Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Cuba Si Lorraine
  • : blog des amis de Cuba en Lorraine
  • Contact

19610419-CubaVictoryPlayaGiron-crop.jpg
-
cooltext517277295.png
MILCIA---copie-1.jpg
cooltext517276476.png
cooltext517276264.pngcooltext517275991.png
cooltext517276810.png
             -
colonne-gauche-copie-1.jpg
.

logo-gauche.jpg
-
Capture-freeforfive.JPG
cuba-debate.jpg 1er-mai-cuba
Pour en savoir plus
Cliquez sur l'image !

Recherche

nos amis + liens utiles

  .

titre_891504.jpg
.
.
.
RHC-1.JPG
Cubavision-TV.jpg
.
.
cuba_linda.jpg
. 

Archives

cooltext518801341.png
cooltext518803453.gif

Catégories

 

Sans-titre-1-copie-3.jpg

neruda-fidel.jpg

  logo-bas-ok.jpg

 

2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 17:50
Cuba: salaire nominal et salaire réel

 
Par Angel Rodríguez Alvarez  / Mercredi, 01 Avril 2009  / 
La circulation de deux monnaies différentes à Cuba a été fréquemment l'objet d'analyses de la presse occidentale qui, parfois débouchent sur un mensonge absurde que l'on ne peut pas seulement attribuer à un excès d'ingénuité.

On peut l'observer dans certains articles qui prétendent informer leurs lecteurs du montant moyen des salaires cubains, payés en pesos non convertibles (MN), en le convertissant mécaniquement en pesos librement convertibles (CUC).

Donnons un exemple : on a pu lire qu'une personne qui a un salaire mensuel de 400 pesos (non convertibles) reçoit seulement, chaque mois, l'équivalent de 16 CUC (environ 15 euros). Cette façon de présenter les choses laisse de côté les nombreux articles et services auxquels un travailleur cubain peut avoir accès pour un faible coût en pesos non convertibles. Cela conduit donc à de graves confusions lorsqu'il s'agit de comparer les salaires cubains avec ceux d'autres pays.

Ce travailleur et tous les membres de sa famille reçoivent chaque mois une certaine quantité de produits de première nécessité qu'il peut payer en pesos non convertibles. Les prix en sont accessibles pour tous et la différence entre le prix demandé aux acheteurs et le coût réel sur le marché national ou international a été couverte par une subvention de l'état.

Si l'on tient compte de l'augmentation des prix des aliments sur le marché international, d'environ 58%, on voit qu'en 2008, l'état a dû débourser 839,6 millions de dollars de plus sans que ces augmentations aient été répercutées sur les consommateurs .

Il est certain que ce panier d'articles de première nécessité est insuffisant pour satisfaire tous les besoins en alimentation ou autres et ce facteur fait parfois oublier les bénéfices reçus de cette manière par tous les cubains.

Il en va de même pour d'autres services et d'autres articles que les cubains reçoivent gratuitement ou moyennant un paiement en pesos non convertibles, bien que leur coût réel soit, au moins en partie, en devises. Par exemple, c'est le cas de l'électricité. Une famille qui utilise 200 kilowattheure par mois devra seulement payer 44 pesos non convertibles bien que la génération de ce courant coûte à l'état environ 30 dollars. Il en va de même pour le gaz, le téléphone ou d'autres services.

Ceux qui se livrent à ce genre de calculs devraient également tenir compte des services de santé qui, dans d'autres pays, représentent une bonne partie des dépenses familiales mais qui sont gratuits à Cuba.

C'est également le cas de l'éducation. A Cuba, il y a près d'un million de diplômés de l'université et 72,7% des jeunes de 18 à 24 ans continuent leurs études après le baccalauréat.

78% du PIB a été destiné en 2009 à la consommation individuelle ou sociale. Plus exactement, 49% pour la consommation individuelle et 29% pour couvrir des besoins économiques ou sociaux de tout type.

Rappelons de plus que, grâce à la Loi de Réforme urbaine, plus de 85% des cubains sont propriétaires de leur habitation, et qu'ils n'ont donc pas besoin de payer un loyer ou une rente qui, pour des millions de personnes du monde entier, constitue l'une des dépenses les plus élevées de l'économie familiale.

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour que les cubains puissent voir satisfaits tous leurs besoins mais le pays montre un Indice de Développement Humain qui n'est qu'un rêve pour des millions de personnes du monde entier.

