouvé 378 mots, la majorité quant à la flore et la faune, comme ácana, ají, anón, ateje, baconao, boniato, caimito, caña, caoba, ceiba, guásima, guano, guayaba, güira, henequén, mamey, maní, papaya, tabaco, yuca, caguama, caimán, cocuyo, iguana, jicotea, tocororo, totí.

Le processus de métissage a été une des raisons qui a contribué avec le plus de force à l'échange linguistique entre les Espagnols et les Aborigènes. Les colonisateurs prenaient des Indiennes comme concubines et ils engendraient des métis qui héritaient des deux cultures.

Comme nous le savons, le mauvais traitement auquel a été soumise la population aborigène cubaine par les colonisateurs a rendu propice une rapide extermination de cette dernière. Pour continuer les durs travaux d'extraction de minéraux des Indiens Caribes ont été apportés dans l’île premièrement, ceux-ci étaient confinés dans les mines où ils languissaient sans laisser de trace. Cependant, dans l'espagnol de Cuba, on peut trouver certains caribismos, comme arepa (une sorte de galette de maïs), piragua (type d’embarcation), butaca (siège). Valdés a signalé que ces mots sont le reflet, dans la langue, des relations socio-économiques qui ont existé entre les emplacements espagnols à Cuba, sur les côtes du Venezuela et dans les îles adjacentes.

Des Indiens des Bahamas, de la Floride et des côtes du Honduras ont aussi été introduits comme force de travail esclave, qui ont connu le même sort que les Caribes. Le destin des Indiens mésoaméricains qui sont entrés durant les XVIIIème et XIXème siècles a été différent car les gisements de minéraux étaient épuisés. La présence de ces Indiens et les mouvements migrateurs entre Cuba et le Yucatan ont rendu propice un enrichissement de la langue parlée dans l'île avec des mots comme atol, guacamol, papalote, zocato. Les autres migrations qui ont nourri l'espagnol de Cuba ont été celles des Catalans, des Galiciens, des Basques, des Andalous, des Canariens, de Léon, de l'Espagne elle-même.

Les Haïtiens qui sont arrivés en grand nombre durant les XVIIIème et XIXème siècles ont eu beaucoup à voir avec l'influence du français, qui est devenue très évidente au XIXème siècle.

Mais, comme tout le monde sait, un des principaux composants de l'ethnie et de la culture cubaine est le Noir Africain. Toutefois, sur ce sujet, Valdés a signalé : « [...] les immigrations africaines, étant donné le trafic des esclaves du XVIème au XIXème siècle, bien que quantitativement plus nombreuses que celles des autres latitudes, n'ont pas laissé une trace aussi profonde dans la langue espagnole à Cuba que l’on peut penser ou espérer généralement. » Il signale que la diversité des groupes ethnolinguistiques entre les Africains les a poussé à utiliser la langue des colonisateurs pour se comprendre entre eux. Pour bloquer la communication entre les Noirs, les esclavagistes séparaient les esclaves et formaient des dotations avec différents groupes ethniques. Les Africains, obligés d'apprendre l'espagnol, communiquaient dans une langue très rudimentaire. En accord avec la connaissance de cette langue ils étaient appelés negros bozales (le niveau le plus bas), ladinos (un niveau plus haut, mieux adaptés) ou criollos (nés à Cuba et maîtrisant la langue).

C’est ainsi que le Noir, séparé par force de son milieu naturel et transplanté dans un environnement inconnu, parlant diverses langues inintelligibles entre elles, n'a presque rien pu apporter à la langue européenne qui s’était étendue le plus sur le continent américain.

Cependant, des aspects variés de la culture originale des Africains ont été transplantés et, postérieurement, « transculturés » à Cuba et dans d'autres parties d'Amérique avec leurs implications pour le lexique. Certaines des langues sub-sahariennes ont survécu pour être utilisées comme langues ésotériques ou sacrées des différents cultes afro-cubains qui sont apparus dans le syncrétisme euro subsaharien preservé dans le pays. Mais la pratique syncrétique a adultéré ces langues qui étaient utilisées dans les rites. Ensuite, des jargons en espagnol ont surgis avec des influences de la langue africaine. C’est justement dans ces jargons, dans cette façon de parler marginale, que les linguistes reconnaissent majoritairement la richesse de l'héritage africain.

L'immigration anglophone d'une part et – surtout – la dépendance envers l'Amérique du Nord durant la période 1902-1958, a contaminé l'espagnol de Cuba avec de nombreux anglicismes du commerce, des sciences, de la technique, du sport… Le gouvernement révolutionnaire instauré en 1959 a freiné cette pénétration de l'anglais qui, dans la dernière décennie, prenait corps nouvellement à la chaleur de l'informatique et des nouvelles réalités économiques.

