
Il manque 5 jours seulement pour les élections générales en Bolivie où le Président Evo Morales renforce l’avantage qu’il a sur ses principaux adversaires et selon les plus récents sondages il avance vers une victoire assurant sa réélection pour un nouveau mandat qui se terminera en 2015.
Les résultats de sondages faits par les entreprises Ceprode, Ipsos Apoyo et Equipos Mori indiquent que le MAS, le Mouvement vers le Socialisme, parti au pouvoir, a entre 52 et 62% des intentions de vote tandis que les partis les mieux placés après lui : Plan Progrès pour la Bolivie, de Manfred Reyes et l’Unité Populaire, du chef d’entreprise Samuel Doria Medina, ont presque 30 points de moins.
Le véritable défis que doit relever l’équipe du Président Evo Morales consiste maintenant à obtenir la majorité des sièges au Sénat pour faciliter ainsi l’adoption de lois d’intérêt social que les membres de l’actuelle chambre haute ont systématiquement entravée.
Selon des prévisions, le MAS obtiendra les postes de Sénateur dans les départements andins de La Paz, d’Oruro et de Potosi, dans les vallées de Cochabamba et de Chuquisaca et à Tarija, dans le Sud, mais la bataille sera dure à Santa Cruz, à Béni et à Pando.
Le Président Evo Morales a l’appui majoritaire de vastes secteurs du pays en raison surtout des acquis obtenus durant les premières années de son mandat. Ces acquis font avancer la Bolivie sur la voie conduisant à transformer l’économie de ce pays en une des plus dynamiques de la région.
La nationalisation d’une des principales ressources naturelles, les hydrocarbures, a rendu possible la redistribution des richesses nationales au profit des couches les plus pauvres du pays.
Même au milieu de la grave crise économique mondiale provoquée par la spéculation capitaliste, la Bolivie a obtenu d’importants résultats économiques et sociaux qu’a reconnus il y a quelques jours le Président de la BID, la Banque Interaméricaine de Développement, Luis Alberto Montero.
Il a relevé qu’en Amérique Latine et dans les Caraïbes il y a un pays qui va avoir une croissance économique positive ; qui n’a pas subi, au même degré que les autres, l’impact de la crise ; qui n’a pas perdu d’emplois et qui essaie tous les jours d’améliorer ses finances publiques, ce pays est la Bolivie –a-t-il relevé-.
En quatre ans, le gouvernement d’Evo Morales a réussi à augmenter de façon impressionnante le volume des réserves internationales qui sont passées de 1 milliard à 8 milliards de dollars.
Même le FMI, le Fonds Monétaire International, très réticent lorsqu’il est question de faire l’éloge de ceux qui ne suivent pas ses recettes néo-libérales, a été obligé d’accepter que la Bolivie terminera 2009 avec une croissance de 3% de son PIB, le plus élevé de l’Amérique Latine dans la conjoncture actuelle.
Mais le plus important est qu’à la différence d’autres pays, ces résultats macroéconomiques positifs ne restent pas dans les rapports du gouvernement et dans les coffres des grandes entreprises, mais se transforment en bien-être concret pour la société.
C’est ce qui explique pourquoi le MAS avance vers une victoire écrasante aux élections de dimanche et on espère qu’il obtiendra un plus grand nombre de voix qu’il y a quatre ans lorsque Evo Morales est devenu el premier Président indien de la Bolivie et a ouvert la voie de l’espoir pour des millions de citoyens jusqu’alors laissés pour compte et ignorés dans les programmes de gouvernement tandis qu’une minorité faisait des affaires juteuses avec les ressources de toute la population.
Fuentes: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.