Cela démontre que, au moins dans leur cas, le simple calcul de conversion du salaire d'une monnaie à une autre n'a pas de sens pour mesurer le niveau de vie ni sa qualité. / ACN  
CUBA LINDA
05 53 08 96 66
www.cuba-linda.com - cubalinda@wanadoo.fr
Partager cet article
Repost0
1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 08:24
 




By Rédaction AHORA  / Tuesday, 31 March 2009  /  redaccion@ahora.cu

Juan Mauro Petrirena, âgé de dix ans, a gagné la médaille de bronze, pour son dessin Parc sous-marin, au 16e Concours international de Dessin d'enfants du Japon, auquel participaient 51 918 enfants de 68 pays.

Ce concours annuel, une initiative de l'Association IE-NO- Hikari, est parrainé par les ministères des Affaires étrangères, de l'Education et de l'Agriculture, ainsi que par la chaîne de télévision NHK, la Fondation pour les Arts du Japon, entre autres.

La cérémonie de proclamation des résultats s'est déroulée à Tokyo en présence du corps diplomatique des pays participants.

Tania Dominguez, conseillère des Sciences et Culture de l'ambassade de Cuba, a reçu le diplôme au nom du jeune garçon.

Tiré de Granma international


Partager cet article
Repost0
28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 13:50


Lire ou relire: Les médias, le cinéma, le monde, la confusion et la responsabilité intellectuelle (vidéo)
Raul Castro à la cérémonie des 50 ans de l'ICAIC
Le président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres a décoré Alfredo Guevara de l'Ordre de José Marti

Pedro de la Hoz


En vertu d'une résolution du Conseil d'Etat, le général d'armée Raul Castro a décoré Alfredo Guevara de l'Ordre de José Marti, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'Institut cubain de l'art et de l'industrie cinématographiques (ICAIC). Raul a ensuite remis à l'ICAIC un diplôme de reconnaissance pour le travail réalisé depuis sa fondation.

C'est un Guevara visiblement ému qui a reçu cette haute distinction gouvernementale. Raul Castro a profité de l'occasion pour rappeler les mérites de ce cinéaste extraordinaire qui a jeté les bases de ce qui allait devenir le nouveau cinéma cubain et latino-américain. Il a souligné son labeur continu à promouvoir la culture et sa loyauté indéfectible à la Révolution et à Fidel.

Il a aussi rappelé que l'ICAIC fut une pièce fondamentale dans la défense de l'œuvre révolutionnaire. «L'ICAIC a transformé nos esprits et a contribué à la conservation de notre mémoire historique», a-t-il signalé.

Outre le Président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres, assistaient à la cérémonie d'anniversaire des 50 ans de l'ICAIC, au théâtre Karl Marx, des membres du Bureau politique du Parti, des dirigeants et des représentants d'organisations politiques et populaires, des représentants de l'Association des combattants de la Révolution, des chefs et des officiers des Forces armées révolutionnaires (FAR) et du ministère de l'Intérieur (MININT), de nombreux cinéastes, artistes et intellectuels qui ont participé, pendant toutes ces années, à la création du nouveau cinéma cubain.

Abel Prieto, membre du Bureau politique et ministre de la Culture, a rappelé qu'à peine 82 jours après le renversement de la tyrannie de Batista et de la prise du pouvoir, la Révolution, avec Fidel à sa tête, a créé une première institution culturelle, l'ICAIC, et cela même si elle était aux prises avec des problèmes immenses et devait affronter de graves dangers venant aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur du pays. La Révolution, a-t-il dit, prouvait ainsi qu'elle était disposée à défendre les valeurs humaines, loin de tout dogmatisme, en évitant les écueils de la facilité et du populisme. Il a également rappelé comment l'ICAIC a forgé une œuvre des plus authentiques tout en s'attirant de nouveaux publics de cinéphiles.

Abel Prieto et Omar Gonzalez, l'actuel président de l'ICAIC, ont longuement remercié tous ceux qui ont contribué à l'émergence du cinéma cubain, dont les réalisateurs Julio Garcia Espinosa, José Massip, Enrique Pineda Barnet et Manolo Perez, de même que d'autres figures essentielles, comme Teodoro Carillo (Lolo), un monteur expérimenté et ingénieux.

Au terme de la cérémonie, le film Ciudad en rojo (La ville rouge), de Rebecca Chavez, a été présenté. Ce long métrage rappelle certains épisodes de la lutte contre la dictature dans la ville héroïque de Santiago de Cuba.



Partager cet article
Repost0
28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 10:34


En 2000, pas moins de 638 projets d'attentat contre Fidel Castro sont déjoués !

ngel Rodríguez Álvarez)

La politique agressive des États-Unis contre la Révolution cubaine avait déjà commencé à être appliquée avant même le jour de la victoire insurrectionnelle du premier janvier 1959. De nombreux témoignages démontrent l'existence de plans d'assassinat du Commandant en chef Fidel Castro dans la propre zone d'opérations de la guérilla de la Sierra Maestra.