Parmi les migrations asiatiques qui ont eu lieu à Cuba, la plus nombreuse est la chinoise. Contrairement aux Africains, les Chinois sont parvenus à maintenir leur langue vivante, comme un instrument de communication entre leur famille et leur communauté, mais son influence dans l'espagnol est très faible.

La présence Arabe à Cuba a aussi été importante, toutefois les linguistes signalent que la plus grande pénétration des arabismes qui sont enregistrés dans le langage des Cubains est arrivée depuis la Péninsule, dont un grand nombre est présent depuis l'étape de la conquête et de la colonisation.

L’influence des immigrants des anciens pays socialistes : Allemands, Russes, Ukrainiens, Uzbeks, Géorgiens, Polonais, Tchèques, Roumains, Bulgares… a été moins étudié par les linguistes. La trace la plus visible est peut-être dans les prénoms : Katerina, Vladimir, Ivan, Irina, Tatiana, Alexeï…
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« La variante cubaine de cette langue contient la trace des très variés composants qui conforment la nation. »
La langue espagnole, l'expression et le legs de multiples cultures, est un des principaux idiomes de l'univers. La variante cubaine de cette langue contient la trace des très variés composants qui conforment la nation. Comme tout organisme vivant, la langue évolue et enregistre les mouvements de chaque époque. Cela a toujours été, et cela doit être ainsi. Maintenant, en ce moment, certains mots luttent pour entrer. Certains pourront passer et d'autres non. L’Académie Royale Espagnole a annoncé la sortie imminente de la 22ème édition de son Dictionnaire, « celui qui fixe et qui donne une splendeur ». Combien de nouveaux mots ont été canonisés dans cette nouvelle édition ?
Cubania
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 09:00

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Saili Dominguez Cruz

Les œuvres d’une soixantaine d’artistes cubains ornent les salles et salons de l’hôtel Gran Melia Shanguai, inauguré en Chine par Manuel Marrero, ministre cubain du tourisme (MINTUR).

Environ 3 500 œuvres: tableaux, sculptures et objets artistiques sont présents dans melia_1-4febre.jpgneuf des étages de cet établissement considéré comme l’un des plus luxueux du monde.

Quatre toiles originales du peintre Roberto Fabelo ornent la suite présidentielle située au 27e étage, et l’on peut admirer une peinture murale, réalisée pour l’occasion par l’artiste Rigoberto Mena, dans le hall de l’hôtel.

Parmi les 905 reproductions d’art cubain, on trouve des créations de peintres renommés, comme Amelia Pelaez, Victor Manuel, Servando Cabrera et Wifredo Lam.

Parallèlement à l’ouverture officielle de l’hôtel, une exposition a été inaugurée par la galerie havanaise La Acacia avec des œuvres de Flora Fong, Nelson Dominguez, Alfredo Sosabravo, Arturo Montoto, et d’autres grands artistes cubains.

L’Hôtel Gran Melia Shanghai, un projet sino-cubain, est un hôtel de luxe 5 étoiles doté de 689 chambres et de 66 suites, avec une vue impressionnante sur le fleuve Huangpu et le quartier de Puxi.

Considéré comme le fleuron de l’architecture ultra moderne de la ville, le Gran Melia Shanghai a été conçu selon les principes du Feng shui, philosophie traditionnelle chinoise où tous les éléments architecturaux sont en parfaite harmonie avec l’environnement.

Cet hôtel témoigne également des excellentes relations d’amitié entre Cuba et la République populaire de Chine, qui fêteront en septembre prochain, leur 50e anniversaire.
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 08:42
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La Havane (AFP)

La célèbre troupe de ballet russe du Bolchoï se produira la semaine prochaine pour la première fois depuis 30 ans à Cuba, dans le cadre de la Foire du Livre de La Havane dont la Russie est l'invitée d'honneur, ont annoncé vendredi les organisateurs cubains.

Le 13 février, pour la première fois depuis 1980, le Bolchoï participera à un gala sur la scène du théâtre Karl-Marx, le plus grand de la capitale, avec des étoiles du Ballet national cubain, selon un responsable de la compagnie cubaine dirigée par la légende cubaine du ballet, Alicia Alonso, 89 ans.

Les danseurs y présenteront des extraits de «Casse-Noisette», «Spartacus» et «Giselle», selon la même source.