 
La tentative de coup d'état réalisée après la fuite du dictateur Batista avait, elle aussi, été planifiée et organisée par l'ambassade des États-Unis à La Havane. Elle avait pour objectif de frustrer ou au moins de médiatiser le processus révolutionnaire naissant.

Dès que le gouvernement du Président Eisenhower, dont Nixon était le vice-président, s'est rendu compte qu'à Cuba ce n'était pas un simple changement de personnel qui s'était produit, il a commencé à utiliser tous ses moyens, y compris les plus sophistiqués, pour écraser la révolution.

C'est dès le mois de janvier 1959 qu'ont commencé les campagnes et les pressions et qu'a été appliquée l'abondante expérience déjà accumulée de techniques de subversion qui avaient donné de si bons résultats au Guatemala en 1954, et qui avait également été utilisées contre les mouvements progressistes d'autres régions du monde.

Cette situation obligeait à agir énergiquement et sans perdre de temps. Le haut commandement de l'Armée Rebelle commença immédiatement à donner des instructions afin de sélectionner un groupe de combattants et accorda les ressources matérielles nécessaires pour la création d'un dispositif de sécurité.

De cette manière, et tout en continuant de faire face à l'activité ennemie, un travail ardu a permis, grâce à la fusion du Département de Renseignement de l'Armée Rebelle (DIER) et du département d'Information et d'Intelligence des Forces Armées Révolutionnaires (DIIFAR), la création du Département de Sécurité de l'État, connu sous le nom de G2 car c'était ces sigles qui identifiaient les organes qui, à l'époque, se dédiaient à cette tâche dans les forces armées.

Depuis lors, des milliers de missions ont été accomplies pour se défendre d'un ennemi possesseur du plus gigantesque et puissant appareil d'espionnage et de subversion qui existe dans le monde entier. L'Agence Centrale d'Intelligence (CIA) est dotée d'un budget secret illimité, elle possède les moyens technologiques les plus avancés, et elle bénéficie de la coopération de nombreux organes d'intelligence et de la collaboration d'organisations de style maffieux créées par elle et prêtes a employer tous les moyens, y compris les pires méthodes terroristes, pour frapper ce pays.

Des campagnes de propagande, des attentats terroristes, des pressions diplomatiques, des invasions mercenaires, des agressions économiques, l'organisation de bandes armées, l'infiltration dans le territoire national de commandos entraînés pour la réalisation d'opérations spéciales, des attaques pirates, des sabotages qui ont même impliqué l'utilisation d'armes chimiques ou biologiques, la création de réseaux d'espionnage et des plans d'attentats dirigés contre les dirigeants de la Révolution, et tout spécialement contre Fidel et Raul : la liste des actions entreprises contre Cuba est très longue.

Lorsqu'en novembre 2000, le Président Fidel Castro a dénoncé au Panama un complot d'assassinat dirigé contre lui, la Sécurité cubaine avait déjà enquêté, documenté, neutralisé et fait connaître 638 plans antérieurs avec le même objectif.

A cette occasion, Luis Possada Carriles et un groupe de tueurs qui agissaient avec lui avaient été faits prisonniers, mais ils purent ensuite échapper à la justice car ils furent graciés par le gouvernement panaméen de l'époque.

Cinquante ans après sa création, la Sécurité de l'État cubaine peut montrer une œuvre écrite par plusieurs générations de combattants surgis du sein du peuple qui, sans ménager leurs forces ni mesurer les risques encourus, travaillent en étroite collaboration avec lui afin de préserver les espérances nées à l'aube du premier janvier 1959.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 13:02
Après la lecture de cet article exceptionnel, regardez la vidéo  sur le festival du cinéma dans la ville de Gibara à Cuba!
Par  María Laura Riba
En ouvrant la porte de son bureau, j´ai vu se dessiner sa silhouette en contre-jour. Derrière le bureau, un homme mince aux cheveux blancs souri, il tend la main et m'invite à m'asseoir et à converser.

Omar González, président de l´ICAIC et inquisiteur dans océans des réflexions sur les médias, ordonne quelques papiers : « Regardez, c´est un article que j´écris. Je ne voudrais jamais arrêter d'écrire », dit-il sans grandiloquence, et il commence à parler de la dernière chose qui a lu. Omar González parle posément et sans élever la voix.

Qui et quoi déterminent actuellement ce qu'est l'art et ce qui ne l'est pas ?

Aujourd´hui il existe une grande confusion esthétique, relativement généralisée, elle a gommé les genres, les paradigmes, les modèles et elle a terminé de mélanger, d'une façon ou d'une autre, les références et les limites, jusqu´à les estomper. Aujourd´hui on ne sait pratiquement pas comment distinguer ce qu'est art et ce qui ne l'est pas... Il suffit que quelqu´un ayant du pouvoir sur le marché dise : « Ceci est de l'art et ceci se vend comme tel », alors commencent à fonctionner les systèmes de validations et de félicitations, jusqu´à le convertir en une référence presque universelle. Et celui qui en doute devient un conservateur. Aujourd´hui il devient très difficile de déterminer ce qui n´est pas de l'art de ce qui réellement l'est. Non seulement la scène, mais le point de vue ont aussi changé radicalement. Et la meilleure chose : le résultat n´est pas toujours réfutable.

Considérez-vous que les grands médias, que la télévision, se soient convertis en conducteurs de cette confusion ?

Les médias ont confondu un grand nombre de personnes car ils ont banalisé toutes leurs manifestations qui sont essentiellement quotidiennes. C´est un phénomène mondial. J´ai des doutes sur si la télévision serait capable de se détacher un jour de la banalité du spectacle, y compris les appelés instructifs.

C´est impossible de concevoir la télévision sans ces programmes idiots de participation que l'on sait insignifiants, que n´approfondissent pas (mais qui abondent), qui n'ont aucune profondeur psychologique et intellectuelle, et encore moins sans la manipulation informative et sans la construction d´un imaginaire décadent, et dont le cinéma était le premier. Néanmoins, nous savons tous que pour la télévision se réalisent aussi des œuvres de maîtres, ce qui introduit une complexité supplémentaire : les choses ne sont pas en noir et blanc, les nuances existent aussi. Mais il n'y a aucun doute que la télévision, au niveau mondial, est signée par la banalité.

De là leur forme particulière d´amuser dans la même mesure, en abêtissant et en éloignant de la réalité. Nous vivons une époque dans laquelle le plus éblouissement et le plus méritoire est habituellement le moins important. Le résultat est que celui que sait le plus, par exemple, n´est pas le paradigme, contrairement à celui qui possède le plus. Et comme presque toujours celui qui possède le plus est habituellement le plus bête, ceci se converti en un modèle de sociétés entières, par œuvre et grâce aux médias, en première place ceux des audiovisuels, y compris Internet.

Que pensez-vous d´Internet ?

Internet est déjà un méta-média, le plus important de tout grâce auquel il n´y a pas secret sûr, c´est-à-dire qu'il l n´y a pas de secret, ni aucun lieux obscurs ou insignifiants, bien que tout cela paraisse tautologique, l´inégalité et l´exclusion existent aussi.

Comme conséquence de l´hostilité des États-Unis contre notre pays, la largeur de la bande est très étroite à Cuba ; par conséquent, il nous est difficile de pouvoir naviguer ou entrer dans des sites offrant des vidéos et réaliser une interaction avec les nôtres. Dans quelques camps, ceux de la vitesse et du développement, Internet est prohibitif pour nous, principalement pour les raisons de la connectivité et parce que le blocus du gouvernement des États-Unis contre Cuba n´est pas une abstraction, il s'exprime en choses concrètes. C´est un grand obstacle. Notre pays est mieux préparé que d´autres ayant un niveau de développement analogue pour assumer Internet. Souvenez-vous qu´ici nous avons commencé par l'alphabétisation informatique qui est un des premiers accords qui a été adoptés lors des Sommets de la Société de l´Information.

Internet est, principalement, un accès, non des moindres ; par exemple, l´autre (qui peut être nous-même), a accès aux différentes sources d´information (et de désinformation), à la connaissance (et à l´ignorance la plus régressive) ; mais Internet est le miroir, l´hyperbole du monde, il y a des aspects qui y sont très concentrés, ils se manifestent de façon beaucoup exagérée que dans la réalité : la pornographie, la xénophobie, la banalité, le chaos du monde actuel. Internet magnifie, fait que la réalité soit omniprésente et, en même temps, oblique. Internet est bénéfique dans la même mesure qu'il est préjudiciable. Comme la propre vie qui contient la mort.

Que se passe-t-il avec le public d´Internet ?

Il y a un public qui voit la réalité, ou sa représentation, dans le cinéma, la télévision ou Internet, qui s'informe ou lit cette même réalité dans les journaux et sur Internet ; enfin, qui entre dans la culture d'une autre manière que l'ont fait d'autres générations. Il existe plusieurs études qui abordent l´abrutissement qu'implique la Web, spécifiquement Google. L´individu a perdu la capacité de concentration, de travail intellectuel, car tout est plus rapide et plus éphémère. Le différents écrans ont non seulement été capables de substituer l´efficacité du livre, mais ils sont transformés peu à peu les capacités de l´être humain quant à la lecture en quelque chose de totalement différent. Regarder est beaucoup plus fugitif que feuilleter. Je ne voudrais pas paraître nihiliste, mais ce qui se passe avec la culture numérique ne m'enthousiasme pas de la même façon dans tous les champs où elle est présente.