La troupe du Bolchoï doit ensuite effectuer du 16 au 28 février une tournée aux États-Unis. Elle compte parmi ses invités l'étoile cubaine Carlos Acosta, également premier danseur depuis 1998 du Royal ballet de Londres qui avait visité Cuba l'an dernier.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sera présent pour le coup d'envoi, le 11 février, de la Foire du livre qui doit accueillir quelque 200 écrivains et intellectuels russes, dont le poète Evgueni Evtouchenko.

La romancière sud-africaine Nadine Gordimer, prix Nobel de littérature, et l'écrivain canadien Margaret Atwood sont aussi attendus à La Havane pour cette Foire qui se termine le 21 février.

Les relations entre l'île communiste de Cuba et Moscou connaissent un nouvel essor après la période de froid qui a suivi la chute de l'URSS en 1991.


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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 09:14
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Le général d’armée Raul Castro Ruz, président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, s’est rendu mardi après-midi à l’ambassade d'Haïti pour exprimer, au nom de notre peuple, ses profondes condoléances et sa solidarité pour les victimes du séisme qui a frappé cette nation sœur le 12 janvier dernier.

«Face à l’immense tragédie vécue par le peuple haïtien, leurs frères cubains seront toujours à leurs côtés tout le temps nécessaire. Nous partageons leur immense douleur et nous continuerons ensemble d’aller de l’avant», a écrit Raul sur le livre de condoléances ouvert au siège diplomatique.

Le président cubain a été reçu par M. Jean-Victor Geneus, ambassadeur de la République d’Haïti, qui a renouvelé les remerciements de son peuple et de son gouvernement pour la collaboration reçue pendant toutes ces années. Celle-ci a permis d’apporter une aide médicale immédiate aux victimes du séisme et de l’accroître de manière considérable dans les jours qui ont suivi.

Lors d’un entretien émouvant avec l’ambassadeur et autres fonctionnaires du siège diplomatique, Raul a rappelé qu’il avait été témoin de la sueur versée par des milliers de manœuvres haïtiens sur le sol cubain durant la première moitié du siècle dernier, et qu’il avait partagé son enfance et sa jeunesse avec nombre d’entre eux. Il a rappelé que la solidarité de notre peuple durera des années s’il le faut, «c’est-à-dire, pour toujours», et surtout dans la perspective du développement futur de ce pays caribéen.

Raul était accompagné d’autres personnalités qui ont également signé le livre de condoléances, comme le premier vice-président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, José R. Machado Ventura ; les membres du Bureau politique Esteban Lazo Hernandez, les généraux de corps d’armée Abelardo Colomé Ibarra et Leopoldo Cintra Frias, Ulises Rosales del Toro et Jorge L. Sierra Cruz; étaient aussi présents Gladys M. Bejerano Portela, vice-présidente du Conseil d’Etat; Marino Murillo Jorge et José R. Fernandez Alvarez, vice-présidents du Conseil des ministres, et le ministre des Relations extérieures Bruno Rodriguez Parrilla.
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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 07:39

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Ana Ivis Galan Garcia

«Cet accueil revêt un aspect tout particulier. Vous revenez fiers du devoir accompli et remplis d’histoires de joie et de douleur. De joie pour avoir pu soigner des milliers de patients, en majorité des indigènes, des paysans, et des gens à faibles revenus. Mais vous êtes aussi porteurs de la douleur d’autres histoires non résolues, d’autres milliers de personnes qui avaient placé leurs espoirs dans cette Opération.»

C’est par ces paroles que Roberto Gonzalez, vice-ministre de la Santé publique, a accueilli, mardi après-midi, la brigade médicale qui se trouvait au Panama dans le cadre de l’Opération Miracle, le programme de soins ophtalmologiques gratuits.

A leur arrivée à l’aéroport international José Marti, les 16 coopérants cubains – qui étaient également attendus par Elis Alberto Polanco, directeur de l’unité centrale de coopération médicale, et d’autres fonctionnaires du ministère de la Santé – ont reçu les remerciements de «la Révolution, pour leur œuvre et la profonde solidarité humaine dont ils ont toujours fait preuve».

Le vice-ministre a rappelé que la décision de mettre un terme à la mission des Cubains répondait à «une décision unilatérale du gouvernement panaméen».

Après environ 3 ans de travail intense, nos médecins ont rendu la vue à près de 50 000 patients, et selon des données préliminaires, entre 30 000 et 40 000 personnes étaient en attente de cette assistance gratuite.

Au nom de ses collègues, la Dr. Odalys Gonzalez Peña, responsable de la mission médicale au Panama et directrice du centre ophtalmologique Omar Torrijos Herrera, a évoqué les «nombreux témoignages d’affection et de remerciements» des patients panaméens, et elle a confirmé la volonté de ses camarades de continuer à «solder notre propre dette envers l’humanité, partout où les gens en auront besoin».
 

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