Au milieu d'un tel chaos, de tant de confusion, les hiérarchies se confondent, et seul quelques élus savent avec certitude ce qui est véritablement transcendantal. La fonction critique s´est égarée d'une telle façon que cela est devenue une rareté, elle s'et convertie en un outil du marché. Aujourd´hui, plus que jamais, il faut douter du succès facile et des jugements absolus, autant que des faux Messie et des visionnaires recyclés. La critique devrait servir pour appeler les choses pat leur nom.
Donc, dans cette nébuleuse, comment fait la Culture pour ressortir ? Comme président de l'ICAIC, comment pensez-vous que le cinéma cubain puisse s'ouvrir un chemin au milieu de ce maelström informatif ?

Je continue à croire beaucoup plus en l´efficacité multiplicatrice des petits espaces, des niches d´authenticité, dans le travaille avec les publics spécifiques, qui est notre véritable destin. Le destin de notre culture n'est pas d'aspirer à un spectateur global, qui a très peu de probabilités d´être un expert en cinéma cubain, soumis comme il l'est à des alluvions d'interventions monoculturales. En revanche, par le chemin de l'accroissement, nous pouvons espérer un accueil plus ample, rencontrer des gens informés, ou s'informant sans préjugés, qui ont accès et qui se mettent en relation avec le cinéma cubain de la même façon qu'ils le font avec le cinéma asiatique, avec l´argentin, le cinéma hongrois, le polonais...

Finalement, la culture, dans sa signification la plus durable, partira toujours d´un fondement culturel pluriel, multiple. Cette diversité est ce qui confère une vitalité gnoséologique, spirituelle, à la culture. Je continue à penser que, maintenant plus que jamais, nous devrions travailler sur ces refuges de sensibilité, sur ces parcelles de la connaissance. Parce que nous sommes devenus la périphérie absolue, car, malgré tout ce que je dis, vous ne pouvez pas vous soustraits à la réalité que le monde, aujourd´hui, est dominé par un seul pays dans le camp audiovisuel : les États-Unis. En Europe, le berceau du cinématographe, le cinéma le plus vu est le nord-américain. C´est-à-dire que le cinéma national, là-bas, est aussi marginal. Je pense qu´il faut remanier de nombreuses choses, inaugurer des nouvelles formes de circulation de la culture. Sans sous-estimer aucun espace, pour petit qu'il soit.

Que faisons-nous ? Nous travaillons avec les universités et les organisations estudiantines, nous hiérarchisons de précaires (mais très intéressant) festivals, nous formons des publics, nous travaillons avec les institutions, nous personnalisons le spectateur et nous conférons une importance stratégique aux milieux académiques. Il ne nous manque pas ni la dévotion des anciens missionnaires, ni la conscience claire du problème, ni la responsabilité au moment de le solutionner. Une génération existe, non pas dans le monde mais à Cuba, qui ignore la magnitude du cinéma cubain, et du meilleur cinéma universel. Pour diverses raisons, parmi elles l´effet négatif des propres médias. Néanmoins, la loyauté du public à son cinéma a été constante. Le bilan principal de l´ICAIC, et logiquement de la Révolution, est d'avoir formé un public intéressé dans le fait culturel cinématographique.

Pourquoi considérez-vous que le public cubain continue à être loyal à sa cinématographie ?

Premièrement, pour des raisons culturelles. Nous aimons nous voir représentés à l´écran, et dans ce pays encore plus, car nous avons fait partie d´un processus historique très intense ; par conséquent, cet individu que nous sommes, aime que sa vie, qui est tant acharnée et à la fois si agréable, soit représentée à l´écran ; entre autres choses, parce que c´est d´intérêt, beaucoup plus si nous prenons en considération que le projet de domination impérialiste a été capable de faire de l´indifférence une religion universelle.

À Cuba il est très difficile de rencontrer quelqu´un qui soit indifférent à sa réalité. Ni même ceux qui y renoncent. Il est très difficile de vivre en marge des événements sans s'impliquer entièrement. Ceci bien que nous soyons en recul en ce sens, car, après tout, nous ne sommes pas des créatures de laboratoire. Les difficultés nous définissent aussi et nous appartiennent. Nous sommes un petit pays, une nation encore jeune, mais prodigue en Histoire. Les cubains ont toujours fait partie d´une bataille, celle de conquérir ou de défendre notre indépendance tous les jours. On sent de la fierté d'appartenir à ce pays.

Voir... nous avons une nébuleuse informative, nous avons une domination audiovisuelle de la part d´États-Unis, nous avons un manque de différenciation de hiérarchies, mais en même temps nous avons, encore, des personnes loyales, l´essence humaine survit encore...

Regardez, je pense que le monde arrive à sa fin. Les données parlent d'elles-mêmes, les catastrophes et la dégradation des systèmes naturels le confirment. Il y a ceux qui ont confiance en la capacité des êtres humains de s'adapter, historiquement parlant, mais les changements qui ont lieu en notre époque sont vertigineux, hallucinants. Nous n'avons même pas le temps de déménager vers une autre galaxie, vers d'autres mondes possibles. Cela ne veut pas dire que la vie humaine disparaîtra dans à peine deux siècles, dans un clignement d'œil - bien que cela puisse se passer, tout dépend de quelques puissants et de nous-mêmes - mais plutôt que nous n'avons jamais été si proche, et à un tel rythme de détérioration, de la fin du temps de l´homme.

Imaginons que le monde a survécu. Comment voyez-vous Cuba ?

Le monde survivra, n'en doutez pas. Ainsi, jusqu'à ce que se produise la fusion finale entre Andromède et la Voie Lactée. Nous savons que ce sol que nous arpentons deviendra poussière. Quant à nous, je parlerai seulement d'un aspect : est-ce que vous imaginez une société comme la notre, avec la densité de connaissance dont nous disposons, qui est notre principale ressource incombustible, complètement informatisé - car elle le sera, il n'y a pas le moindre doute -, produisant et faisant circuler des contenus avec nos points de vue au sujet des réalités les plus diverses et des problèmes du monde contemporain ? Est-ce que vous imaginez Cuba contribuant au développement technologique et humain beaucoup plus que maintenant, quand c'est un des pays qui apporte le plus à l'échelle mondiale ? Mais premièrement nous devrons résoudre un grand nombre de problèmes. Par exemple, les institutions culturelles qui sont surpassés par le talent existant. Nous vivons une typique crise du développement sous les conditions du sous-développement. C´est un problème sérieux, car il a une incidence directe quant à la participation des nouvelles générations dans la croissance de la société. Il est donc nécessaire de chercher de nouvelles solutions à ce type du problème, qui est aussi nouveau. Les problèmes de la plupart des pays Latino-américains et Africains sont autres ; ils manquent de ce capital humain. De là l´importance de la solidarité que pratique Cuba.

Que continue à définir l´être cubaine au milieu de ce monde qui - nous le croyons - peut encore être sauvé ?

Un ami, très expert dans les outils de l´art et de l'identité, a dit que l´anti-impérialisme définit le cubain. D´après cet ami où se définit véritablement sa cubanité est de savoir s'il est en faveur ou contre l´impérialisme yanqui. C'est ce que dit cet ami qui, indubitablement, n´est pas très ferré des analyses réductionnistes. C'est clair, la cubanité est beaucoup plus que cela, mais elle ne cesse pas d´être (aussi) ce que pense l´ami. Ce qui définit le mieux la culture est qu'elle se soutient depuis l´identité, comme fait organique, consubstantielle, définitoire et insubstituable. Nous sommes la cubanité, deux sous la protection d'un son et, sans savoir danser, qu'on le veuille ou non, la cubanité est un autre mystère qui nous accompagne, et qui ne nous abandonne jamais.

Tiré de Cubarte
Français:
Un court métrage documentaire sur le Festival de cinéma à maigre budget 2007 qui se déroule à Gibara Cuba une fois par an au mois d'avril. Une initiative du réalisateur cubain Humberto Solas.

Synopsis
Depuis 5 ans la petite ville de Gibara accueille avec enthousiasme le Festival International du Cinéma Pauvre. Une initiative en faveur d'un cinéma alternatif et indépendant, pour la démocratisation du cinéma.
Ce court métrage est le résultat de la rencontre sur place de deux réalisateurs du « cinéma pauvre ». L'une Belge, l'autre Bolivien. Il vous transporte quelques minutes dans l'ambiance chaleureuse de cette petite ville accueillante et très fière de son festival.

Partager cet article
Repost0
25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 17:34


(CercleFinance.com) - Bionersis annonce l'enregistrement MDP (Mécanisme de Développement Propre du Protocole de Kyoto) du premier projet biogaz développé à Cuba destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Le spécialiste des unités de valorisation du biogaz de décharge précise ce projet MDP comprend deux décharges d'ordures ménagères, situées respectivement à La Havane et Santiago de Cuba.

Les deux unités développées permettent de capter le biogaz et de le détruire, générant ainsi d'importantes réductions d'émissions de GES, par destruction du méthane contenu dans le biogaz. L'unité de La Havane est en activité depuis janvier 2009, celle de Santiago de Cuba est en cours de construction et sera mise en service dans les prochains mois.

Bionersis prévoit sur ce projet des réductions d'émissions de GES de l'ordre de 1,2 million de tonnes d'équivalent CO2 sur une période de 10 ans, générant un nombre équivalent de crédits-carbone.

L

Copyright (c) 2009 Cercle Finance.

Partager cet article
Repost0
25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 10:52

Cuba 2008: la plus faible mortalité enfantine jamais atteinte

Veerle Janssens

En 2008 Cuba a réussi à faire enregistrer la plus faible mortalité enfantine jamais atteinte dans son histoire. Une prestation, surtout parce que justement dans cette année 2008 trois ouragans ont touché le pays comme jamais auparavant. Lors du passage de Gustav, Ike et Paloma la protection civile Cubaine a accordé une attention spéciale aux mères, femmes enceintes et enfants.
Cela explique pourquoi Cuba a pu faire enregistrer ce chiffre historiquement bas "4,7", moins que 5 décès dans la première année par mille enfants nés vivants.

Le chiffre de mortalité enfantine est reconnu internationalement comme une mesure du bien être et du développement d'une population. Une mortalité enfantine faible présuppose en effet un système de santé de qualité et accessible ainsi qu'un niveau d'éducation élevé de la population.

Avant le triomphe de la Révolution en 1959 mourraient à Cuba plus de 60 bébés sur 1000 dans leur première année. Le Gouvernement Cubain a réussi à faire baisser continuellement ce chiffre, comme tu peux voir clairement dans le tableau suivant du Ministère cubain pour la Santé.

1960 37.3 1973 29.6 1986 13.6 1999 6.5
1961 39.0 1974 29.3 1987 13.3 2000 7.2
1962 41.7 1975 27.5 1988 11.9 2001 6.2
1963 38.1 1976 23.3 1989 11.1 2002 6.5
1964 37.8 1977 24.9 1990 10.7 2003 6.3
1965 37.9 1978 22.4 1991 10.7 2004 5.8
1966 37.3 1979 19.4 1992 10.2 2005 6.2
1967 36.4 1980 19.6 1993 9.4 2006 5.3
1968 38.3 1981 18.5 1994 9.9 2007 5.3
1969 46.7 1982 17.3 1995 9.4 2008 4.7
1970 38.7 1983 16.8 1996 7.9

1971 36.1 1984 15.0 1997 7.2

1972 28.7 1985 16.5 1998 7.1

Que la mortalité enfantine a continué à baisser au début des années '90 est un petit miracle. C'étaient pour Cuba les années les plus difficiles d'une crise économique profonde, à la suite de la chute de l'URSS et du renforcement du blocus US contre Cuba. Mais même dans les années les plus difficiles de cette "Période Spéciale" Cuba n'a pas réduit ses budgets de santé, et a développé 40 programmes pour encore mieux accompagner mères et enfants.

Cuba fait en 2008 significativement mieux que pas mal de pays dans les environs, et résiste même à une comparaison avec des pays riches comme le Canada et les Etats Unis. Le contraste avec le pays voisin Haïti est le plus fort, comme apparaît dans les chiffres suivants du rapport annuel de l'Unicef (2008):

Canada 5 Argentine 14 Paraguay 19 Nicaragua 29
VS 6 Colombie 17 Ecuador 21 Mexico 29
Chile 8 Venezuela 18 Peru 21 Guatemala 31
Costa Rica 11 Panama 18 El Salvador 22 Haïti 60
Uruguay 11 Brésil 19 Rep. Dominicana 25  

Le Ministre Cubain de la Santé José Ramón Balaguer était donc très content avec les chiffres obtenus. Il a félicité les travailleurs de la santé Cubains pour ce résultat magnifique, la couronne sur 50 ans de Révolution.

Source: José A. De la Osa, Granma
Trad. : Hubert Hedebouw

Partager cet article
Repost0
25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 10:45

Dénatalité à Cuba

Logement pleins, berceaux vides

// Par : Vincent Breton

Selon elle, les problèmes de logements auxquels font face les Cubains ainsi que les avancements des droits de la femme sont à l'origine de cette décroissance. Cuba traverse une grave crise du logement depuis quelques années. Il n'est pas rare d'y trouver deux ou trois générations de la même famille qui cohabitent. «La situation est complexe. On voit parfois jusqu'à cinq générations dans la même maison», dénonce Mme Aguevedo. Les logements étant pleins, les familles n'ont tout simplement plus de place pour accueillir de nouveaux membres.

De plus, l'État a de la difficulté à construire des logis supplémentaires en raison du blocus qui pèse sur l'île. L'accès aux matériaux est limité et dispendieux. Comme rien ne peut être acheté aux États-Unis, la Chine devient le fournisseur de rechange. Ce faisant, les coûts de transport sont plus importants, ce qui retarde la construction. Michael Walsh, de l'Association québécoise des amis de Cuba, constate que «le logement s'améliorait, mais avec trois ouragans de file [à l'automne dernier], la priorité va aux sans-abris, ce qui retarde de trois à dix ans la résolution de la crise».

Femmes au travail
Mme Aguevedo constate que la condition féminine a pris du mieux à Cuba, mais que cela s'est aussi traduit par la dénatalité. À titre d'exemple, avant la révolution cubaine de 1959, seulement 12% des femmes avait accès au marché du travail. Aujourd'hui, elles représentent 46% de la masse des travailleurs. Comme les Cubaines travaillent plus, elles ne restent pas à la maison pour s'occuper des enfants. De plus, elles peuvent étudier autant que les Cubains, gratuitement. Elles ont accès aux mêmes genres d'emplois et la loi exige que tous soient payés le même salaire pour un travail, sans discrimination liée au sexe. Dans ce contexte, bon nombre de femmes préfèrent poursuivre leur carrière et remettent donc à plus tard le projet d'avoir des enfants.

Le gouvernement cubain travaille pour renverser la vapeur. Il a mis au point des politiques natalistes depuis les années 1980, début du déclin de naissances. Chaque femme qui accouche a droit à un an de congé de maternité. Durant les six premiers mois, elle reçoit 100 % de son salaire. Les six autres mois, le salaire perçu dépend du conjoint. Comme le salaire des hommes peut être inférieur à celui de leurs compagnes, il arrive que ce soit eux qui restent à la maison pour s'occuper des enfants. Mais cela reste encore assez rare.

La FMC (Federacion de Mujeres Cubanas en espagnol) «est l'organisation nationale qui coiffe les différentes organisations féminines; elle œuvre pour la pleine intégration des femmes dans la vie économique, politique, sociale et culturelle, dans le respect de l'égalité des chances. La FMC collabore étroitement avec des organismes publics tels que les ministères du Travail, de l'Éducation et de la Santé», selon le site Internet des Nations Unies. Elle a entre autres mis sur pied 176 maisons d'aide dans toutes les provinces de l'île, qui réunissent des psychologues, des travailleurs sociaux et des professionnels de la santé. Elle y accueille la population et intervient dans des cas de problèmes familiaux.

Partager cet article
Repost0
25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 10:37




By Rédaction AHORA  / Tuesday, 24 March 2009  /  redaccion@ahora.cu

Le Président vénézuélien, Hugo Chavez, a une nouvelle fois demandé à son homologue étasunien, Barack Obama, de lever le blocus de Cuba.

" Si Obama veut entretenir un autre niveau de relations avec la région doit respecter tous pareil, à commencer par Cuba : Il a l'obligation morale de suspendre ce blocus criminel et de respecter les résolutions de l'ONU " a relevé Hugo Chavez au cours de son émission dominicale à la radio et à la télévision " Allô, Président "

Le Président vénézuélien a d'autre part critiqué l'absence de Cuba au Sommet des Amériques qui se tiendra le mois prochain à Trinité et Tobago. Il a indiqué qu'il posera la question avec fermeté devant ses homologues de l'hémisphère.

" Pourquoi Cuba n'y est pas, si c'est une amie de nous tous ? Nous ne pouvons pas continuer d'accepter les impositions de l'empire américain. Ce continent doit être libre " a-t-il souligné.

Tiré de Radio Habana Cuba

Noticias relacionadas   
Le blocus reste intact
Partager cet article
Repost0
24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 00:00
 

Santé
Une équipe scientifique cubaine met au point un vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon


By Rédaction AHORA  / Monday, 23 March 2009  /  redaccion@ahora.cu

Une équipe multidisciplinaire cubaine, formée de scientifiques du Centre d'Immunologie Moléculaire, du Centre d'Ingénierie Génétique et de Biotechnologie de La Havane, de l'hôpital Hermanos Ameijeiras et de l'Institut National de Cancérologie, vient de mettre au point le premier vaccin thérapeutique au monde contre le cancer du poumon.


Le Dr Tania Crombet, directrice de la recherche clinique au Centre d'Immunologie Moléculaire, a déclaré au journal Granma que pendant l'étape d'essais cliniques réalisés à Cuba, au Royaume-Uni, au Canada et en Malaisie, le vaccin a été appliqué à plus de 800 patients avec des résultats encourageants.

Aujourd'hui, ce vaccin se trouve dans la troisième phase d'essais cliniques dans 20 hôpitaux cubains, ce qui permettra de consolider l'évaluation de l'efficacité du vaccin qui retarde la progression des tumeurs.

Tiré de Radio Habana Cuba

Partager cet article
Repost0